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Le Collège Mathieu offrira de la formation en hotellerie et restauration

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Notre belle province grandit, et si nous ne sommes pas encore assaillis par des hordes de touristes comme aux chutes du Niagara ou dans les rues du Vieux Montréal, de plus en plus de visiteurs viennent découvrir les trésors cachés de la Saskatchewan.

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Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada

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Prix BRAVO bénévoles

Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures peuvent être soumises jusqu’au 30 avril.

Atelier sur la littératie financière

Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Le vapotage, nouveau péril jeune?
Agathe Beaudouin (Francopresse)
/ Catégories: Société, Santé

Le vapotage, nouveau péril jeune?

Anne Leis

Anne Leis

Anne Leis dirige le département de santé publique du Collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan.

Courtoisie : Société Santé en français.

Les messages apparaissent accompagnés d’émojis souriants à l’écran : «C’est comme une tarte citron pistache, un régal!» ou bien encore : «Chaque saveur que je goute est encore meilleure!» Dans les messages postés sur Instagram, les publications flatteuses sur le vapotage se comptent par milliers. Premières cibles : les adolescents.

«Un gadget permettant d’absorber de la nicotine.» Il n’existe pas 10 000 façons de définir la cigarette électronique, explique l’urgentologue et toxicologue Martin Laliberté. «Ce n’est ni plus ni moins qu’une version du tabac moderne», confie le professeur adjoint au Centre universitaire de Santé Mc Gill. Avec «les mêmes risques de dépendance à la nicotine». Et plus elle est consommée tôt dans la vie de l’individu, plus le risque de dépendance est accru, et par conséquence, les risques de cancers et de maladies cardiovasculaires aussi.

Les adolescents sont les premiers concernés. Ils sont de plus en plus nombreux à vapoter dès 13 ans. Le produit et ses accessoires ont tout pour plaire à la jeune génération, comme l’explique Francis Laroche : «C’est un objet branché, coloré, sympa, un peu high-tech. Pour eux, c’est un accessoire de mode.»

Dans le secteur du Saguenay–Lac-Saint-Jean, au Québec, cet éducateur s’active sur le sujet depuis bientôt deux ans. En 2018, il remarque un nouveau phénomène : si la cigarette a presque disparu du paysage, le vapotage est au contraire en passe de devenir une pratique banalisée auprès des jeunes qu’il rencontre : «Je voyais de plus en plus d’ados avec une vape. On s’est aperçu que la problématique touchait peut-être plus les jeunes que ce que l’on pensait. Il fallait trouver un moyen de faire passer l’information.»

Ouvrir le dialogue

Francis Laroche se lance alors dans l’élaboration d’affiches : avec un visuel accrocheur et du contenu validé par le Centre intégré universitaire de santé et services sociaux de sa région, il sensibilise les plus jeunes aux risques du vapotage : «Notre démarche n’est pas de diaboliser», confie ce professionnel qui met maintenant en place des ateliers, face à la demande croissante d’information sur le sujet. «On transmet des messages sur le risque de dépendance, les dangers d’une vaporette qui explose par exemple ou de leurs substances… On organise aussi des rencontres où ils peuvent montrer leur accessoire. Cela ouvre le dialogue», affirme celui qui dénonce une certaine hypocrisie du moment. «Il n’est plus possible de se cacher derrière la diminution du nombre de fumeurs dits traditionnels. Cigarette ou vape? C’est comme comparer un puissant poison et un produit toxique!»

Un point de vue que partage Martin Laliberté : «La cigarette électronique est sans doute un pis-aller pour les personnes fortement dépendantes à la cigarette, reconnait-il, et cela peut les aider, mais c’est évident, cela existe aussi pour attirer de nouvelles générations de fumeurs.»

«Fumer sans fumer»

«Au départ, le vapotage a été présenté comme une alternative à la cigarette, une option pour arrêter de fumer», souligne la docteure Anne Leis, directrice du département de santé publique et d’épidémiologie du collège de médecine de l’Université de la Saskatchewan. «C’était un peu comme fumer sans fumer. Cela appartient à toutes les nouvelles pratiques de consommation, où l’on ne se fixe aucune limite. Mais il y a un réel danger pour la santé, en termes de dépendance, de maladies mentales, pulmonaires… En plus de la nicotine, il y a dans cette cigarette une substance chimique, aromatisée ou pas, qui pose question. On respire quoi exactement?» Difficile de le savoir.

Anne Leis déplore elle aussi l’accoutumance que la cigarette électronique peut engendrer chez les jeunes, une sorte de porte ouverte vers d’autres drogues, dit-elle. Martin Laliberté confirme : «Nous avions oublié le dispositif en lui-même : l’accessoire peut permettre de véhiculer facilement d’autres drogues pour inhaler des dérivés du cannabis par exemple.»

Face à ce constat, l’association médicale canadienne (AMC) a exhorté dès le printemps «Santé Canada à resserrer ses règles et à bannir la publicité de produits de vapotage dans tous les lieux publics et dans les médias audiovisuels». Dans ce combat, les sénatrices telles Chantal Petitclerc ou Judith Seidman montent au créneau. Tous plaident pour une plus forte règlementation et pour une meilleure prévention.

Si au niveau fédéral, les campagnes d’information et de sensibilisation sont officiellement diffusées en anglais et en français, Anne Leis observe une autre réalité sur le terrain : «Au niveau provincial, il est beaucoup plus compliqué d’avoir une information en français, ou alors il y a un délai, estime la Fransaskoise. Dans l’ouest du pays, il faut vouloir aller chercher l’information en français, d’où qu’elle provienne. Il est absolument nécessaire de répondre aux besoins des communautés francophones. C’est un enjeu de santé publique.»

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Agathe Beaudouin (Francopresse)Francopresse

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