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PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours professionnel. 

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Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible. 

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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Catalogne : et maintenant on fait quoi?

L'estelada, drapeau indépendantiste catalan.

L'estelada, drapeau indépendantiste catalan.

Le 1er octobre  dernier, les Catalans ont été appelés à se prononcer par voie de référendum sur l’avenir de la Catalogne. Le président catalan, Carles Puigdemont, arrivé au pouvoir en 2016 avec un programme promettant l’indépendance, a répété à plusieurs reprises qu’il était prêt à négocier avec Madrid un référendum légal. Il a aussi répété jusqu’à la veille du vote qu’il proclamerait l’indépendance si le OUI l’emportait.

On a vu la réaction de Madrid, et on connaît le résultat du scrutin : 90 % de « oui » et un taux de participation de 43 %. Le soir même, le gouvernement de Mariano Rajoy déclarait : « Il n’y a pas eu de référendum d’autodétermination en Catalogne aujourd’hui. »

Le gouvernement espagnol manque-t-il d’empathie, voire de bon sens? Certainement. La répression violente par les forces de l’ordre fait-elle penser aux belles années du franquisme? Absolument. Mais pas besoin d’être un spécialiste de la question pour reconnaître que, malgré le succès du référendum obtenu dans des conditions tout à fait indignes d’une démocratie, ce ne sera pas assez pour conférer la légitimité à une déclaration unilatérale d’indépendance.

Bien sûr les indépendantistes catalans ne voient pas la chose ainsi. Deux jours après le référendum, ils étaient plus de 700 000 dans les rues de Barcelone pour manifester contre la répression policière madrilène, en reprenant le cri que lançaient les Catalans  à la police militaire franquiste durant les années de la dictature (1939-1975) : « Fuera las fuerzas de ocupación !» (Dehors les forces d’occupation).

Une semaine après le référendum, des centaines de milliers de personnes (entre 350 000 et 900 000 selon les sources) se sont rassemblées à Barcelone pour protester contre l’indépendance de la Catalogne. Aux cris de « l’Espagne unie ne sera jamais vaincue» et de « Puigdemont en prison », la foule a demandé un « retour au bon sens », le slogan de ce rassemblement. Sur la tribune, Mario Vargas Llosa, l’écrivain péruvien nationalisé espagnol, et Josep Borrell, ancien président du parlement européen (2004-2007), ont accusé les indépendantistes de vouloir « réduire la Catalogne à un pays du Tiers-monde ».

Le silence de la communauté  internationale

Puigdemont a fait appel au soutien de la communauté internationale. Mais, hormis quelques indépendantistes québécois – comment oublier le pathétique « Vive la Catalogne, vive la Catalogne libre ! » (sic) de la cheffe du Bloc québécois, Martine Ouellet -, aucun pays de l’Union européenne ne s’apprête à tenir la main des indépendantistes catalans, tout simplement parce que chacun craint la mouvance indépendantiste en son sein: indépendantistes bretons, nationalistes corses, indépendantistes sardes, indépendantistes écossais, indépendantistes albanais en Grèce, bavarois en Allemagne, flamands en Belgique.

Et puis il y a que l’Union européenne se sent menacée. Aucun État n'a l'intention d'amener de l'eau au moulin de partis nationalistes qui veulent en sortir. Aucun État ne souhaite avoir son Brexit.  Si jamais le Parlement régional catalan déclarait sa souveraineté, l’Union européenne, comme le reste du monde, ne reconnaîtrait pas ce nouvel État. 

Des mécontents partout

Mardi le 10 octobre, Carles Puigdemont s’est exprimé devant le Parlement régional. Il a déclaré l’indépendance de la Catalogne, tout en suspendant sa mise en œuvre dans l’immédiat, un compromis qui, selon lui, permettait d’offrir à Madrid un nouvel espace de dialogue. Erreur du pitcher. Le discours a été mal reçu par tous.

Du côté de Madrid, le gouvernement espagnol a jugé «inadmissible» ce qu’il juge être la déclaration implicite d’indépendance de la Catalogne. Pire, Puidgemont a créé la division dans son propre camp. Nombreux sont ceux qui estiment que cette suspension de l’indépendance est une « trahison ».

Et maintenant, on fait quoi? On a dit que ce référendum était « le point d’orgue de la pire crise politique vécue par l’Espagne depuis son retour à la démocratie » en 1977. Mais, on peut penser que le pire est à venir. En tous les cas, pour l’instant, la situation est plus que confuse et il faudrait être devin pour en prévoir l’issue.

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Mychèle FortinMychèle Fortin

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