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PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours professionnel. 

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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Leslie Diaz
/ Catégories: Le 7e art

J’aime les filles, un film d’amour avant tout

Le mois de mai, c’est le mois de la bande dessinée et c’est aussi celui qui marque la venue du mois de la Fierté en juin. L’occasion de mettre à l’honneur le court métrage J’aime les filles de la bédéiste québécoise Diane Obomsawin sorti en 2016.

La bédéiste, qui est aussi cinéaste d’animation, emmène le spectateur à la rencontre de Charlotte, Mathilde, Marie et Diane qui, toutes, racontent leur homosexualité au travers de leurs premières histoires d’amour.

L’œuvre de 8 minutes, inspirée de la bande dessinée de la cinéaste, a remporté le Prix Guy L. Côté du meilleur film d’animation canadien, mais également le Grand Prix Nelvana du meilleur court métrage indépendant lors du 40e Festival international du film d’animation d’Ottawa.

Le film est un recueil en image. Il parle d’amour et d’un éveil sexuel de femme à femme. Cette féminité dévoilée se retrouve dans la justesse du sentiment amoureux, tantôt partagé tantôt caché. Bien que les histoires soient courtes, elles abordent différentes thématiques telles que l’amour à sens unique, les relations familiales ou amicales, ainsi que la norme sociétale. 

Une fragilité des mots, un graphisme simple, des couleurs vives et des personnages animaliers. Le choix même de la représentation animale permet sans aucun doute de lutter contre les stéréotypes et la discrimination.

Le ton y est humoristique, ôtant ainsi pesanteur et sérieux aux problématiques, parfois douloureuses, de l’homosexualité. La simplicité de l’œuvre est telle qu’elle offre transparence, honnêteté et intimité au spectateur. Ce dernier se reconnaît dans les histoires, et c’est cela qui compte.

Ces quatre récits sont uniques et couvrent toutes les facettes, parfois romancées, du légendaire coup de foudre. De manière presque autobiographique, la réalisatrice raconte comment elle a découvert sa sexualité au travers du film Girls in Uniform (1958) avec Romy Schneider et Lilli Palmer. Le rappel d’une époque, celle d’une solidarité et d’une indépendance féminine naissante.

On notera que le titre même du film J’aime les filles fait un pied de nez au chanteur et séducteur Jacques Dutronc qui, dans sa chanson, évoquait ce désir pour la femme, une cigarette à la main et un verre dans l’autre.

Le court métrage est une invitation aux sens. Les personnages touchent, voient, expérimentent et ressentent. À l’image des émotions des protagonistes, la composition de cadre fluctue. La planche se retrouve parfois submergée par des formes, des motifs, du mouvement, puis se vide et s’efface pour laisser place à l’introspection et parfois la solitude. Ici, pas de question de genre, d’orientation sexuelle ou d’identité, seulement douceur et amour.

Pour toutes ces raisons, J’aime les filles est un film facile à regarder, empreint de douceur et de légèreté qui ne pourra offrir qu’amour, douceur et tolérance à celui ou celle qui le regarde.

 

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