Un projet de piégeage du carbone lancé en Saskatchewan attire l'attention Un projet de piégeage du carbone lancé en Saskatchewan attire l'attention 4 octobre 2014 22561 Saskpower a lancé son projet de piégeage et stockage du dioxyde de carbone, présenté comme le premier programme de la sorte à échelle commerciale au monde.
Ça décolle pour la Saskatchewan Ça décolle pour la Saskatchewan 3 octobre 2014 22511 Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Maggy Bougie, nouvelle coordonnatrice en communications / marketing du... Lundi 29 septembre 2014 le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) a annoncé la nomination de madame Maggy Bougie... 2 octobre 2014 29659
Êtes-vous business? Êtes-vous business? Le sujet de cette première formation d'une série de quatre, animée par le conseiller en développement... 2 octobre 2014 42104
Ententes Canada – Saskatchewan Ententes Canada – Saskatchewan Le 25 août dernier, le ministre de l’Emploi et du Développement social, l’honorable Jason Kenney, et le ministre... 4 septembre 2014 26013
Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le bilinguisme est un atout pour le commerce national et international Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) est heureux d’annoncer sa... 23 août 2014 29009
Tourisme en français auYukon Tourisme en français auYukon Reconnu pour ses larges vallées lumineuses et fleuries ainsi que ses routes panoramiques dans une grande nature dépouillée,... 26 juillet 2014 28990
Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est Le gagnant du prix BRAVO bénévoles 2014 est C’est dans une belle ambiance que la remise du 4e prix BRAVO bénévoles s’est déroulée, le samedi 14 juin... 19 juin 2014 41259
Square One 19 juin 2014 Square One Un nouveau centre de services et d’informations pour les entrepreneurs de la Saskatchewan a vu le jour. Il s’appelle Square One, et c’est assez rare pour le souligner : tous les agents y sont bilingues!
La coopération au-delà des coopératives 19 juin 2014 La coopération au-delà des coopératives Créé en 1947 pour soutenir le développement de coopératives francophones en Saskatchewan, le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan s’est adapté au fil des ans pour devenir un instrument de développement économique qui dépasse largement le modèle coopératif. C’est le constat qui est ressorti de...
Estelle Bonetto / 1 novembre 2021 / Catégories: CCF - Conseil culturel fransaskois, Arts et culture, Littérature, Éducation Jean Féron : à la découverte d’un trésor bien caché Jean Féron Crédit : Guide pédagogique du CCF Le Conseil culturel fransaskois (CCF) continue sur sa lancée en publiant un troisième guide pédagogique à destination des jeunes de 6e, 7e et 8e années. Le nouveau volet se consacre cette fois à Joseph-Marc Lebel, alias Jean Féron, l’un des joyaux les plus méconnus de la littérature francophone de l’Ouest. Après Joe Fafard et Carmen Campagne, deux figures incontournables de la culture artistique de la Saskatchewan, l’un en sculpture et l’autre en chanson, c’est au tour de la littérature fransaskoise de retrouver ses lettres de noblesse. L’ « Alexandre Dumas du Canada » Le roman La Métisse est l’un des livres les plus connus de Jean Féron. Crédit : Courtoisie de Marguerite Tkachuk Auteur prolifique, Jean Féron compte à son actif une quarantaine de romans, de récits et de pièces de théâtre, écrits à partir de 1918, soit la date de parution de son premier roman, jusqu’à sa mort, en 1955. Son goût pour le drame historique, son côté rocambolesque et rebondissant, ainsi que sa prodigieuse productivité lui ont valu le surnom pour le moins flatteur d’ « Alexandre Dumas du Canada ». Pourtant, comme le souligne Katrine Deniset, qui a travaillé à la rédaction et à la conception créative du guide, et elle-même auteure, ce n’est pas forcément à travers ses œuvres que les gens, surtout les jeunes, vont découvrir l’écrivain. « Je crois qu’il est plus intéressant de découvrir Jean Féron comme personnage littéraire et historique. Les jeunes ne vontpas tomber en amour avec ses livres, mais plutôt avec sa vie », estime Katrine Deniset. Les jeunes vont tomber en amour avec sa vie Dépassé, mais encore d’actualité Le style littéraire de Jean Féron a sans doute mal vieilli à travers les âges, marqué des traces de son époque. Il offre malgré tout un véritable plongeon dans un temps ponctué par des thèmes tels que la colonisation, les conflits linguistiques entre francophones