Immigration économique Immigration économique Édition spéciale du Bulletin du RDÉE Canada 2 juin 2014 27375 Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) offre une éditions spéciale sur l’Immigration économique, Ce numéro dresse, entre autres, le portrait des secteurs émergents des diverses régions canadiennes.
Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Évolution des coopératives de crédit de la Saskatchewan : faisons la... Les coopératives de crédit et les politiques qui régissent leur fonctionnement doivent s'adapter pour rester viables 28 mai 2014 20942 Les coopératives de crédit, qui jouent depuis longtemps un rôle de premier plan dans le système financier de la Saskatchewan, font face à des défis uniques et nouveaux. Selon de nouvelles recherches du Conference Board, elles doivent continuer d'évoluer si elles veulent rester prospères et...
Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! Le gîte du passant Chez Nous Tea & Guest House est ouvert à Zenon Park! C’est avec beaucoup d’anxiété, de frénésie et de joie que Mme Yvonne Smelt procédait le 2 mai... 8 mai 2014 27065
Lauriers de la PME 2014 Lauriers de la PME 2014 Le Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) annonce le retour... 7 mai 2014 24854
Un nouveau site Web pour le CCS! Un nouveau site Web pour le CCS! C’est ce jeudi 1er mai 2014 que le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) lance son nouveau site Web. En effet, les... 1 mai 2014 31629
Financement Patrimoine canadien 2014-15 Financement Patrimoine canadien 2014-15 À l’heure où s’écrivent ces lignes, seule La Troupe du Jour (LTDJ) a obtenu la confirmation de son financement... 23 avril 2014 26909
Grand rassemblement de l’éducation en français Grand rassemblement de l’éducation en français Faire de la francophonie un levier puissant dans l’économie canadienne a été le grand sujet de discussion du 3e Grand... 23 avril 2014 20023
Prix BRAVO bénévoles Prix BRAVO bénévoles Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) lance la 4e édition du prix BRAVO bénévoles. Les candidatures... 10 avril 2014 26047
2014-03-22 13:30 - 16:30 Atelier sur la littératie financière Samedi dernier, le 22 mars, s’est tenu au Carrefour Horizons, de 13 h 30 à 16 h 30, un atelier gratuit, intitulé Littératie financière, animé par Madame Rita Denis et offert par le Collège Mathieu.
Le francothon s'en vient 2014-04-12 18:00 Le francothon s'en vient C'est sous le thème « La Fondation fransaskoise, moi, j’y crois », qu'a débuté, la semaine du 10 mars 2014, la campagne de financement annuelle de la Fondation fransaskoise qui souhaite amasser 50 000 dollars.
Nicolas Roussy / 5 octobre 2018 / Catégories: Archives, 2018, Francophonie, Politique Nouveau rôle, nouveaux défis pour l’honorable Mélanie Joly La ministre Mélanie Joly a rencontré la communauté fransaskoise dans les locaux de La Troupe du Jour à Saskatoon Photo : Nicolas Roussy (2018) Les 11 et 13 septembre derniers, la ville de Saskatoon recevait les députés et ministres du gouvernement fédéral à l’occasion d’un caucus qui s’y tenait. Certains ministres ont profité de leur présence en Saskatchewan pour s’entretenir avec les communautés concernées par leurs différentes responsabilités. C’est donc dans ce cadre que la ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie, l’honorable Mélanie Joly, a rencontré le réseau associatif fransaskois, le 11 septembre, à la salle de spectacles de la Troupe du jour. L’Eau vive a profité de l’occasion pour s’entretenir avec la ministre Joly. EV : Comment vous vous sentez face à votre nouveau rôle, votre nouveau mandat à titre de ministre du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie ? MJ : Je suis très excitée par le nouveau mandat, premièrement, en matière de langues officielles, on poursuit le travail qui a été entamé. Mais aussi on lance la grande discussion concernant la modernisation de la Loi sur les langues officielles, discussion qui n’a pas eu lieu depuis des décennies. Cette loi, rappelons-le, est d’une complexité infinie et soulève des enjeux très importants pour l’avenir du fait français au pays. Ça me fait encore et toujours plaisir de promouvoir la francophonie canadienne, mais aussi d’amener cela à l’international. Être en charge de la francophonie internationale, c’est un nouveau rôle pour moi. C’est une façon de vivre l’expérience de la diplomatie canadienne. D'ailleurs, le premier ministre m’a donné la responsabilité du dossier de TV5 monde et de TV5 Québec-Canada et aussi de promouvoir le fait français sur le Web, via l’Organisation internationale de la Francophonie. Et en