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Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... 4 décembre 2014 23405 Grâce à des investissements considérables du secteur privé au sein de l’économie, ses salaires élevés et son taux de chômage largement inférieur à la moyenne nationale, l’Ouest canadien offre des perspectives de carrières intéressantes.
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Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill... Lauriers de la PME: L'entreprise saskatchewannaise Over the Hill... Cette année, c’est l’entreprise saskatchewanaise Over the Hills Orchards qui s’est vu remettre le prix pour la... 20 novembre 2014 26760
Lauriers de la PME 2014 : Dévoilement des entreprises finalistes Lauriers de la PME 2014 : Dévoilement des entreprises finalistes Ottawa – Le RDÉE Canada a divulgué le nom des 29 entreprises finalistes du concours des Lauriers de la PME 2014. Le... 16 octobre 2014 18008
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Un forum économique tourné « VERT » l’avenir Un forum économique tourné « VERT » l’avenir Le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a tenu un forum économique à l’hôtel Ramada de Regina les... 9 octobre 2014 25107
4 octobre 2014 Un projet de piégeage du carbone lancé en Saskatchewan attire l'attention Saskpower a lancé son projet de piégeage et stockage du dioxyde de carbone, présenté comme le premier programme de la sorte à échelle commerciale au monde.
3 octobre 2014 Ça décolle pour la Saskatchewan Les autorités aéroportuaires de Regina Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.
Lucas Pilleri / 14 mars 2020 / Catégories: 2020, Société, Immigration Ancien réfugié, Santos Ramos a trouvé son havre de paix à Prince Albert PRINCE ALBERT - Santos Ramos a fui un pays en guerre pour trouver la paix et la liberté au Canada. Du Salvador à Prince Albert en Saskatchewan, il a quitté la chaleur tropicale pour le froid des Prairies. Mais, comme pour beaucoup de réfugiés, sa vie aura connu un nouveau départ. Le parcours de Santos Ramos est atypique. Né au Salvador, il est arrivé en Saskatchewan en 1990 à l’âge de 35 ans. S’il a quitté son pays natal, c’est qu’il n’avait pas le choix. « C’était la guerre civile. Je suis parti au Guatemala dans les années 1980. Puis j’ai pu faire une demande depuis le Guatemala pour venir au Canada », raconte-t-il. Canada, Suède, Australie : Santos a considéré plusieurs options pour s’évader de son pays en crise. Il atterrira finalement à Prince Albert en Saskatchewan, où il rencontrera son épouse, Sylvie Charpentier. Il y passera un an avant de partir en Alberta, puis à Montréal où il restera 11 ans. Ce sera l’occasion pour lui d’apprendre le français. « J’aime beaucoup la langue française », répète-t-il plusieurs fois. Il revient en Saskatchewan en 2003, toujours à Prince Albert, où il vit depuis avec sa compagne et ses enfants. Une nouvelle vie Comme pour beaucoup de réfugiés, le Canada a changé la vie de Santos Ramos. « Le Canada m’a apporté la paix », dit-il. À ses enfants, il raconte parfois l’histoire de ses origines : « Je leur explique ma situation là-bas et ils comprennent. » Il est d’ailleurs déjà retourné au Salvador avec son épouse et sa fille pour rendre visite à sa mère. « Ma fille était contente parce que tous les fruits étaient par terre, comme les mangues, les bananes, les papayes, les ananas… » S’il travaille aujourd’hui pour Superstore, l’un de ses passe-temps favoris est la photographie. Il aime prendre des clichés d’expositions dans la bibliothèque de Prince Albert et couvrir les événements de la francophonie locale. Sa femme travaille d’ailleurs à la Société canadienne-française de Prince Albert. Son travail de photographe aide ainsi à la visibilité de l’organisme : « J’aime que tout le monde connaisse la Société française. Tout le monde voit mes photos sur Facebook », se réjouit-il. Cette passion est aussi l’occasion pour lui de côtoyer les Fransaskois de sa région. « J’aime beaucoup pratiquer mon français avec tout le monde. Au Superstore, je travaille avec beaucoup de clients d’Afrique qui parlent français », indique Santos. Le photographe prend part à de nombreuses activités communautaires en français. « On va voir des films français à la bibliothèque et, chaque mois, un vendredi, il y a un 5 à 7. Je me sens bien dans cette communauté. Il y a beaucoup d’histoire avec Batoche et Louis Riel, et j’aime beaucoup parler le français », dit-il. Au fil des ans, Santos est devenu l’un des défenseurs du fait français : « Je veux que tout le monde s’intéresse à la langue française et à l’histoire. Les francophones ont beaucoup souffert. J’aimerais que ce soit une société avec de l’égalité dans le langage, que tout le monde ait les mêmes opportunités », avance-t-il. L’amour des langues Si la langue française revêt un caractère particulier pour Santos, ce n’est pas la seule qu’il côtoie. « Ma fille parle quatre langues et mon garçon en parle trois », précise-t-il avec fierté. Sa fille de 26 ans parle espagnol, anglais, français, allemand et italien. Son fils de 12 ans, lui, parle français, anglais et pratique l’espagnol. Tous deux ont suivi l’école en français et le petit dernier est en immersion à l’école Sainte-Anne à Prince Albert, un choix d’éducation important pour Santos : « Le monde est plus ouvert quand on parle différentes langues », estime-t-il. La famille de Ramos fait ainsi partie de ces familles qui manient plusieurs langues à la maison : « Je parle espagnol avec mes enfants et ma femme. Mes enfants parlent anglais et ma femme parle français », explique-t-il. Santos enseigne lui-même sa langue natale, l’espagnol, depuis plusieurs années au centre culturel de Prince Albert. « Il y a beaucoup de monde qui vient dans mes classes, se réjouit-il. Des avocats, des professeurs, des infirmiers. » Jusqu’à une quinzaine de personnes assistent à ses cours inspirés par sa culture natale. « J’utilise de la musique espagnole », ajoute-t-il, heureux de pouvoir partager des pans de la culture salvadorienne. Santos a encore un oncle de 99 ans qui vit au Salvador. Si la distance avec la famille restée au pays est toujours un défi, il ne regrette pas son départ. Car c’est à Prince Albert qu’il a trouvé son havre de paix. Et côté températures, la chaleur tropicale troquée pour l’hiver des Prairies ne le dérange pas : « L’humain s’adapte à n’importe quoi ! », lance-t-il. Imprimer 17250 Balises: Santos Ramos Lucas PilleriLucas Pilleri Autres messages par Lucas Pilleri Contacter l'auteur Comments are only visible to subscribers.