Nouveau système d'abonnement Fonds l'Eau vive banniere
Close
Formation sur la diversification des sources de financement Formation sur la diversification des sources de financement

Formation sur la diversification des sources de financement

Un expert partage son expertise avec les associations fransaskoises

35897

Maurice Chiasson était à Regina du 16 au 18 avril dernier, à l’initiative de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), de l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) et du Collège Mathieu, pour donner des pistes de guérison aux organismes fransaksois.

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
29162
Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
27427

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater d’entrée de jeu la diversité des fruits qui poussent aux vergers. On y trouve des pommes, des raisins, des pêches, des cerises, des baies de Saskatoon, et j’en passe! Les vergers ont leur certification biologique depuis 3 ans. 
RSS
Première7891012141516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

Changement climatique : plus de pluie et moins de neige pour les Prairies

Changement climatique : plus de pluie et moins de neige pour les Prairies

La hausse des températures modifie le cycle de l’eau dans les Prairies canadiennes. Régime principalement lié à la fonte des neiges, le système hydrique de la Saskatchewan est de plus en plus exposé aux fortes pluies estivales et automnales. Des modifications qui pourraient bouleverser les secteurs agricoles, les villes et l’alimentation en eau.

Avec près de 10 % de son territoire couvert d’eau douce, la Saskatchewan est l’une des provinces les mieux pourvues en eau du Canada.

Mais, à cause des Rocheuses qui barrent la voie aux masses d'air humide venues du Pacifique, les Prairies ont un climat relativement sec, parfois désertique.

Un équilibre précaire dans lequel le système hydrique de la province se maintient grâce à ses lacs dans le nord, à ses rivières dans le sud et aux précipitations qui parviennent à traverser les Rocheuses.

Un système en déséquilibre

Selon les scientifiques, la hausse globale des températures aura plusieurs effets notables sur le cycle de l’eau dans les Prairies.

« C’est le ratio pluie-neige qui va le plus changer », résume Chris Spence, scientifique à Environnement et Changement climatique Canada.

D’après le chercheur, les températures plus élevées entraînent un raccourcissement de la période de chute des neiges.

« C’est un seuil tout à fait binaire, explique-t-il. Au-dessus de zéro degré, c’est de la pluie, en dessous, de la neige. »

De graves conséquences

Pour les habitants, cette différence entre neige et pluie peut sembler anodine. Pourtant, s’il neige seulement quelques jours de moins chaque année et que cette eau tombe sous forme de pluie à la place, c’est un basculement important pour le système hydrologique des Prairies.

« Habituellement, nous voyons dans les Prairies un pic de hauteur d’eau au printemps et en été à cause de la fonte des neiges », explique Stacey Dumanski, coordinatrice des communications au Centre d’hydrologie et membre de l’Institut global pour la sécurité de l’eau à l’Université de la Saskatchewan.

Mais avec la montée en puissance des pluies, les scientifiques voient de plus en plus d’eau arriver en dehors des saisons habituelles.

Ces pics, plus irréguliers, pourraient provoquer inondations, dégâts, pollutions et même dégradation de la qualité de l’eau, ponctue Chris Spence.

En effet, l’augmentation des pluies peut provoquer un transport accru des nutriments vers les rivières et les réservoirs d’eau potable. Lorsque ces nutriments se concentrent et que les températures augmentent, certains organismes comme les algues en profitent.

Comme l’explique Peter Leavitt, hydrologue à l’Université de Regina, ces « pics de productivité des lacs provoquent la prolifération d’algues », dangereuses pour les systèmes d’alimentation en eau.

Cela a été le cas pour Regina et Moose Jaw l’été dernier, lorsque l’eau destinée à la consommation, puisée dans le réservoir Buffalo Pound, a pris une couleur douteuse et un goût désagréable.

La recherche pour aider

L’Institut global pour la sécurité de l’eau, créé à Saskatoon en 2011, a notamment pour objectif de proposer des solutions pour protéger les ressources en eau de la province.

Stacey Dumanski, de l’institut, explique que le partage des connaissances et la sensibilisation des citoyens et décideurs constituent sa mission première.

« Nous avons des chercheurs qui travaillent sur presque tous les aspects du problème », détaille-t-elle. Des espèces invasives aux systèmes de filtration, la communauté scientifique s’active pour identifier les problèmes et trouver des solutions.

Mais, comme le souligne de son côté le scientifique Chris Spence, le travail de chercheur est avant tout de présenter un constat sur l’état de la situation, pas de se poser en décideur.

Ainsi, que ce soit à propos d’agriculture, d’urbanisme ou de traitement de l’eau, au-delà des connaissances scientifiques, ce sont « les personnes concernées qui doivent choisir la voie à prendre, en fonction de leurs besoins ». À bon entendeur.

Imprimer
1845

Lambert Baraut-Guinet - IJL-Réseau.PresseGhita Hanane

Autres messages par Lambert Baraut-Guinet - IJL-Réseau.Presse
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top