Fonds l'Eau vive banniere
Close
Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

27084

Après avoir aidé 30 municipalités dans leur virage écologique, le Conseil des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) partagera son expertise avec une quarantaine d’administrations locales de l’Ouest. Le mouvement s’étend aussi au Nouveau-Brunswick. 

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

27648
Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?
RSS
Première7891011131516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

L’aquaponie : l’agriculture du futur ?

Fraises
Des fraises cultivées en aquaponie
Crédit : Shawn Ang / Unsplash

Après plus d’un an à porter des joggings et des pulls larges, et voyant le rythme effréné de la vaccination, je commence sérieusement à paniquer à l’idée de retrouver ma pleine liberté. Il est l’heure de retrouver la forme physique et de faire place nette dans le frigo ! C’est donc au hasard d’une rencontre avec une laitue que je suis tombé sur ce mot : « hydroponie ». Derrière ce terme se cache peut-être l’avenir de notre agriculture.

L’hydroponie est un système de culture qui fonctionne sans terre, les plantes étant placées sur un substrat inerte et neutre, et irriguées par une eau enrichie en un système nutritif minéral et organique comme celui qu’apporte naturellement la terre.

Si le processus paraît futuriste, il est en fait vieux comme le monde. Les jardins suspendus de Babylone, l’une des sept merveilles du monde antique, sont la preuve que les cultures hors sol existent au moins depuis le 6e siècle avant notre ère.

Bon pour la planète

Les avantages écologiques sont indéniables : aucune pollution nutritionnelle n’est rejetée dans l’environnement, les besoins en éléments nutritifs sont plus faibles et l’absence de sol permet de ramener l’agriculture en ville. 

Mieux encore, la réduction des besoins en eau est considérable. On estime que la consommation serait jusqu’à 97 % moins gourmande en eau qu’avec l’agriculture traditionnelle. Un avantage indéniable quand on sait que l’accès à l’eau sera l’un des plus grands défis que l’espèce humaine devra affronter ces prochaines années. Un véritable or bleu dont l’entrée à la bourse de Chicago en tant que denrée commerciale le 7 décembre dernier n’annonce rien de bon.

Si plusieurs fermes hydroponiques ont vu le jour au Canada, les capitaux nécessaires pour que ces techniques soient opérationnelles au niveau industriel dissuadent de nombreux agriculteurs à franchir le pas. En outre, malgré des bienfaits écologiques indiscutables, les consommations électriques importantes ainsi que l’utilisation d’engrais minéraux chimiques laissent une empreinte dans l’environnement.

Des plantes et des poissons

Et si la solution était tout naturellement de lier deux systèmes déjà existants : la culture hydroponique et l’aquaculture ? C’est ce qui s’appelle l’aquaponie. Un système fermé qui  unit la culture de la plante et l’élevage des poissons pour une technologie innovante et très écologique. 

Les excréments des poissons servent d’engrais aux plantes qui, à leur tour, vont purifier l’eau des poissons. Pour que la symbiose ait lieu, un élément capital est obligatoire : la filtration biologique qui sert de support à des bactéries qui transforment l’ammoniac en nitrate non toxique assimilable par les plantes. En absorbant le nitrate, les plantes vont purifier l’eau qui pourra alors retourner dans le bassin des poissons, et ainsi de suite. 

Une installation écologique vertueuse qui peut trouver sa place aussi bien chez des particuliers que chez des industriels comme l’entreprise Campbell Greenhouses installée à Annaheim, en Saskatchewan, qui propose des légumes et des fleurs issus de l’aquaponie.

Imprimer
12354

Emmanuel MassonEmmanuel Masson

Autres messages par Emmanuel Masson
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top