Close
Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan

Ça décolle pour la Saskatchewan

21458

Les autorités aéroportuaires de Regina  Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.

Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du...

Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du...

28842

Lundi 29 septembre 2014 le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé la nomination de madame Maggy Bougie à titre de coordonnatrice en communications/marketing au sein de l’organisme. C’est le 23 septembre dernier que Maggy est entrée en fonction. 

Êtes-vous business? Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement...
40788
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan

Ententes Canada – Saskatchewan

Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre...
24559
Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon

Tourisme en français auYukon

Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,...
27776
Square One Square One

Square One

Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et...
30342

La coopération au-delà des coopératives

Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
RSS
Première7891011121416
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

Carol Léonard

Qu’ont en commun Ituna-Bon Accord (SK), Bon Accord (AB) et le film Braveheart de Mel Gibson ?

Image
Qui ne se souvient du film Braveheart, lourdement oscarisé, adulé du grand public, mais brocardé par les historiens? Beaucoup ont encore en mémoire William Wallace (? — 1305), héros valeureux, intrépide et fier, interprété par le réalisateur Mel Gisbson lui-même.

Ce film nous offre de belles scènes de combats où s’affrontent des hordes d’Écossais aux visages grimaçants badigeonnés de bleu et les troupes disciplinées de partisans du roi Édouard d’Angleterre (1232-1307) dit Longshanks. Que de furie chez ces Écossais aux corps robustes drapés dans leurs filleadh mhòr (!) 1 crasseux. Mémorables scènes que celles où l’on voit Wallace galvaniser ses propres troupes qui, victorieuses, pour un temps, emboutissent les lignes ennemies.

Mais c’est à un tout autre personnage du film, Robert de Bruce (1274-1329), qu’il faut attacher le lien ténu qui unit le film au hameau Bon Accord situé à une quarantaine de kilomètres au nord-est de St. Albert (AB).

Le film nous offre de Robert de Bruce un triste portrait. Velléitaire et pusillanime, il courbe l’échine sous l’autorité d’un père autoritaire, revanchard et lépromateux. Dans la réalité, Robert de Bruce, premier roi d’Écosse, fut tout autre. L’histoire a conservé le souvenir d’un guerrier redoutable, déterminé, persuasif qui parvint à vaincre les occupants et à redonner à l’Écosse son indépendance.

Mentionnons au passage que la maison (ou clan) de Bruce était issue d’une ancienne famille normande, les De Bruis, originaire de Brix (autrefois Bruis), commune française située au sud de la ville de Cherbourg.

Selon la tradition, suite à sa victoire sur l’Angleterre, Robert de Bruce accorda à la cité franche d’Aberdeen le privilège d’accoler la devise moto « Bon Accord » à ses armoiries. Il se serait agi d’un mot de passe qu’il fallait donner à la sentinelle pour pénétrer dans l’enceinte du château de la ville. Ce mot ayant été éventé, des habitants parvinrent à s’infiltrer et à permettre aux troupes de Robert de Bruce de donner l’assaut à l’intérieur de la place forte pour y exterminer la garnison anglaise.

L’usage de mots de passe en français à Aberdeen à cette époque semble presque aller de soi. L’Écosse est dominée par les barons normands qui ont soumis l’Angleterre.

Les mots de passe utilisés dans les places fortes, sous le contrôle de leur puissance, doivent leur être intelligibles. Ils sont de préférence en ancien français (dit anglo-normand par commodité), langue qui fut celle des souverains d’Angleterre de Guillaume le Conquérant (1028 -1087) jusqu’à Henri IV (1399–1413).

Cette langue, on le sait, Robert de Bruce et William Wallace la parlaient. L’existence même de l’Auld Alliance « Ancienne Alliance » entre les royaumes d’Écosse, de France et de Norvège aux dépens de celui d’Angleterre, témoigne de liens étroits entre ces couronnes. Cette alliance que certains auteurs font remonter au huitième siècle, Robert de Bruce la renouvela lors du traité de Corbeil en 1326.

Rien d’étonnant à ce que le mot de passe « bon accord » ait pu être capté et compris de tel ou tel habitant lettré d’Aberdeen.

Cela dit, aucune trace ne subsiste de documents d’époque relatant ce que la légende soutient. La plus ancienne énonciation de l’expression « bon accord » remonte à 1430, soit 120 ans après le prétendu siège du château. Il n’est nulle part fait mention de mot de passe.

Quoi qu’il en soit, la devise « Bon Accord » se rencontre encore de nos jours à Aberdeen. Il ornemente des murs et des enseignes de la cité.

Le nom de la municipalité rurale saskatchewannaise Ituna-Bon Accord N° 246 perpétue aujourd’hui les termes de cette devise accolés au nom d’une communauté de la municipalité, Ituna.

Quant au nom du hameau albertain, il aurait été emprunté à celui de l’une des premières fermes de la localité, celle d’Alex Florence originaire de la région d’Aberdeen.

Retenons aussi qu’un descendant de Robert de Bruce, James Bruce, aussi connu sous le nom Lord Elgin, a été gouverneur général de la colonie du Canada-Uni de 1847 à 1854.

1. Filleadh mhòr ou grand kilt. Les kilts ne connurent la faveur des Écossais qu’à compter du 16e siècle. Wallace n’en porta jamais. Quant au bleu sur le visage pour effrayer l’ennemi, c’est le contraire. Cet usage disparut longtemps avant les événements évoqués dans ce film que j’aime bien, mais qui, au demeurant, est un festival d’anachronismes. « Pour Hollywood qu’importe le flacon pourvu que le public ait l’ivresse » eut pu dire de Musset.

 

Imprimer
23425
 

Carol LéonardCarol Léonard

Autres messages par Carol Léonard
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top