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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Ces femmes dans nos vies
Leslie Diaz
/ Catégories: Arts et culture, Arts visuels

Ces femmes dans nos vies

Pour Zoé Fortier, artiste visuelle de Saskatoon, pas besoin d’aller loin pour trouver l’inspiration auprès de la gent féminine. Qu’elle soit une mère, une grand-mère, une sœur, une épouse ou une amie, la femme est un modèle et chaque jour est une occasion de la célébrer.

Le 2 novembre, l’artiste aux multiples talents a profité de la programmation du Rendez-vous fransaskois pour proposer une activité artistique en ligne orientée vers la femme.

« Réaliser le portrait d’une personne permet aux gens de pouvoir faire appel à leurs souvenirs et de partager leurs émotions et ressentis face à une image qu’ils ont dans la tête. C’est ce que je voulais initier avec un atelier sur le portrait », explique Zoé Fortier.

L’activité était donc l’occasion rêvée d’en apprendre plus sur l’art du portrait psychique ou visuel. En outre, la rencontre a également offert un moment touchant et sincère aux neuf participants.

L’art du portrait

Quelle que soit l’époque historique considérée, de l’ère grecque à l’époque romaine en passant par la civilisation égyptienne, l’art du portrait a toujours fédéré à travers les âges, a rappelé l’artiste visuelle.

Le portrait atteindra son paroxysme durant la Renaissance. C’est d’ailleurs en Italie avec la famille de Médicis que le genre puisera une grande partie de son inspiration. Dans une quête de réalisme constant, c’est au cours du 19e siècle que cet art retrouve toute sa vigueur, et ce, malgré l’apparition d’un concurrent de taille : l’appareil photo.

Avec une multitude de techniques, de supports et processus, l’un des critères de choix pour qualifier une œuvre de portrait reste la ressemblance avec le modèle. L’objectif de tout artiste, dont Zoé Fortier, est que le sujet de sa création soit reconnaissable ou facile à imaginer.

Dans le cadre de l’atelier, l’un des défis majeurs pour les participants a été de parvenir à retranscrire le plus fidèlement possible la personnalité, le caractère ou encore l’apparence du modèle à travers un processus créatif bien déterminé.

Entre souvenirs et création

Le concept de l’atelier de Zoé Fortier est imaginatif et méthodique à la fois. Les participants ont tout d’abord été invités à méditer pendant une minute pour faire le vide et se concentrer sur les objectifs de l’atelier.

Ils ont par la suite été encouragés à réaliser un portrait affectif de la femme à laquelle ils pensaient « J’ai tout de suite pensé à ma sœur, commente Denis Rouleau, l’un des participants. C’est une femme incroyable et nous sommes très proches. »

La formatrice explique que le portrait affectif est une première étape qui va fortement influencer la création visuelle pour la suite du processus : « Le portrait affectif sert à poser des mots sur des souvenirs et des émotions. Les participants doivent trouver des mots pour décrire la présence de la personne, son sourire ou son rire, son regard ou encore son écoute. » Le portrait affectif est ainsi intrinsèquement lié au portrait visuel.  

Aussi découvre-t-on des récits joyeux, d’autres plus tristes, mais avant tout des femmes passionnées, fortes et dévouées. L’atelier se révèle finalement être un pont affectif entre la réalité des participants et ces femmes qui sont parfois éloignées ou défuntes. « Ma mère est toujours au pays, elle me manque beaucoup, je pense à elle tout le temps », confie Adnan Rherrass, un participant originaire du Maroc. 

La seconde étape invitait les participants à dessiner cette personne chère à leur cœur, une belle façon de figer le temps pour un instant.

 

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