Close
Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la...

Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la...

Les coopératives de crédit et les politiques qui régissent leur fonctionnement doivent s'adapter pour rester viables

19768

Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la Saskatchewan, font face à des défis uniques et nouveaux. Selon de nouvelles recherches du Conference Board, elles doivent continuer d'évoluer si elles veulent rester prospères et utiles en Saskatchewan. 

Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park!

Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park!

25658
C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne  Smelt procédait le 2 mai dernier à l’ouverture officielle de son gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House, situé à Zenon Park. En effet, Mme Smelt réalise un grand rêve,...
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014

Lauriers de la PME 2014

Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour...
23374
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS!

Un nouveau site Web pour le CCS!

C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les...
30434
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15

Financement Patrimoine canadien 2014-15

À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement...
25813
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles

Prix BRAVO bénévoles

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures...
24983
Atelier sur la littératie financière Atelier sur la littératie financière

Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé...
18536

Le francothon s'en vient

C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.

RSS
Première7891011121315
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

Le gouvernement canadien protégera-t-il ses médias ?

Le gouvernement canadien protégera-t-il ses médias ?

Dans une publication datant du 1er juin et mise à jour le 22 juin, Meta a annoncé qu’elle allait couper l’accès aux nouvelles des médias canadiens sur ses plateformes numériques Facebook et Instagram en réaction à l’adoption de la Loi C-18, qui vise à forcer la main des géants du web afin qu’ils indemnisent les médias canadiens d’information lorsque leurs articles y sont partagés.

Faut-il s’en étonner ? Pas vraiment. C’est une tactique que l’entreprise de Mark Zuckerberg avait déjà empruntée en Australie en 2022, mais qui, au final, s’était soldée par la négociation d’une entente avec l’État.

Bref, il y a fort à parier, sans mettre une date sur la résolution de ce conflit, que le Canada et l’entreprise américaine réussiront sans doute à s’entendre, et ce, plus tôt que tard, afin que les Canadiens continuent de consulter leurs nouvelles sur Facebook.

Cela dit, il ne faut pas croire que tous les médias récolteront une partie du pactole dans cette entente négociée avec Meta, et bien sûr ensuite avec Google.

Soyons lucides. Ce sont essentiellement les gros médias canadiens comme The Globe and Mail, La Presse, ou même le diffuseur public CBC/Radio-Canada qui arracheront une partie de l’enveloppe négociée.

Les plus petits joueurs, eux, déjà étranglés par les géants de l’internet qui vampirisent l’assiette publicitaire à hauteur d’environ 80 % depuis des années, devront pour leur part se contenter de… euh! Probablement rien.

Il faut en effet être lucide. Que recevraient de toute façon comme rétribution trimestrielle votre journal local ou encore votre radio communautaire pour le partage d’une poignée de leurs articles dans Facebook ou affichés dans Google Actualités ? À peine quelques dollars, sans doute.

Un problème en partie alimenté par nos gouvernements

Je ne voudrais pas avoir l’air de lancer de roches à quiconque. Mais force est d’admettre que le problème des médias qui crèvent de faim en raison de la chute de leurs revenus publicitaires depuis des années est en partie alimenté par les gouvernements, et tout particulièrement le fédéral.

Pour vous en convaincre, sachez qu’en l’espace d’à peine 5 ans, les dépenses publicitaires du gouvernement du Canada dans les médias sociaux sont passées de 7,7 millions de dollars en 2017-2018 à plus de 21 millions de dollars durant l’exercice 2021-2022. C’est pratiquement trois fois plus.

Et ça, c’est sans compter sur les dépenses faites dans les moteurs de recherche tels que Google et Bing de Microsoft.

Dans le Rapport annuel 2021-2022 sur les activités de publicité du gouvernement du Canada, on apprenait à la page 12 que le gouvernement du Canada avait dépensé pas moins de 11,4 millions de vos taxes et impôts en 2021-2022 pour des publicités dans les plateformes numériques appartenant à Meta, soit Facebook et Instagram.

C’est plus de la moitié (54 %) de toutes les dépenses publicitaires dans les médias sociaux cette année-là. Juste dans ces deux plateformes qui pénaliseront bientôt vos journaux, vos télés et vos radios.

Ça veut dire qu’en même temps que le gouvernement échafaudait son projet de loi pour contraindre Meta à rétribuer les éditeurs de contenus journalistiques, il continuait d’engraisser Facebook et Instagram pour plus de 11 millions de dollars. Je veux dire, vos dollars.

Ironiquement, pendant l’année 2021-2022, le gouvernement a mis 11,6 millions de dollars en publicité… dans l’ensemble des stations radiophoniques canadiennes.

Songez-y deux secondes. Le gouvernement a donné 11,4 millions de dollars à une entreprise étrangère (Meta), qui est reconnue comme l’une des plus sournoises en matière d’évasion fiscale, au point où des enquêtes sont ouvertes sur ses malversations à plein d’endroits dans le monde.

Et, pendant ce temps-là, les plus ou moins 1 200 stations de radio titulaires d’une licence du CRTC en 2021-2022, qu’elles soient commerciales ou communautaires, se sont séparées ensemble un montant identique d’à peu près 11 millions.

Une année exceptionnelle, soit dit en passant. Dans la mesure où l’État a investi beaucoup d’argent pour diffuser de l’information sur la COVID-19. De là cette somme rondelette.

À preuve, les dépenses dans les radios en 2017-2018 et en 2018-2019 ne s’étaient élevées respectivement qu’à 391 916 dollars (2017-2018) et 799 671 dollars (2018-2019).

Ces mêmes années, Facebook/Instagram avait reçu 5,6 millions en 2017-2018 et 5,4 millions l’année suivante.

Comprenez-vous l’iniquité entre, d’un côté, engraisser une entreprise voyou à coups de millions chaque année, et, de l’autre côté, appauvrir nos médias d’information ?

Si demain matin le gouvernement fédéral décidait de couper les vivres à Facebook et Instagram en réaction aux menaces de l’entreprise d’interdire l’accès aux nouvelles canadiennes à ses usagers du Canada, sans doute pourrions-nous voir l’ombre d’une solution pour les médias qui se font vampiriser par les géants du web.

Je me demande ce que le gouvernement attend pour envoyer la commande à son agence de placement publicitaire d’interrompre tout achat de publicités dans Instagram et Facebook.

Imprimer
2567

Simon Forgues, directeur des communications à l’Alliance des radios communautaires du CanadaMarie-Lou Bernatchez

Autres messages par Simon Forgues, directeur des communications à l’Alliance des radios communautaires du Canada
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top