et anglophones, les mariages mixtes, l’industrialisation et le patrimoine francophone de l’Ouest. Katrine Deniset précise que certains des propos et perspectives de Jean Féron, notamment dans un de ses livres les plus célèbres, La Métisse, doivent être analysés à la lumière de « son point de vue d’homme blanc de l’époque », donc à prendre avec un certain recul et une pensée critique. L’écrivaine franco-manitobaine compare « le cas Féron » à celui de la non moins célèbre Gabrielle Roy. « Je trouve qu’il est important de situer les auteurs dans le contexte historique et social de leur époque, d’apprendre à les connaître avant de plonger dans leurs œuvres. » Il est important de situer les auteurs dans le contexte historique et social de leur époque. Populaire au Québec Né aux États-Unis en 1881, élevé au Québec, Jean Féron, de son nom de plume, a pris la route de la Saskatchewan en 1908 où il a fondé une famille. C’est à Zenon Park que commencera sa carrière d’écrivain et que s’achèvera sa vie en 1955. Il gardera de forts liens avec le Québec et c’est dans cette province qu’il connaîtra le plus de succès. En 1918, il publiera ainsi son premier roman aux éditions Édouard Garand de Montréal. Une célébrité passagère mais qui refait maintenant surface dans l’Ouest canadien : « Il n’était pas très connu par la population, peut-être plus par la génération de mon père, témoigne Marguerite Tkachuk. C’était un ermite, les gens ne savaient pas qu’il était un grand écrivain ! », s’exclame celle qui travaille pour l’Association fransaskoise de Zenon Park. Cette dernière évoque également les moments difficiles que Jean Féron a vécus dans l’Ouest, notamment la difficile adaptation de cet homme de lettres qui, n’étant pas fait pour les travaux de la terre, ne pouvait subvenir aux besoins de sa famille avec les maigres revenus que lui rapportait la vente de ses livres. Une grande révélation Si « le secret Jean Féron » a été si bien gardé pendant des décennies, Marguerite Tkachuk se réjouit du regain de popularité que « le nouvel Alexandre Dumas fransaskois » semble susciter. « Plusieurs membres de sa parenté vivent encore à Zenon Park, comme son fils, des petits-enfants et même des arrière-petits-enfants. Son histoire apporte beaucoup d’importance à notre communauté. De penser que ce grand écrivain habitait chez nous et que ses descendants sont encore là, c’est vraiment incroyable ! Ce sont des personnages comme lui qui ont contribué à la francophonie dans l’Ouest et c’est important de les reconnaître », souligne-t-elle. La sortie du guide pédagogique orchestré par le CCF marque les débuts d’une longue épopée pour la communauté. À l’image de cet auteur hors du commun qui aura consacré et sacrifié sa vie entière à ses écrits, plusieurs projets sont en branle pour raviver la mémoire collective et davantage ancrer le personnage dans le paysage patrimonial. « Il y a encore beaucoup de choses méconnues à son sujet, mais la communauté aimerait lui rendre hommage avec un site web, une exposition en partenariat avec l’école, et même un parc historique », précise Marguerite Tkachuck. Un portrait de l’artiste est également prévu. Le bricoleur de livres Comme le relate la résidente de Zenon Park, l’une des particularités de Jean Féron était « qu’il écrivait ses livres à la main, sur tout ce qu’il pouvait trouver, comme du carton ». Katrine Deniset s’est d’ailleurs inspirée de cette anecdote pour tisser la trame du guide pédagogique qui allie réflexions et apprentissages en action. Dans l’exercice créatif, les jeunes sont ainsi invités à créer de toutes pièces leurs propres livres, comme l’aurait fait Jean Féron avec les moyens du bord. « C’est difficile de donner une voix et une renaissance à quelqu’un d’aussi solitaire et j’ai voulu donner aux jeunes cette occasion de plonger dans son univers de façon très concrète », explique l’auteure embauchée par le CCF. Les jeunes Fransaskois devront donc mettre la main à la pâte pour imaginer la vie de cet auteur qui a porté toute sa vie le poids des mots sur ses épaules, ouvrant la voie à la littérature fransaskoise. Imprimer 14852 Balises: guide pédagogique du CCFJean Féron Estelle BonettoEstelle Bonetto Autres messages par Estelle Bonetto Contacter l'auteur Articles connexes Jean Féron renaît dans la fierté de ses héritiers Révéler nos racines avec un nouveau guide pédagogique Les jeunes invités à entrer dans l’Atelier de Joe Fafard Comments are only visible to subscribers.