Fonds l'Eau vive banniere
Close
Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

27121

Après avoir aidé 30 municipalités dans leur virage écologique, le Conseil des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) partagera son expertise avec une quarantaine d’administrations locales de l’Ouest. Le mouvement s’étend aussi au Nouveau-Brunswick. 

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

27663
Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?
RSS
Première7891011131516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Cinq ans d’aventure dans le ciel du Grand Nord

Cinq ans d’aventure dans le ciel du Grand Nord

Auteur: Dominique Liboiron/6 décembre 2023/Catégories: Société, Voyages, Chroniques, Aventure et plein air

Certains emplois sont plus dangereux que d’autres. Les pilotes dans le Grand Nord prennent d’énormes risques à voler dans des conditions extrêmes. Dominique Prinet, lui, a survécu à de nombreux incidents qui ont mis en péril sa vie. Il les décrit dans ses mémoires, intitulées Pilote du bout du monde

J’ai pris connaissance du livre cet automne. Le 25 septembre, M. Prinet était l’invité du Centre de la langue française à l’Université de Lethbridge et il nous a fait part de ses péripéties captivantes.

Originaire de Paris, M. Prinet a vécu dans l’Arctique de 1967 à 1971. À la suite de sa présentation, je lui ai demandé ce qui l’avait poussé à venir au Canada.

Le pilote m’a répondu qu’il venait d’une vieille famille en France dont l’histoire remonte à 500 ans. Il a décrit sa famille comme sévère et académique. Jeune homme, il devait toujours être le premier à l’école. Il trouvait cette rigidité intolérable et a décidé de venir au Canada à l’âge de 28 ans, non par intérêt, mais par fuite.

Une vie dans les nuages

Dans le Grand Nord, l’aventurier dit avoir découvert l’ouverture d’esprit des Canadiens. Il souligne que cette liberté de pensée, en opposition à la rigidité qu’il avait connue en France, était ce dont il avait besoin.

Image
Photo : Dominique Liboiron Son livre est disponible en anglais et en français.

En revanche, son pays natal l’a bien préparé au climat rude de l’Arctique canadien. Né en 1939, il m’a expliqué que la France d’après-guerre était un pays de froid et de faim, imposant à ses citoyens des leçons de vie rudes. Cet héritage, M. Prinet en est convaincu, lui a inculqué la capacité de persister dans le Grand Nord, sans laquelle il ne serait pas en vie aujourd’hui.

M. Prinet a demandé que j’inclue un message aux jeunes qui se sentent désespérés ou qui manquent de direction. Il leur dit de ne pas avoir peur de tourner la page et de repartir avec enthousiasme comme il l’a fait dans l’Arctique. M. Prinet a répété « avec enthousiasme », ce qui laisse sous-entendre qu’il croit qu’un nouveau début est une question d’attitude.  

Après qu’il a gracieusement signé ma copie de son livre, j’ai commencé à le lire et j’y ai découvert un auteur qui sait voir et exprimer l’humour des situations au cours desquelles il a failli mourir. Voilà une habileté rare qui force l’admiration.

Un autre atout du livre, les photos. Elles sont splendides. M. Prinet les a prises avec un appareil photo Nikon, qu’il a soigneusement gardé au chaud, et du film à diapositive qui transmet des couleurs vives.

Au niveau des failles, le vocabulaire est de France, ce qui est tout à fait naturel, mais M. Prinet décrit des objets avec des mots qui ne s’emploient pas au Canada, tels que fût et péniche à la place de baril et barge.

De plus, j’aurais voulu qu’il nous décrive mieux sa croissance. Dans l’introduction, M. Prinet nous dit qu’il a acquis sa confiance en soi au Canada, mais une description plus profonde de son cheminement aurait été intéressante.  

Néanmoins, je suggère le livre. D’autant plus que Noël approche et Pilote du bout du monde serait un cadeau apprécié par ceux qui aiment lire au sujet du Grand Nord, de la survie ou de l’aviation.

Imprimer

Nombre de vues (11518)/Commentaires ()

Dominique Liboiron

Dominique Liboiron

Autres messages par Dominique Liboiron
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

Actualité économique

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4774
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
6243
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5601
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5637
RSS
12345678910Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top