Festival fransaskois 2024
Close
À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

33918

PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours professionnel. 

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses... Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

21630

Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible. 

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
27333
Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
25802
Une visite à Over the Hill Orchards Une visite à Over the Hill Orchards

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
25386
Le CCS aide Walmart à recruter Le CCS aide Walmart à recruter

Le CCS aide Walmart à recruter

De plus en plus d’entreprises, tel Walmart, font appel au Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) pour diffuser leurs...
17514

Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

RSS
Première7891012141516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

Retour dans les années 1970, première décennie de l’Eau vive

Entre une jeunesse qui bouge et un conservatisme religieux

Lors du colloque « Les médias francophones sous toutes leurs coutures » tenu à l’Université Sainte-Anne en Nouvelle-Écosse en octobre dernier, le professeur Michael Poplyansky et l’assistant de recherche Fredrick Etommy, tous deux à l’Université de Regina, ont présenté « Une vitrine sur les longues années 1970 : la première décennie de L’Eau vive ».

Les deux chercheurs ont exposé la genèse du journal francophone de la Saskatchewan L’Eau vive, né en 1971. Ils ont notamment présenté son rôle dans les débats socio-politiques qui marquaient la province au début des années 1970 et ont offert quelques réflexions sur l’importance des médias comme source archivistique.

En travaillant sur ce projet, Fredrick Etommy a surtout été frappé par le pluralisme idéologique de L’Eau vive pendant ses premières années. « Le journal donnait alors la parole aux baby-boomers fransaskois qui étaient en train de forger une nouvelle identité collective », écrit-il. Du même temps, L’Eau vive se faisait porte-parole d’une réaction conservatrice, notamment par rapport au féminisme et à la contreculture.

Un journal d’abord conservateur

Le ton conservateur devient évident dès le 2 novembre 1971, moins d’un mois après le lancement de L’Eau vive. Le journal s’interroge : « Pourquoi certains de nos enfants s’adonnent-ils à la drogue ? Que faire si notre enfant s’y adonnait ? Comment prévenir et empêcher cette funeste passion ? »

Par ailleurs, les chercheurs ont déniché cinq articles consacrés explicitement à l'avortement entre 1971 et 1973. Par exemple, le 19 avril 1973, l’éditorialiste Marcel Moor prétend que « tout individu censé, croyant ou athée, sait très bien que l’avortement légalisé n’est pas la solution ». À cette époque, l'avortement était souvent considéré comme un acte répréhensible. Beaucoup de Fransaskois, inspirés par la tradition catholique, partageaient clairement ce point de vue, notent les universitaires.

Véhicule des idées de son temps 

L’Eau vive insistait aussi sur le rôle traditionnel de la femme en tant que mère. L’article « La libération des francophones dépend des femmes » du 2 novembre 1971, rédigé par Roger Lalonde, président de l’Association culturelle franco-canadienne (ou ACFC, l’ancêtre de l’actuelle Assemblée communautaire fransaskoise, ou ACF), qui administrait le journal pendant ses premières années, en témoigne. Lalonde écrit : « Que la femme se libère, je n’y vois aucune objection sérieuse… Mais pour s’émanciper, la femme canadienne-française se doit de faire prendre conscience à ses enfants et son mari de la valeur de la langue et de la culture françaises. » Le fait qu’une femme puisse ne pas avoir d’enfants ou de mari est inimaginable pour le rédacteur, observent ainsi les deux chercheurs.

L’espoir d’une génération

Mais L’Eau vive comptait aussi sur les jeunes baby-boomers pour porter l’affirmation culturelle francophone. « Au début des années 1970, l’ACFC déployait beaucoup d’efforts dans l’organisation de programmes afin de réunir les jeunes pour qu’ils puissent réaliser leurs désirs », remarque Fredrick Etommy. Ainsi, le directeur général de l’ACFC René Rottiers publie un article dans L’Eau vive en janvier 1972 intitulé « Pour les jeunes », où il écrit que « l’ACFC n’a voulu que répondre au désir exprimé par les jeunes de se rencontrer. Elle ne leur a imposé aucun programme ni aucun discours et elle est heureuse du résultat. »

Dans les années qui suivent, d’autres articles saluant l’engagement de la jeunesse envers la francophonie, notamment dans le cadre de la lutte pour la télévision française en Saskatchewan, sont également publiés dans L’Eau vive. « Le journal voulait donner plus de liberté aux jeunes dans le but d’assurer la survie de la francophonie en Saskatchewan, mais avait peur des tendances contre-culturelles que ces mêmes jeunes véhiculaient, notamment de la drogue et du féminisme », ponctue l’assistant de recherche.

En définitive, cette analyse du journal fransaskois par Michael Poplyansky et Fredrick Etommy rappelle que les médias en milieu minoritaire sont aussi des marqueurs de leur époque. Ils touchent toujours à plusieurs enjeux, bien au-delà de la seule question linguistique.

Imprimer
27806

D’après les recherches de Fredrick Etommy et Michael PoplyanskyMichael Poplyansky

Autres messages par D’après les recherches de Fredrick Etommy et Michael Poplyansky
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top