Festival fransaskois 2024
Close
À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

33875

PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours professionnel. 

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses... Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

21598

Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible. 

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
27272
Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
25741
Une visite à Over the Hill Orchards Une visite à Over the Hill Orchards

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
25370
Le CCS aide Walmart à recruter Le CCS aide Walmart à recruter

Le CCS aide Walmart à recruter

De plus en plus d’entreprises, tel Walmart, font appel au Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) pour diffuser leurs...
17480

Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

RSS
Première7891012141516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Fin de l'édition papier pour L'Express d'Ottawa

La perte d’un compagnon

Auteur: Réjean Paulin (Francopresse)/22 octobre 2015/Catégories: 2015, Communication, Opinion, Réjean Paulin

L'Express d'Ottawa
L’Express d’Ottawa, hebdomadaire membre de l’Association de la presse francophone, disparaît  des kiosques et présentoirs. Finie la version imprimée, emportée par le courant irréversible de la haute technologie. L’Express ne traînera plus,  bien en vue sur la table de la cuisine, à côté de son fauteuil favori ou dans un endroit public.  

On peut toujours dire que c’est normal à notre époque où Internet, réseaux sociaux et tous les nouveaux gadgets rendent le papier désuet. La preuve, les éditions du lundi au vendredi de la Presse de Montréal ont aussi cédé sous le poids. Mais toute ressemblance entre les deux s’arrête là.

Il y a une question qui ne se pose pas pour « le plus grand quotidien francophone d’Amérique » et ses lecteurs, mais qui est vitale pour  les communautés minoritaires d’expression française.

Il faut se demander si le sort de l’Express n’est pas annonciateur d’une tendance qui rendra le français moins visible.

La pression de la haute technologie s’ajoute aux difficultés financières que plusieurs journaux éprouvent.

À cet égard, l’enquête que vient d’annoncer le Commissaire aux langues officielles (CLO) sur les achats de publicité fédérale à la presse communautaire prend tout son sens. Depuis quelques années, Ottawa en achète moins, ce qui gruge les revenus d’autant.

Tout journal a besoin de publicité  pour vivre. Mais la pitance est maigre quand on ne tire qu’à quelques milliers d’exemplaires et que les  consommateurs sont  dispersés aux quatre vents.  Les grands commerces n’achètent de la pub que si elle rejoint un grand bassin d’acheteurs assez proches pour faire du lèche-vitrine.

La publicité fédérale : une obligation

C’est pour cette raison que la presse communautaire dépend tellement de la publicité du gouvernement fédéral qui constitue une bonne part de ses revenus. Plusieurs journaux ont supprimé des pages de leurs éditions. Le journal que vous tenez entre les mains vous semble peut-être  plus mince qu’il l’était il y a quatre ou cinq ans. Faute de sous, on imprime moins de pages.

Le CLO veut voir si Ottawa ne manque pas à ses devoirs quant à l’épanouissement et au développement des communautés  linguistiques minoritaires en réduisant  ses achats de publicité.

Cela dit, il faut voir autre chose qu’une seule source de revenu dans cette « publicité ». Dans les faits, l’État ne vend pas du savon à lessive, le SUV de l’année ou autres biens de consommation. Il informe le citoyen sur ses services.  Or, dans notre pays officiellement bilingue, tous,  francophones comme anglophones, ont droit  de savoir ce que l’État donne et demande.

Ces encadrés payant que l’on nomme « publicité », sont en fait des blocs d’information nécessaires dans une démocratie qui se veut égalitaire en permettant à tout un chacun de participer à la vie publique. Et bien sûr, cette information doit être disponible.  Hélas, pour plusieurs francophones, elle l’est moins maintenant qu’elle l’était il y a une dizaine d’années.

Souhaitons que la conclusion de l’enquête du CLO conduira le fédéral à redonner aux hebdomadaires cette source de  revenus et aux citoyens l’information à laquelle ils ont droit dans leur langue. Accessoirement, cela consoliderait la place du journal imprimé.

Il est vrai que la populaire tablette peut reproduire le contenu des journaux, mais elle n’a pas de titre sur son écran. Éteinte, elle est anonyme.  On doit l’allumer pour aller chercher son journal virtuel. C’est un peu comme si on invitait de la visite.

Le journal, on le prend sur soi, il nous accompagne, on le déploie devant ses amis, (même si ce n’est pas toujours très poli), puis on en discute. C’est une présence et un animateur. Il est là, à nos côtés, avec sa personnalité, comme un compagnon.

Imprimer

Nombre de vues (17394)/Commentaires ()

Réjean Paulin

Réjean Paulin (Francopresse)

Autres messages par Réjean Paulin (Francopresse)
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

Actualité économique

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
2610
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
3642
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
3591
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
3707
Le CÉCS investit pour l’avenir Le CÉCS investit pour l’avenir

Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la...
4455
RSS
12345678910Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top