Close
À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

33743

PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours professionnel. 

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses... Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

Le Conseil canadien des chefs d'entreprise incite à mieux former ses...

21476

Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible. 

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Explorer la filière alimentaire à Saskatoon

Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
27122
Journée dialogue organisée par le CCS Journée dialogue organisée par le CCS

Journée dialogue organisée par le CCS

Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
25588
Une visite à Over the Hill Orchards Une visite à Over the Hill Orchards

Une visite à Over the Hill Orchards

LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
25101
Le CCS aide Walmart à recruter Le CCS aide Walmart à recruter

Le CCS aide Walmart à recruter

De plus en plus d’entreprises, tel Walmart, font appel au Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) pour diffuser leurs...
17320

Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

RSS
Première7891012141516
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
RSS
12345678910Dernière

Actualité économique

Tabou, No More: parler ouvertement de la santé mentale

Un éléphant dans le salon

« Tabou » :  Ce sur quoi on fait silence, par crainte, pudeur.  (Le Robert)

« No more ! », se traduit par « Plus maintenant! » Je me répète : Tabou, no more

Cette semaine, j’ai donné une courte présentation sur la santé mentale à des futurs enseignant(e)s. J’ai fait un rapide survol des 5 gestes de base des premiers soins en santé mentale « AÉRIE ». Nous étions tous d’accord qu’un des gestes d’AÉRIE, « Écouter sans porter jugement », devait être continuellement cultivé dans tous les aspects de notre quotidien.

Nous avons aussi eu un échange riche qui soulignait l’importance d'être le mieux outillé possible dans la salle de classe. La volonté et la compassion de ces futurs enseignants m’ont fait chaud au cœur!

Vous pouvez me demander : pourquoi vouloir à tout prix démanteler ce tabou, faire face à cet éléphant qui est dans le salon pour tant d’individus ?

Bien sûr, j’ai un intérêt personnel. Un trouble de l’adaptation s’est infiltré chez mon fils Jérémy, suite au suicide de son partenaire Dave. Ce dernier vivait une dépression clinique et malheureusement, il ne voulait pas se chercher de l’aide professionnelle. Mon fils s’est perdu dans la tourmente du deuil et un mois plus tard, il s'est suicidé à son tour.

Je tiens aussi à soutenir ma sœur qui vit avec des troubles de santé mentale depuis plusieurs années. Pour elle, c’est la dépression clinique et les crises d’angoisse. Et elle déplore le fait que plusieurs personnes n’osent pas parler de troubles de santé mentale, de peur de se faire juger.  Dans ses mots, « …facile de sympathiser avec quelqu’un qui s’est cassé une jambe, moins évident de sympathiser avec quelqu’un qui est victime d’une crise d’angoisse… ».

En vivant une expérience d’impuissance dans le cas de mon fils, et en accompagnant ma sœur à titre d’aidante, mes yeux se sont ouverts à la stigmatisation qui existe encore aujourd’hui autour de la santé mentale. 

Oui, le temps a beaucoup amélioré les choses.  Si ma sœur était née en 1922 au lieu de 1972, elle aurait sûrement été exilée à l’hôpital/l’asile de North Battleford (car nous avons grandi dans la région de Prince Albert).  Au moins, aujourd’hui, les personnes peuvent avoir de l’aide professionnelle dans leur propre milieu.

Cependant, malgré toutes les améliorations du système de santé en Saskatchewan, la navigation dans le système de soins pour ceux et celles qui souffrent de troubles de santé mentale n’est pas facile ! Ma sœur est catégorique à ce sujet : « …il faut insister et défendre sa propre cause pour faire avancer son dossier. » Et si la personne ne se sent pas capable, ou est toute seule? Voilà une autre raison importante pour démanteler le tabou.

J’ai aussi un intérêt communautaire. Je crois que nous cherchons tous à trouver un juste équilibre dans tous les aspects de notre vie : physique, économique, spirituel, social et mental. C’est vivre le mieux-être! 

C’est pour ça que je tiens à être un instrument de transformation dans mon milieu… En fait, nous pouvons tous être des instruments de transformation. Tant mieux si notre communauté est très diverse ! Voilà une opportunité pour échanger nos meilleures pratiques d’équilibre de vie, de mieux-être. Comment atteindre cet équilibre sera différent pour chacun de nous.  Accepter que cette balance peut basculer de temps à autre est important. Pour rester en bonne santé mentale, nous devons apprendre à garder notre point d’équilibre.

Tabou no more : n’ayez pas peur de parler de la santé mentale dans les divers lieux de rassemblement tels qu’au travail, à l’école, à l’église, à la mosquée, en réunion, à un party. 

Cultivons l’écoute, sans porter jugement, et là, nous allons transformer le monde !

 


Référence :

http://www.cmha.ca/fr/sante-mentale/votre-sante-mentale

 

Imprimer
24439

Francine Proulx-KenzleFrancine Proulx-Kenzle

Autres messages par Francine Proulx-Kenzle
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top