Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer 11 décembre 2014 25794 Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?
Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... 4 décembre 2014 23428 Grâce à des investissements considérables du secteur privé au sein de l’économie, ses salaires élevés et son taux de chômage largement inférieur à la moyenne nationale, l’Ouest canadien offre des perspectives de carrières intéressantes.
Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans Bouquinerie Gravel : Sur la route depuis plus de 20 ans Quand s’en vient le temps des fêtes, on cherche des cadeaux originaux. A l’heure des tablettes, des jeux vidéos, des DVD... 26 novembre 2014 29755
Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill... Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill... Cette année, c’est l’entreprise saskatchewanaise Over the Hills Orchards qui s’est vu remettre le prix pour la... 20 novembre 2014 26796
Lauriers de la PME 2014 : Dévoilement des entreprises finalistes Lauriers de la PME 2014 : Dévoilement des entreprises finalistes Ottawa – Le RDÉE Canada a divulgué le nom des 29 entreprises finalistes du concours des Lauriers de la PME 2014. Le... 16 octobre 2014 18043
Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois Thomas Chevalier : Jeune entrepreneur fransaskois Employé de la société d’État Financement agricole Canada (FAC), Thomas Chevalier poursuit conjointement le... 16 octobre 2014 26532
L'économie crée 74 100 emplois en septembre; le taux de chômage recule... L'économie crée 74 100 emplois en septembre; le taux de chômage recule... OTTAWA _ Le marché canadien de l'emploi a rebondi en septembre en créant 74 100 nouveaux postes, faisant reculer le taux de... 13 octobre 2014 25200
Un forum économique tourné « VERT » l’avenir Un forum économique tourné « VERT » l’avenir Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a tenu un forum économique à l’hôtel Ramada de Regina les... 9 octobre 2014 25170
4 octobre 2014 Un projet de piégeage du carbone lancé en Saskatchewan attire l'attention Saskpower a lancé son projet de piégeage et stockage du dioxyde de carbone, présenté comme le premier programme de la sorte à échelle commerciale au monde.
3 octobre 2014 Ça décolle pour la Saskatchewan Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse / 19 avril 2023 / Catégories: Cité universitaire francophone, Société, Autochtones / Métis L’auto-autochtonisation, ou quand l’ascendance autochtone est détournée Le 4 avril dernier à la Rotonde de la Cité universitaire francophone, le professeur Darryl Leroux a lancé son livre Ascendance détournée : quand les Blancs revendiquent une identité autochtone. En abordant les enjeux de l’appropriation de l’identité métisse et autochtone, l’universitaire a ainsi décrypté le concept d’auto-autochtonisation. Professeur en sociologie à l’Université d’Ottawa, Darryl Leroux travaille sur les dynamiques du racisme et du colonialisme depuis près de vingt ans. Depuis plusieurs années, l’intellectuel se penche sur le phénomène grandissant de l’auto-autochtonisation. « Il y a de plus en plus de personnes blanches qui s’identifient comme Autochtones, sans avoir de reconnaissance officielle », avance le spécialiste. Ce mouvement serait davantage populaire au Québec, au Nouveau-Brunswick, en Nouvelle-Écosse et sur la côte est des États-Unis selon le professeur : « L’Ouest canadien n’est pas épargné, mais c’est plus rare, entre autres dû à la forte présence des Premières Nations. » Une ascendance détournée Selon le chercheur, plus de 10 millions de personnes au Canada ont un ancêtre lointain autochtone. « On parle de lignées très lointaines, d’environ dix générations. » Lors de ses études, Darryl Leroux a retenu trois mécanismes distincts que les personnes blanches utilisent pour retrouver des ancêtres qui seraient autochtones. « Le premier mécanisme le plus utilisé est celui d’ascendance linéaire, c’est-à-dire lorsque tu cherches les parents de tes parents et de tes grands-parents, etc., dans une lignée généalogique. » L’ascendance ambitieuse est la deuxième technique utilisée. « Encore une fois, tu remontes dans le passé, mais ce qui est différent et intéressant c’est que l’ancêtre revendiqué est un ancêtre européen, mais dont l’identité est transformée pour être autochtone. » Le dernier mécanisme est celui de l’ascendance latérale. « On commence en linéaire, puis on bifurque vers la droite ou la gauche pour par exemple affirmer que le petit cousin était marié à la tante de Louis Riel. C’est une technique assez créative, et si vous pensez que j’exagère, j’ai vu des exemples de revendications assez créatifs. » Des données qui ne collent pas Le professeur explore plusieurs forums de généalogie pour identifier les mécanismes individuels de l’auto-autochtonisation. « Ce qu’il est intéressant de constater, c’est que ce sont presque toujours les mêmes femmes qui sont revendiquées, et pour plusieurs identités. Une même personne peut être utilisée pour revendiquer une identité métisse, algonquine, innue, etc. » Les trois femmes qui ressortent le plus dans les forums de généalogie portent les noms de Marie Sylvestre, Marie Miteouamegoukwe, Marguerite Pigarouiche ou « Femme nipissing », toutes les quatre nées entre 1600 et 1650. « J’ai estimé que Marie Sylvestre aurait environ 2 millions de descendants et que ces quatre femmes ensemble en auraient environ 3 à 4 millions. Ce qui veut dire que des millions de personnes pourraient se revendiquer Autochtones aujourd’hui au Canada si on suit cette logique avec ces quatre femmes seulement », ponctue le chercheur. Pourquoi s’auto-autochtoniser ? « C’est étrange, car on ne voit pas de gens qui revendiquent avoir des racines anglaises, donc ça nous parle de la tendance politique du moment », exprime Darryl Leroux. Toujours selon l’auteur du livre Ascendance détournée, qui deviendra professeur agrégé à l’École d’études politiques de l’Université d’Ottawa au mois de mai, il y aurait un mouvement de chasseurs et de pêcheurs qui s’auto-autochtonisent. « Il semble y avoir des stratégies politiques pour s’opposer à des recours territoriaux des Premières Nations », entrevoit-il au vu de ses analyses de procédures judiciaires entamées par des associations dites métisses qui visent des droits de chasse et pêche sur divers territoires. « Et cela même au détriment des autres groupes autochtones déjà présents », ajoute-t-il. Le chercheur rappelle que, peu importe la motivation, lorsqu’une personne change son identité c’est qu’elle est à la recherche d’un avantage quelconque, soit monétaire, social, ou culturel. « Il y a aussi un petit pourcentage de ces gens qui croit honorer ses ancêtres et qui pense qu’il est en train de faire une bonne chose », regrette le conférencier. Malgré tout, ce mouvement qui prend de l’ampleur ne connaîtrait pas souvent de dénouements positifs auprès des instances gouvernementales. « Ce n’est pas un mouvement qui fonctionne bien, se félicite Darryl Leroux. Pour le moment, les procédures judiciaires des organismes et individus qui revendiquent une soudaine identité métisse ou autochtone ont toutes échoué. » Le livre de Darryl Leroux Ascendance détournée : Quand les Blancs revendiquent une identité autochtone est disponible sur le site de la maison d’édition Prise de parole. Imprimer 4000 Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.PresseMarie-Lou Bernatchez Autres messages par Marie-Lou Bernatchez – IJL-Réseau.Presse Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.