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Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan

Ça décolle pour la Saskatchewan

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Les autorités aéroportuaires de Regina  Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.

Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du...

Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du...

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Lundi 29 septembre 2014 le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé la nomination de madame Maggy Bougie à titre de coordonnatrice en communications/marketing au sein de l’organisme. C’est le 23 septembre dernier que Maggy est entrée en fonction. 

Êtes-vous business? Êtes-vous business?

Êtes-vous business?

Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement...
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Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan

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Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre...
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Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon

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Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,...
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Square One Square One

Square One

Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et...
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La coopération au-delà des coopératives

Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Jean-Pierre Picard

La loi, l’ordre et les femmes autochtones

À 15 ans, Tina Fontaine avait fui son centre d’accueil à Winnipeg et son corps a été retrouvé quelques jours après, enveloppé dans un sac en plastique, dans la Rivière Rouge. Elle a pu être identifiée grâce à un tatouage dédié à son père, battu à mort par deux hommes en 2011. Son meurtre est venu nourrir les tristes statistiques qui établissent que les femmes autochtones représentent 16% des assassinats de femmes au pays alors qu’elles ne constituent que 4% de la population canadienne. En Saskatchewan, les femmes autochtones comptent pour 55 % des victimes d'homicide -- le plus haut taux au pays.

Lors de son passage au Yukon, le Premier ministre canadien, Stephen Harper, s’est fait questionner sur la pertinence d’une commission d’enquête sur le sujet de la violence faite aux femmes autochtones. Les chefs autochtones ainsi que des premiers ministres provinciaux, dont Brad Wall de la Saskatchewan, réclament ouvertement une telle enquête depuis quelque temps. Le premier ministre Harper a déclaré qu’il ne s’agissait pas ici d’un « phénomène sociologique » mais d’un problème de criminalité, que c’était le rôle de la police de s’en occuper.

Suite à ses déclarations, monsieur Harper s’est fait varloper dans les médias un peu partout au pays. Le titre de l’éditorial du Yukon News est sans équivoque : « Stupidity outbreak mars Harper’s visit ».

Pourtant, en mars 2011, le Comité permanent de la condition féminine de la Chambre des communes a publié son rapport Un cri dans la nuit : un aperçu de la violence faite aux femmes autochtones qui faisait suite à une vaste consultation nationale. Ce document établit clairement que le Canada abrite un lourd problème social qui dépasse largement la simple criminalité. Que le premier ministre fasse fi du contenu de ce rapport auquel une trentaine de députés ont contribué dépasse l’entendement et démontre un entêtement qui augure mal pour les jeunes femmes autochtones du pays. 

Cette position du premier ministre reflète la vision de la loi et l’ordre qu’il a pour le Canada. L’année même de la publication d’Un cri dans la nuit…  son gouvernement annonçait un plan de plusieurs centaines de millions pour augmenter la capacité d’accueil des prisons canadiennes. Bref, pourquoi faire de la prévention en se penchant sur les causes du problème quand on peut adopter une solution carcérale à l’américaine?  Ça évite de devoir faire face aux vrais problèmes de notre société canadienne, tel le racisme, la pauvreté, l’exclusion.

 

Extraits du rapport du Comité permanent de la condition féminine : Un cri dans la nuit : un aperçu de la violence faite aux femmes autochtones.

Le Comité a appris que le racisme systémique et institutionnalisé continue de limiter la capacité des femmes autochtones de profiter des occasions offertes aux autres Canadiens… 

S’il y a quelque chose de plus choquant que la violence même, c’est le silence dans lequel se perpétue cette violence…

Des témoins ont dit au Comité qu’il fallait modifier la façon dont on enseignait l’histoire dans le système d’éducation principal et offrir une formation continue concernant les Autochtones à tous les fournisseurs de services … 

“Depuis de nombreuses années, nous tentons d'obtenir du financement pour établir un refuge pour femmes et enfants de la région relevant du Grand conseil, mais nous nous sommes heurtés à de nombreux écueils et n'avons pu obtenir de fonds.”

Témoignage de Shirley Henderson, présidente, Commission des femmes du Grand conseil de Prince Albert, Saskatchewan

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