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Immigration économique Immigration économique Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada 2 juin 2014 28683 Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) offre une éditions spéciale sur l’Immigration économique, Ce numéro dresse, entre autres, le portrait des secteurs émergents des...
Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la... 28 mai 2014 21979
Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai... 8 mai 2014 28438
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 26511
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 33008
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... 23 avril 2014 28113
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... 23 avril 2014 21205
Prix BRAVO bénévoles 10 avril 2014 Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 30 avril.
2014-03-22 13:30 - 16:30 Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.
Agathe Beaudouin (Francopresse) / 18 février 2020 / Catégories: Société, Santé Le vapotage, nouveau péril jeune? Anne Leis Anne Leis dirige le département de santé publique du Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan. Courtoisie : Société Santé en français. Les messages apparaissent accompagnés d’émojis souriants à l’écran : «C’est comme une tarte citron pistache, un régal!» ou bien encore : «Chaque saveur que je goute est encore meilleure!» Dans les messages postés sur Instagram, les publications flatteuses sur le vapotage se comptent par milliers. Premières cibles : les adolescents. «Un gadget permettant d’absorber de la nicotine.» Il n’existe pas 10 000 façons de définir la cigarette électronique, explique l’urgentologue et toxicologue Martin Laliberté. «Ce n’est ni plus ni moins qu’une version du tabac moderne», confie le professeur adjoint au Centre universitaire de Santé Mc Gill. Avec «les mêmes risques de dépendance à la nicotine». Et plus elle est consommée tôt dans la vie de l’individu, plus le risque de dépendance est accru, et par conséquence, les risques de cancers et de maladies cardiovasculaires aussi. Les adolescents sont les premiers concernés. Ils sont de plus en plus nombreux à vapoter dès 13 ans. Le produit et ses accessoires ont tout pour plaire à la jeune génération, comme l’explique Francis Laroche : «C’est un objet branché, coloré, sympa, un peu high-tech. Pour eux, c’est un accessoire de mode.» Dans le secteur du Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec, cet éducateur s’active sur le sujet depuis bientôt deux ans. En 2018, il remarque un nouveau phénomène : si la cigarette a presque disparu du paysage, le vapotage est au contraire en passe de devenir une pratique banalisée auprès des jeunes qu’il rencontre : «Je voyais de plus en plus d’ados avec une vape. On s’est aperçu que la problématique touchait peut-être plus les jeunes que ce que l’on pensait. Il fallait trouver un moyen de faire passer l’information.» Ouvrir le dialogue Francis Laroche se lance alors dans l’élaboration d’affiches : avec un visuel accrocheur et du contenu validé par le Centre intégré universitaire de santé et services sociaux de sa région, il sensibilise les plus jeunes aux risques du vapotage : «Notre démarche n’est pas de diaboliser», confie ce professionnel qui met maintenant en place des ateliers, face à la demande croissante d’information sur le sujet. «On transmet des messages sur le risque de dépendance, les dangers d’une vaporette qui explose par exemple ou de leurs substances… On organise aussi des rencontres où ils peuvent montrer leur accessoire. Cela ouvre le dialogue», affirme celui qui dénonce une certaine hypocrisie du moment. «Il n’est plus possible de se cacher derrière la diminution du nombre de fumeurs dits traditionnels. Cigarette ou vape? C’est comme comparer un puissant poison et un produit toxique!» Un point de vue que partage Martin Laliberté : «La cigarette électronique est sans doute un pis-aller pour les personnes fortement dépendantes à la cigarette, reconnait-il, et cela peut les aider, mais c’est évident, cela existe aussi pour attirer de nouvelles générations de fumeurs.» «Fumer sans fumer» «Au départ, le vapotage a été présenté comme une alternative à la cigarette, une option pour arrêter de fumer», souligne la docteure Anne Leis, directrice du département de santé publique et d’épidémiologie du collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan. «C’était un peu comme fumer sans fumer. Cela appartient à toutes les nouvelles pratiques de consommation, où l’on ne se fixe aucune limite. Mais il y a un réel danger pour la santé, en termes de dépendance, de maladies mentales, pulmonaires… En plus de la nicotine, il y a dans cette cigarette une substance chimique, aromatisée ou pas, qui pose question. On respire quoi exactement?» Difficile de le savoir. Anne Leis déplore elle aussi l’accoutumance que la cigarette électronique peut engendrer chez les jeunes, une sorte de porte ouverte vers d’autres drogues, dit-elle. Martin Laliberté confirme : «Nous avions oublié le dispositif en lui-même : l’accessoire peut permettre de véhiculer facilement d’autres drogues pour inhaler des dérivés du cannabis par exemple.» Face à ce constat, l’association médicale canadienne (AMC) a exhorté dès le printemps «Santé Canada à resserrer ses règles et à bannir la publicité de produits de vapotage dans tous les lieux publics et dans les médias audiovisuels». Dans ce combat, les sénatrices telles Chantal Petitclerc ou Judith Seidman montent au créneau. Tous plaident pour une plus forte règlementation et pour une meilleure prévention. Si au niveau fédéral, les campagnes d’information et de sensibilisation sont officiellement diffusées en anglais et en français, Anne Leis observe une autre réalité sur le terrain : «Au niveau provincial, il est beaucoup plus compliqué d’avoir une information en français, ou alors il y a un délai, estime la Fransaskoise. Dans l’ouest du pays, il faut vouloir aller chercher l’information en français, d’où qu’elle provienne. Il est absolument nécessaire de répondre aux besoins des communautés francophones. C’est un enjeu de santé publique.» Imprimer 22053 Balises: Anne LeisVapotage Affiche de la campagne de sensibilitation québécoise sur le vapotage Affiche de la campagne de sensibilitation québécoise sur le vapotage Affiche de la campagne de sensibilitation québécoise sur le vapotage Affiche de la campagne de sensibilitation québécoise sur le vapotage Vapotage Photo : Spencer Davis/Unsplash Agathe Beaudouin (Francopresse)Francopresse Autres messages par Agathe Beaudouin (Francopresse) Contacter l'auteur Articles connexes Une Fransaskoise à la présidence de la Société Santé en français Anne Leis au palmarès Francopresse des personnes influentes Anne Leis reçue au sein de la Compagnie des Cent-Associés francophones Comments are only visible to subscribers.