matière touristique, je vous rappelle que l’industrie du tourisme est la plus importante dans le monde, elle vaut 7.6 trilliards de $, plus que le pétrole et l’automobile. Cette industrie est en croissance de 4 % par année. Cette industrie est d’ailleurs le plus en croissance dans le monde. Au Canada, nous étions dans le top 10 des destinations dans le monde, mais à cause des coupures effectuées par le gouvernement conservateur après les jeux de Vancouver, on se retrouve maintenant au 17e ou 18e rang. EV : En matière touristique justement, avez-vous un plan ou une vision pour le tourisme ? MJ : Le PM m’a demandé de développer une première stratégie sur le tourisme. Il y a aussi une vision qui a été développée par ma collègue Bardish Chagger, ministre du Tourisme à l’époque. Une vision établie sur 20 points. À court terme, je veux crédibiliser le secteur du tourisme, car je pense, contrairement à d’autres pays, que l’on tient ce secteur pour acquis. Je pense qu’on le « snob », alors qu’une personne sur dix travaille dans ce domaine au Canada. C’est un secteur qui génère des millions de revenus. Je pense que l’on peut travailler encore plus au fédéral pour bien représenter ces travailleurs et exploiter ce potentiel économique. EV : Pour la modernisation des langues officielles, est-ce que des actions concrètes seront effectuées d’ici les élections ? MJ : Premièrement, nous allons déployer le Plan d’action pour les langues officielles. Avec 2,7 M $, c’est le plus grand investissement en langues officielles de l’histoire du Canada. Maintenant, il faut que les gens le ressentent dans leur portefeuille. Pour la modernisation de la Loi, on va travailler avec le Sénat, un comité parlementaire va l’étudier et nous allons aussi travailler avec les communautés pour connaître leurs idées concernant cette modernisation. Pour la première fois, nous avions reconnu l’importance des droits collectifs dans la Loi sur les langues officielles. Il y a 50 ans, l’idée était que chaque personne au pays aitºº accès à la langue officielle de son choix, mais peu à peu, on a reconnu l’importance d’avoir accès à l’éducation dans la langue officielle de son choix. Aujourd’hui, on ne peut pas penser qu’un francophone peut vivre dans un espace anglophone, alors même qu’il n’y a pas de communauté pour le soutenir. C’est pour cela que dans le Plan d’action, pour une première fois, on reconnait l’importance du « par et pour », l’importance que la communauté puisse avoir une vitalité, que l’on puisse vivre tous les jours en français. Nous avons donc décidé d’appuyer les organisations pour soutenir le fait français en milieu minoritaire. EV : Est-ce possible d’augmenter le pouvoir du commissaire des langues officielles ? MJ : Premièrement, il va de soi qu’on doit avoir des discussions sur la nature même des droits individuels et collectifs qui sont reconnus par la Loi sur les langues officielles. Deuxièmement, en ce qui concerne les mécanismes contraignants en vertu de la Loi, le gouvernement a lancé le programme de contestations judiciaires parce qu’on croit que le gouvernement ne peut pas être le seul à agir pour soutenir les droits linguistiques. Les tribunaux doivent aussi à reconnaitre les droits linguistiques. Finalement, en ce qui concerne le pouvoir du commissaire des langues officielles, je suis prête à avoir une discussion à ce niveau. On ne peut pas prendre le tout en silos, on doit regarder le tout dans son ensemble. C’est pour cela que cette modernisation-là, il faut bien la faire, on doit s’assurer que les populations appuient cette modernisation. Je pense qu’il y a encore des tensions linguistiques au pays, mais il n’y en a beaucoup moins qu’auparavant. EV : À quoi peut-on s’attendre d’ici les prochaines élections ? MJ : Pour moderniser la Loi, il faut savoir ce que l’on veut moderniser. On ne veut pas moderniser cette loi de façon « isolée » à Ottawa, il faut le faire avec les communautés. On ne veut pas prendre les communautés par surprise. On veut s’assurer de savoir exactement ce qu’elles réclament. Nous travaillons donc avec les communautés, avec le commissaire des langues officielles, avec le Sénat, pour, au final, arriver avec des propositions pour moderniser la Loi. Et j’espère, que l’on pourra avoir un autre mandat pour procéder à cette modernisation-là. Le fait qu’on reconnaisse pour la première fois dans notre histoire la nécessité de moderniser cette loi, c’est un immense pas en avant pour le fait français au pays. Imprimer 24815 Nicolas RoussyNicolas Roussy Autres messages par Nicolas Roussy Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.