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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Marie-Lou Bernatchez
/ Catégories: 2020, La Trinité, Société, Voyages

Les Prairies séduisent une famille de nomades

La famille Pasche parcourt le monde à vélo

De passage à Saint-Denis les 14 et 15 août pour offrir une conférence en collaboration avec l'Association communautaire fransaskoise de la Trinité, Céline et Xavier Pasche, originaires de la Suisse, parcourent le monde à vélo. Parents de deux fillettes, le jeune couple a adopté le nomadisme depuis 10 ans. Ce qui ne devait être qu'un simple voyage au départ s'est transformé en véritable mode de vie. Sans maison ni adresse, ils se considèrent tout simplement citoyens du monde. Rencontre.

Comment vous est venue l'idée de tout quitter et de parcourir le monde à vélo ?
Nous sommes partis de la Suisse en 2010. Le but était de partir pour 3 ans et rejoindre la Nouvelle-Zélande. Au bout de deux ans, nous nous sommes rendus à l'évidence que c'était plus qu'un voyage, c'était devenu un mode de vie. Donc, tant qu'à en faire un mode de vie, nous avons décidé de fonder une famille.

Comment est-ce qu'on s'adapte à une vie comme celle-là ?
Nous vivons hyper simplement. Nous n'allons pas dans les restaurants, nous faisons des provisions pour 2-3 jours et mangeons dehors. Au départ, c'est certain qu'il y a de l'adaptation, puis on se rend compte du superflu avec lequel nous vivons chaque jour. Puis ce superflu ne nous manque plus. Maintenant, c'est la liberté, nous sommes heureux comme cela.

Ce doit être toute une expérience d’élever ses enfants de cette manière ?
Notre aînée, Nayla, fait l'école sur la route. Nous lui enseignons beaucoup sur ce qui a été vu au cours de la journée sur la route. Sans suivre un programme fixe, elle apprend par exemple les différentes cultures, les différentes religions, l'histoire au travers des différents pays et elle a étudié les mathématiques en Asie.

Qu'est-ce qui est le plus difficile dans ce mode de vie ?
Le grand défi, c'est l'inconnu. C'était plus difficile au début. On ne sait jamais notre itinéraire. On ne sait pas où l'on va dormir le soir. Tout peut arriver dans les dix prochaines minutes. C'est aussi très intense côté physique, surtout quand il y a du vent. Nous préférons les montagnes au vent. Quand il y a du vent, c'est l'équivalent de pédaler en montant une pente sans arrêt. Il y a aussi le défi de s'adapter aux différentes cultures de chaque pays et aux différents environnements : les déserts, les forêts, les montagnes, la pluie, les routes de gravier....

Vous êtes au Canada depuis un an et vous venez de passer par la Saskatchewan entre le 13 et le 16 août. Qu’en avez-vous pensé ?
Nous avons été très bien accueillis partout où l'on est passé, comme dans tout le Canada en fait. On aime les grands espaces. En venant dans la province, nous voulions rouler hors des grands axes, hors des autoroutes, et c'était génial. Les paysages des Prairies sont superbes. Il y a aussi de beaux oiseaux et le vent dans les hautes herbes, c'est absolument magnifique. Nous avons beaucoup de plaisir à être ici. Il y a quelque chose de sympa dans les Prairies.

Vous saviez qu'il y avait des francophones dans l’Ouest canadien ?
Pas au milieu des Prairies, non. On n’aurait jamais pensé trouver 2-3 villages où la majorité de la population parle français, comme Vonda par exemple. Pour nous, l'image que l'on avait du français au Canada, c'était le Québec, point. C'est génial et intéressant de voir qu'il y a ces grosses communautés francophones. En Suisse, il n'y a aucune notion de vouloir défendre sa langue. Pour nous, c'est complètement nouveau d'assister à ça.

Vous avez écrit un livre, intitulé Nomades au cœur des éléments, pour partager votre expérience.
C'est un livre écrit en français et traduit en anglais qui détaille les cinq premières années de notre aventure. Le livre est séparé en éléments : l'air, l'eau, la terre et le feu ainsi que le métal et le bois, qui sont les éléments chinois. Chaque élément correspond à différents enseignements appris au travers des différents pays que l'on a visités. Il est possible de se le procurer sur notre site internet et aussi de lire nos péripéties.

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