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Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

Économie verte: 960 000 $ à six municipalités de l’Ouest

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Après avoir aidé 30 municipalités dans leur virage écologique, le Conseil des municipalités bilingues du Manitoba (CDEM) partagera son expertise avec une quarantaine d’administrations locales de l’Ouest. Le mouvement s’étend aussi au Nouveau-Brunswick. 

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

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Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Vente de la CCB : réveillez-moi quelqu’un…

Des gens ont marché dans la rue. Rien de bien neuf dans cette nouvelle. Sauf que cette fois ils ont marché pour dénoncer le projet de loi antiterroriste C-51 qui engage le pays dans une pente dangereuse. Une loi qui pose les premières restrictions sur des libertés qui nous permettent justement de descendre dans la rue.

Mais ce n’est pas de cela dont je veux vous parler. Je veux aborder la vente récente de la Commission canadienne du blé (CCB) à une compagnie contrôlée par des intérêts saoudiens et américains. Petit rappel pour les nouveaux venus : la CCB a été mise sur pied par le gouvernement en 1935 pour faire la commercialisation du blé et de l’orge pour les agriculteurs. C’était le plus gros vendeur de blé et d’orge au monde avec un chiffre d’affaire de 5,2 milliards$ en 2010. La Commission agissait comme agent de commercialisation pour 75 000 céréaliculteurs, petits et grands. 

Les Américains n’aimaient pas la CCB et l’avait traînée, sans succès, devant le tribunal de l’ALÉNA (Accord de libre échange nord-américain). Monsanto n’aimait pas la CCB qui avait organisé, de 2001 à 2004, un mouvement de rejet par les agriculteurs canadiens du blé génétiquement modifié. Seuls les fermiers, surtout les petits, semblaient aimer la CCB.

Mais voilà, coup de théâtre en 2012 : le Gouvernement Harper adopte une loi qui met fin au monopole de la CCB, malgré un plébiscite qui confirme un soutien majoritaire des fermiers à son maintien. 

Cette loi demandait la privatisation de la CCB d’ici 2017.  Et bien c’est chose faite, le contrôle de la Commission canadienne du blé vient d’être remis à l’entreprise G3, qui, je le répète, regroupe des intérêts américains et saoudiens, en échange d’une promesse d’investissements de 250 millions $. 

Pourtant, en 2011, 3 000 fermiers canadiens qui désiraient se porter acquéreur de la Commission avaient fait une offre qui se situait entre 250 et 300 millions $. Curieusement, cette offre a été rejetée sans aucune explication.

Revenons un moment aux manifestants de mon premier paragraphe, car il y a un lien. D’un côté on veut nous imposer un projet de loi qui va empiéter sur nos libertés individuelles, tout ça au nom de la lutte au terrorisme; de l’autre, on vend un pilier de l’économie des Prairies à un conglomérat dont fait partie l’Arabie Saoudite, un pays où les femmes n’ont même pas le droit de conduire et où les droits humains sont une farce. 

Et surtout, comment faire abstraction du fait des groupes et groupuscules terroristes trouvent leur financement dans les pétrodollars saoudiens?

Pour reprendre les propos du député NDP de Winnipeg, Pat Martin, « Has the minister lost his freaking mind? » Autrement dit : réveillez-moi quelqu’un. 

Je veux bien accepter que l’on vive dans une économie qui se joue à l’échelle mondiale, mais doit-on se départir de nos leviers économiques? Et surtout de ceux qui touchent à l’agroalimentaire? La nourriture, c’est bien plus précieux que le pétrole.

 

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Jean-Pierre Picard (EV)Jean-Pierre Picard

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