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Léger ralentissement de l’inflation en décembre Léger ralentissement de l’inflation en décembre

Léger ralentissement de l’inflation en décembre

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FRANCOPRESSE – Malgré un maintien des prix élevés au Canada, l’Indice des prix à la consommation (IPC) est passé de 6,8 % à 6,3 % entre novembre et décembre 2022, selon les dernières données publiées par Statistique Canada ce 17 janvier. Un recul justifié par une baisse des prix de la plupart des produits d’épicerie et d’essence.

Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée Les immigrants, une richesse économique plus que jamais éduquée

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FRANCOPRESSE – Le Canada peut se targuer d’avoir la main-d’œuvre la plus scolarisée des sept plus grandes puissances du monde. C’est en grande partie les immigrants qui ont hissé le pays en tête du classement. Ottawa mise plus que jamais sur l’immigration économique de travailleurs hautement qualifiés....
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Adnane Saïd, soudeur

Partons à la rencontre d’Adnane Saïd et Wissem Saadi, soudeurs à Saskatoon.

Adnane Saïd sur un chantier

Adnane Saïd sur un chantier

Photo: Courtoisie Adnane Said (2015)
“La soudure, c’est un art.” C’est la première chose que leurs professeurs leur ont dit quand ils ont intégré un centre de formation professionnelle dans leur pays d’origine, la Tunisie. Et depuis près de 15 ans maintenant, Adnane et Wissem s’évertuent à pratiquer ce métier parfois bruyant et dangereux avec toute la minutie enseignée par leurs mentors.

La passion pour la soudure leur est venue tardivement. Adnane a commencé à 23 ans. Habile pour les métiers manuels, il a déjà de l’expérience en peinture et en électricité quand le père d’un ami lui fait découvrir  la soudure. Il en a alors la certitude : il a trouvé ce qu’il veut faire. “J’ai tout de suite adoré la soudure. Au secondaire, j’étais nul en mathématiques. Au centre de formation professionnelle, j’étais très motivé, j’étais le premier!”

Wissem, quant à lui, commence sa carrière par un diplôme en maintenance mécanique. C’est sur un chantier de construction avec des structures métalliques qu’on lui apprend à souder. Il a depuis délaissé la mécanique au profit de la soudure.

Certains pourraient penser que le métier de soudeur est répétitif et ennuyeux. Au contraire, ce que les deux collègues apprécient le plus est la constante évolution des structures sur lesquelles ils travaillent. Quand tu prends la torche et la pince à souder, il faut faire attention à la qualité, à l’esthétique. C’est toujours différent. Il faut d’abord analyser, voir la position à adopter, étudier son environnement. Cela demande de la réflexion.”

Mais c’est aussi un métier physique qui nécessite de travailler en hauteur ou dans des positions fatigantes. Cette profession peut même s’avérer dangereuse. Adnane ne le sait que trop bien. “J’ai formé quatre apprentis, qui sont maintenant de très bons soudeurs. Il y en a un qui exerce au Canada, un autre à Dubai, un troisième en Tunisie. Malheureusement, le quatrième est décédé lors d’un accident de travail. Il faut faire très attention, c’est essentiel. Le danger fait partie du métier. À cause des flammes, il y a des risques d’explosion par exemple.”

Ils notent aussi quelques différences entre la Tunisie et la Saskatchewan. Habitués aux soudures de réservoirs pétroliers ou de raffinerie chez eux, ici ils font plutôt des assemblages de pièces beaucoup moins techniques. Mais ils apprécient énormément leur expérience canadienne. “Depuis que nous sommes à Saskatoon, nous avons créé des amitiés avec des Mauriciens, des Canadiens, d’autres Tunisiens. Nous sommes ouverts et apprécions beaucoup la Saskatchewan. Nous allons parfois dans les événements francophones, mais c’est assez difficile quand on travaille en horaire décalé. L’équipe de l’Association communautaire fransaskoise (ACF) nous a beaucoup appuyés pour faciliter notre intégration.”

La crise du secteur pétrolier qui a récemment touché les entreprises industrielles de la province n’a pas épargné Adnane et Wissem qui ont tous les deux perdu leur emploi. Mais ils restent confiants et continuent à chercher dans le secteur qui les passionne et à conseiller cette voie aux jeunes intéressés par les filières techniques. “Celui qui aime ce métier peut aller très loin. Il faut faire beaucoup de formation en construction métallique afin de choisir sa spécialité entre la soudure, la tuyauterie ou la chaudronnerie, par exemple. Et surtout, il faut être courageux, résistant physiquement et avoir un esprit aventurier.”

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Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV)

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