Festival fransaskois 2024
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À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

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PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours professionnel. 

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Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible. 

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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

La Cité universitaire francophone « s’autochtonise »

Rodger Ross, conteur traditionnel et membre de la Première Nation George Gordon

Rodger Ross, conteur traditionnel et membre de la Première Nation George Gordon

Monsieur Ross a participé, en mars 2018, au colloque Perspectives d’autochtonisation chez les francophones : préparer un avenir commun dans l’Ouest canadien à La Cité universitaire francophone, à Regina.
Photo : gracieuseté La Cité universitaire francophone
Le moins qu’on puisse dire, c’est que le concept d’ « autochtonisation » ou d’« indigénisation » ne date pas d’hier. Il s’agit d’initier les Canadiens aux savoirs autochtones (que l’on pense à la spiritualité, à la tradition orale, au rapport à la nature) et de stimuler une prise de conscience collective des torts historiques (et actuels) dont les Premières Nations sont victimes.

Pourtant, la littérature scientifique traitant de l’autochtonisation au Canada est encore largement anglophone. Qui sait pourquoi, les universitaires québécois (ou francophones en situation minoritaire) ne s’y sont pas lancés avec le même enthousiasme que leurs collègues du Canada anglais. Quoi qu’il en soit, cela ouvre la voie pour ceux qui cherchent à franciser la question.

Depuis sa fondation en 2005, le Centre canadien de recherche sur les francophonies en milieu minoritaire (CRFM) de l’Université de Regina n’a cessé de tenter de rapprocher les francophones avec les Premières Nations ou les Métis. Les « tables rondes itinérantes» organisées, entre 2005 et 2009, en partenariat avec l’Assemblée communautaire fransaskoise et la Saskatchewan Métis Federation, demeurent une des initiatives dont le Centre est le plus fier.

Une décennie plus tard, le nouveau directeur du CRFM, Jérôme Melançon, en collaboration avec ses collègues de la Faculté d’éducation, Fadila Boutouchent et Heather Phipps, viennent de convier chercheurs, pédagogues et acteurs communautaires à un colloque de trois jours intitulé « Perspectives d’autochtonisation chez les francophones : préparer un avenir commun dans l’Ouest canadien ». Cet événement, qui s’est déroulé à La Cité universitaire francophone du 8 au 10 mars 2018, a pu bénéficier de nombreuses sources de financement, dont le Conseil de recherche en sciences humaines (CRSH).

Pendant le colloque, l’on examina l’enseignement des savoirs autochtones à l’école et à l’université, ainsi que les difficultés auxquelles sont confrontés les chercheurs désirant se prévaloir des méthodologies autochtones (notamment en ce qui a trait à l’oralité). Le colloque bénéficia de la présence de plusieurs chercheurs expérimentés, ainsi que de deux récipiendaires du Prix du Gouverneur général pour l’enseignement de l’histoire (Leia Lang et Naomi Fortier-Fréçon). ll y eut aussi plusieurs témoignages personnels, ainsi que des cérémonies à caractère spirituel. Les organisateurs envisagent une publication basée sur le colloque; étant donné le manque de ressources en français sur le thème de l’autochtonisation, l’ouvrage ne manquera sûrement pas de trouver des lecteurs.

Par ailleurs, de nombreuses interrogations ont été lancées au fil des rencontres. Surtout, l’on se demanda, maintes fois, « pour qui et pourquoi » pratiquait-on l’autochtonisation ? En d’autres mots, comment faire en sorte que cela ne devienne pas un véhicule pour des carriéristes ou des « do-gooders » professionnels ? Vaste programme.

Bref, ce colloque du CRFM a été très stimulant, surtout au niveau des questions suscitées. C’est la marque d’un évènement réussi... et il y aura  certainement  une suite !

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Michael PoplyanskyMichael Poplyansky

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