Close
Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

Développement économique : le CCS invite les communautés à s’auto-évaluer

26000

Le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) effectue depuis l’année dernière une tournée de consultations afin d’avoir le point de vue des communautés sur leur propre capacité de développement économique. Mais qu’est-ce que ça veut dire au juste?

Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de... Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de...

Pour les francophones comme pour les anglophones: À la conquête de...

23686
Grâce à des investissements considérables du secteur privé au sein de l’économie, ses salaires élevés et son taux de chômage largement inférieur à la moyenne nationale, l’Ouest canadien offre des perspectives de carrières intéressantes. 

Ça décolle pour la Saskatchewan

Les autorités aéroportuaires de Regina  Saskatoon, Tourism Saskatchewan, Tourism Regina et Tourism Saskatoon s’unissent pour promouvoir la Saskatchewan comme destination touristique de choix.

RSS
Première7891011131516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

Réparer les erreurs du passé ou préparer l’avenir?

Dans les démarches entourant sa demande d’injonction pour réclamer un montant supplémentaire de 5,2 millions de dollars au gouvernement provincial, le Conseil scolaire fransaskois n’a pas mis toutes les chances de son côté. 

 

Certes, il est déplorable que la province n’ait pas affecté un de ses juges bilingues à cette cause, mais la situation étant ce qu’elle est, n’aurait-il pas été préférable que le CSF adopte une stratégie qui soit à son avantage? Me Lepage a souligné que sa plaidoirie aurait été plus efficace s’il avait pu s’adresser directement au juge. Pourquoi alors n’avoir pas plaidé en anglais? Pourquoi le CSF n’a-t-il pas fait traduire en anglais les documents sous serment tel qu’expressément demandé par la Cour? Cela aurait évité leur rejet par le juge. 

 

Il y a un temps pour défendre des principes et un temps pour obtenir des résultats ponctuels. Le but premier de l’injonction en question est d’obtenir une décision rapide afin d’assurer un financement adéquat pour la prochaine année scolaire, pas de défendre le principe de pouvoir s’adresser en français devant les tribunaux. 

 

D’ailleurs, le moment est peut-être venu pour le CSF de revoir les principes qui guident ses actions. Sa stratégie s’appuie largement sur l’importance de réparer les erreurs du passé. Or, dans une bonne mesure, ces revendications ont été entendues. Nous avons nos écoles, des budgets substantiels et des programmes de qualité. Ne serait-il pas temps de se pencher sur la qualité de l’enseignement et sur la transmission d’une véritable appréciation de la richesse de la langue française?

 

Le portrait démographique des écoles fransaskoises n’est plus celui d’il y a 20 ans. On y retrouve de plus en plus des enfants de francophones d’Afrique, d’Europe, du Québec... Leurs parents espèrent trouver dans les écoles fransaskoises non pas un lieu de réparation, mais un lieu où règne l’excellence dans l’enseignement en français. 

 

Comment se fait-il que l’on retrouve des jeunes qui, ayant fait toute leur scolarité dans le système scolaire fransaskois, ne maîtrisent toujours pas le français? Des ressources considérables sont consacrées à « refranciser » les ayant-droits qui ne parlent pas ou peu le français. Dans plusieurs communautés, surtout urbaines, il y a les programmes d’immersion pour cela. 

 

La meilleure façon de réparer les erreurs du passé est de s’approprier l’avenir. Je rêve du jour où on entendra parler uniquement français dans les couloirs et les cours de récré de nos écoles, non pas par obligation, mais par plaisir.


Avec la collaboration de Michèle Fortin

Imprimer
25597

Jean-Pierre PicardJean-Pierre Picard

Autres messages par Jean-Pierre Picard
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top