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Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du...

Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du...

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Lundi 29 septembre 2014 le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé la nomination de madame Maggy Bougie à titre de coordonnatrice en communications/marketing au sein de l’organisme. C’est le 23 septembre dernier que Maggy est entrée en fonction. 

Êtes-vous business? Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

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Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement économique Ildephonse Bigirimana, était l’acquisition d’une franchise. 
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan

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Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre...
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Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et...
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Immigration économique

Le dernier bulletin L’action économique du Réseau de développement économique et d’employabilité Canada (RDÉE Canada) offre une éditions spéciale sur l’Immigration économique, Ce numéro dresse, entre autres, le portrait des secteurs émergents des diverses régions canadiennes.
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

L’autochtonisation : une vieille idée mise au goût du jour

Rodger Ross, conteur traditionnel et membre de la Première Nation George Gordon

Rodger Ross, conteur traditionnel et membre de la Première Nation George Gordon

Monsieur Ross a participé, en mars 2018, au colloque Perspectives d’autochtonisation chez les francophones : préparer un avenir commun dans l’Ouest canadien à La Cité universitaire francophone, à Regina.
Photo : gracieuseté La Cité universitaire francophone
Les politiques d’autochtonisation sont en vogue dans le milieu universitaire et s’imposent de plus en plus au sein d’établissements scolaires canadiens. Ce néologisme est en fait une vieille idée mise au goût du jour.

La Commission de vérité et réconciliation du Canada (CVRC) a permis de mettre en lumière les conséquences désastreuses de plusieurs siècles de colonialisme pour les peuples autochtones. Selon la CVRC, l’autochtonisation (Indigenization en anglais) signifie que des efforts conscients sont mis en œuvre pour intégrer les peuples autochtones, leurs philosophies, leurs cultures et leurs connaissances dans les pratiques d’institutionnelles.

Il n’y a aucun doute que les politiques racistes et coloniales du gouvernement canadien ont marqué l’histoire de la fédération canadienne. Les peuples autochtones ont perdu leur territoire, leur langue, leur dignité et plusieurs éléments de leur culture dans ce processus. Cela incluait des politiques génocidaires telles que décrites dans l’ouvrage de James Daschuk (Clearing the Plains).

Toutefois, l’autochtonisation dont on parle aujourd’hui dans les universités n’est pas une expérience tout à fait nouvelle. Les premiers colons français arrivés au cours du 17e siècle n’auraient jamais pu survivre sans le transfert de connaissances des populations autochtones. En fait, sans une intégration des colons français au sein des communautés autochtones, l’établissement durable de la colonie française n’aurait jamais pu avoir lieu. Il existait à cette époque, comme l’a souligné l’essayiste John Ralston Saul dans son ouvrage « A Fair Country » (Mon pays Métis), une volonté tacite des colons d’intégrer les communautés autochtones pour accroître leur statut social. Ce processus d’alliance matrimoniale a eu cours pendant plus d’un siècle. Cette forme d’autochtonisation est, selon Saul, à l’origine même de la spécificité de l’identité culturelle canadienne. Ainsi, de génération en génération, les Canadiens français et autres migrants d’Europe ont été « autochtonisés » en se mariant et en adoptant les mœurs, valeurs et pratiques culturelles des peuples autochtones. Certes, ce processus relevait davantage de l’ordre individuel, mais il a eu cours pendant plusieurs générations et on ne peut réfuter le fait qu’il a profondément marqué l’identité culturelle des populations établies sur le territoire autochtone.

Aujourd’hui, ce processus se déroule surtout au sein des institutions. L’autochtonisation est moins une affaire de relation amoureuse ou de statut social, mais prend la forme d’enseignement en salle de classe ou d’activités de sensibilisation. Ces initiatives pourraient bien avoir des effets à long terme pour les autochtones et les non-autochtones.

Il demeure, toutefois, nécessaire que ce processus d’ouverture et d’intégration des principes et des valeurs autochtones ne se fasse pas uniquement de manière théorique. Des relations humaines, des amitiés, sont absolument essentielles pour comprendre et ressentir sincèrement la beauté de la culture des Premières Nations du Canada.

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Frédéric DupréFrédéric Dupré

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