Close
À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

34722
PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours...
Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
28012
Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
26474
Une visite à Over the Hill Orchards Une visite à Over the Hill Orchards

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
26408

Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

RSS
Première7891012141516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

Arthur Beague

Estevan accueillera la première centrale géothermique au Canada

Centrale géothermique en construction

Centrale géothermique en construction

Photo : DEEP Earth Energy Production
ESTEVAN - Estevan, au sud-est de la province, et ses 13 000 habitants se trouvent depuis peu sous le feu des projecteurs. La raison ? La municipalité va accueillir la première centrale géothermique du Canada ! L’image est belle quand on pense que l’économie de la ville reposait surtout sur des combustibles fossiles. À l’heure où les scientifiques sont de plus en plus pessimistes concernant notre avenir, voire notre survie, il est urgent de changer nos habitudes.

La nature est bien faite et le mécanisme d’effet de serre était jusqu’à peu parfaitement réglé pour chauffer la terre comme il fallait. Mais ça, c’était avant ! Avant que l’Homme ne vienne tout dérégler. On dit pourtant que le thermostat est sensible ! Depuis la révolution industrielle, les activités humaines (combustion des énergies fossiles en tête de file) émettent de grandes quantités de gaz à effet de serre qui s’accumulent dans l’atmosphère, atteignant d’année en année des niveaux records. L’effet de serre s’intensifie et ce n’est plus un bouclier que nous avons, mais une armure en kevlar. Les conséquences, vous les connaissez : hausse des températures, élévation du niveau des océans, augmentation des précipitations, il n’y a simplement que notre moral qui chute.

Les centrales géothermiques sont considérées comme étant durables et ayant un faible impact environnemental, car les gaz à effet de serre émis sont très faibles lors de l’exploitation. Exploitation, c’est bien le mot ! Une centrale géothermique produit de l’électricité en exploitant la chaleur de la terre ! C’est quand même un comble que nous misions sur la Saskatchewan pour trouver de la chaleur.

La raison vient de la nature de son sous-sol. En effet, dans cette région, à proximité d’Estevan, il a été découvert plusieurs couches de roches poreuses gorgées d’eau chaude, communément appelées des aquifères. Ce sont ces eaux chaudes (120 °C) situées à trois kilomètres sous terre qui vont être amenées à la surface. En chemin, l’eau va se transformer en vapeur. La vapeur fera tourner une turbine qui activera à son tour un alternateur, produisant ainsi de l’électricité. La vapeur passera alors dans un condenseur pour retrouver sa forme liquide qui sera rejetée dans le milieu naturel. L’emploi du futur est de mise, car même si les forages ont commencé, la production d’électricité ne verra pas le jour avant 2021.

L’entreprise DEEP responsable de la centrale estime que chaque année cinq mégawatts d’électricité pourraient être produits, compensant 27 000 tonnes de dioxyde de carbone par an, ce qui revient à retirer 7 400 voitures des routes chaque année. (Source Radio Canada)

Certes, ce projet a un coût et la construction de la centrale, estimée à 50 millions de dollars, refroidit les ardeurs de la province. C’est le cas en Alberta où bien qu’il existe des sous-sols particulièrement propices à la géothermie, la province tarde à se lancer, notamment en raison de l’absence d’un cadre réglementaire. (Source Radio Canada)

La province de la Saskatchewan a contribué à hauteur de 175 000 $ et M. Justin Trudeau, en visite à Regina, a annoncé le soutien du gouvernement à ce projet avec un appui financier de 25,6 millions de dollars. (Sources Leaderpost)

Nous pouvons tous agir à chaque niveau pour lutter contre le réchauffement climatique. Changer nos habitudes, nos modes de vie, notre façon de penser. Pour reprendre une expression bien connue, « il n’y a que les imbéciles qui ne changent pas d’avis »... et ça, Estevan l’a bien compris.

Imprimer
11977

Arthur BeagueWebmestre

Autres messages par Arthur Beague
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top