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Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan 3 octobre 2014 22211 Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
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Êtes-vous business? Êtes-vous business? Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement... 2 octobre 2014 41887
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Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,... 26 juillet 2014 28801
Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin... 19 juin 2014 40858
Square One 19 juin 2014 Square One Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!
La coopération au-delà des coopératives 19 juin 2014 La coopération au-delà des coopératives Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
Lucas Pilleri / 30 avril 2024 / Catégories: Société, Francophonie, Histoire et patrimoine Un moment de nostalgie à la Cité francophone Le 10 avril, la Cité universitaire francophone a offert un retour dans le temps. Plus précisément, ce sont les années 1960 qui étaient sur toutes les lèvres avec une conférence au sujet de l’importance de cette décennie pour la fransaskoisie. C’est dans une ambiance conviviale que le livre La dimension oubliée des années 1968 a été lancé. Un ouvrage réalisé sous la direction de plusieurs universitaires, dont Michael Poplyansky, professeur à la Cité. Ce dernier a d’ailleurs introduit le sujet par ces mots : « Avec le recul, 1968 a acquis un statut mythique. » Manifestations étudiantes, conflits intergénérationnels, mais aussi confiance dans l’avenir ont marqué ces années selon le professeur. « C’est le symbole de toute une période, avec l’émergence d’une série de mouvements sociaux, comme le féminisme, la contre-culture, l’écologisme, mais aussi les revendications des minorités francophones », ajoute-t-il. Des années fondatrices Michael Poplyansky poursuit : « L’identité fransaskoise contemporaine est vraiment le produit des années 1968. D’ailleurs, le terme ‘fransaskois’ date de 1972 avec le concours de L’Eau vive. » C’est dans ces années qu’émergent les associations francophones dans la province et que sont conçus tous les attributs de la francophonie : drapeau, théâtre, musique, hymne... La dimension oubliée des années 1968 recueille le témoignage de baby-boomers, témoins de l’effervescence de cette époque. Le dramaturge et historien Laurier Gareau en fait partie. « Pour moi, il y a quatre facteurs principaux qui ont changé les choses dans les années 1960 : la mécanisation agricole, le développement des routes, la centralisation scolaire et l’arrivée de la télévision anglaise », avance-t-il. Subissant de plein fouet l’exode rural et l’assimilation, la communauté francophone est alors en mauvais état, se souvient l’homme de théâtre : « En 1951, la communauté fransaskoise comptait 50 000 personnes, et en 1971 on était rendu à moins de 25 000, donc il fallait à tout prix agir. » D’où le mouvement de développement d’une nouvelle fierté culturelle pour la communauté francophone qui sera porté par la jeunesse de ces années. L’émancipation C’est l’Association jeunesse fransaskoise qui constituera le pilier de ce développement culturel, par l’entremise d’événements comme le Super Fransaskois Show à Prince Albert, ou encore On s’garoche à Batoche en 1979, que Laurier Gareau qualifie d’ « éveil socio-historique et culturel des jeunes francophones de l’Ouest canadien ». L’historien observe ensuite un déclin à partir des années 1990, en raison des compressions budgétaires mais aussi d’un certain rejet de l’identité fransaskoise. « À mon avis, ce déclin se poursuit jusqu’à nos jours, exprime Laurier Gareau, même si le nombre d’élèves dans les écoles fransaskoises continue d’être à la hausse, parce qu’on ne voit pas les Fransaskois ailleurs que dans les salles de classe. » Pour l’ancienne directrice du Conseil culturel fransaskois Suzanne Campagne, également présente à la conférence, les sixties marquent aussi la distanciation des francophones avec l’Église. « L’enseignement du français a été illégal pendant 30 ans en Saskatchewan, alors ça passait par le clergé. Pour la génération de mes parents, c’était ‘vous perdez votre foi, vous perdez votre langue’. » Les jeunes de l’époque dont elle faisait partie voient leur langue et identité menacées. « L’assimilation s’est faite vraiment vite et férocement. On avait perdu trois ou quatre générations, et les manifs de 1968 nous ont donné la permission de revendiquer, et pas nécessairement à travers la foi catholique. » Et aujourd’hui ? La dernière partie de la conférence a donné la parole aux spectateurs qui ont pu poser quelques questions, notamment sur l’avenir de la communauté fransaskoise. « Chaque génération a toujours dit ‘’C’est la fin du français en Saskatchewan’’, constate Suzanne Campagne. Il faut qu’on revoie cette question de l’insécurité linguistique. On a nos écoles, mais il faut qu’on redonne un sentiment de fierté de la langue, d’être capable de vivre et travailler en français. » Pour Laurier Gareau, il faut s’appuyer sur le « noyau artistique et culturel qu’il faut continuer de promouvoir parce que c’est l’avenir de la communauté ». Et de conclure : « Les jeunes veulent avoir des possibilités de vivre leur francophonie en dehors des murs de l’école. Il faut arriver avec quelque chose qui pogne l’attention des jeunes pour qu’ils embarquent. » La dimension oubliée des années 1968 est un ouvrage collectif publié dans la collection Culture française d’Amérique aux Presses de l’Université Laval. Imprimer 4904 Lucas PilleriLucas Pilleri Autres messages par Lucas Pilleri Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.