Close
À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

33734

PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours professionnel. 

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses... Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

21471

Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible. 

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
27109
Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
25585
Une visite à Over the Hill Orchards Une visite à Over the Hill Orchards

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
25094
Le CCS aide Walmart à recruter Le CCS aide Walmart à recruter

Le CCS aide Walmart à recruter

De plus en plus d’entreprises, tel Walmart, font appel au Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) pour diffuser leurs...
17319

Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

RSS
Première7891012141516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

COVID-19: Faites entrer l’accusé

De passage à Pointe-Noire en République du Congo, assis sur un banc, les couleurs du ciel m’annoncent la fin de la journée. Je ne suis pas là par hasard, je sais que le ballet des roussettes va pouvoir commencer. Des milliers de chauves-souris frugivores vont bientôt arriver par-delà l’horizon et marquer le ciel à l’indélébile. Les voilà au-dessus de moi, la tête en bas, toutes agglutinées les unes aux autres, comme pour chercher du réconfort… « Vous faites bien », me dis-je, car 5 mètres plus bas vous êtes l’ennemi public n°1.

Il faudrait vivre sur une autre planète pour ne pas avoir entendu parler du Coronavirus. Contracté par un humain pour la première fois à Wuhan en Chine en décembre 2019, le bilan trois mois plus tard s’est considérablement alourdi : plus de 81 000 personnes touchées et plus de 2 700 morts. La Chine reste le principal foyer de contamination, mais le virus n’a aucune frontière et notre mode de vie ultra-nomade a des inconvénients puisqu’au 27 février 2020, 45 pays dont le Canada sont touchés par ce virus.

La maladie à coronavirus 2019, ou pneumonie de Wuhan, est une zoonose : une maladie transmissible d’un animal vertébré à l’homme. Son nom de code est Covid-19. Face à une pathologie de cette ampleur où les foyers se multiplient partout dans le monde, il nous faut trouver un coupable !

À qui la faute ?

Tout mène à penser que l’espèce réservoir, qui participe majoritairement au cycle de reproduction de l’agent pathogène soit la chauve-souris. La rage, Ebola, le SRAS et maintenant ça ! On a créé Batman et c’est comme ça que vous nous remerciez ?

Le système immunitaire particulièrement efficace chez les chiroptères en fait souvent un hôte réservoir de nombreux agents pathogènes, protégés contre cette charge virale importante. Lorsque les souches virales passent à une autre espèce, elles se révèlent très souvent infectieuses pour le nouvel hôte.

Mais avant d’arriver dans nos vies, cette zoonose a très vraisemblablement contaminé un hôte intermédiaire qui nous l’aurait transmis. Le serpent, longtemps pressenti comme acteur majeur de la transmission du coronavirus, a finalement été écarté de la liste.

Puis le pangolin est apparu comme le principal suspect. Peuplant les forêts d’Asie du Sud-Est, ce mammifère à écailles avait une belle tête de coupable quand les premiers résultats sont tombés, montrant une similitude quasi parfaite entre les séquences du génome du virus des animaux et des humains infectés. C’était avant de comparer la séquence complète du virus, écartant l’animal du banc des accusés, sans pour autant l’écarter des espèces menacées d’extinction.

L’homme responsable ?

Si, à l’heure actuelle, nous ne connaissons toujours pas l’espèce qui a transmis le virus directement à l’homme, ce énième cas de zoonose dans un laps de temps très court met surtout en lumière un problème sérieux : la capacité de l’homme à vivre et à s’adapter dans un environnement que lui-même modifie (trop) rapidement.

La déforestation, l’urbanisation et l’industrialisation effrénées, ainsi que le braconnage nous rapprochent directement de ces animaux sauvages qui portent bien souvent en eux un virus non létal. La destruction des habitats rapproche aussi des animaux sauvages qui ne se côtoyaient pas dans un petit périmètre, facilitant la transmission d’agents pathogènes. Des hôtes au système immunitaire non armés sont alors offerts sur un plateau aux virus, conduisant bien souvent à des épidémies dévastatrices.

Malgré les difficultés à contenir ces virus, en partie dues à la mondialisation, la recherche pour un vaccin est en route. Des chercheurs du laboratoire VIDO, à l’Université de la Saskatchewan, ont récemment reçu l’autorisation de manipuler le virus et espèrent pouvoir proposer des solutions dans les prochaines semaines.

Imprimer
21212

Arthur BéagueACF

Autres messages par Arthur Béague
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top