Festival fransaskois 2024
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À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

À la rencontre de Michel Dubé, éleveur de bisons

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PRINCE ALBERT - Quand vous rencontrez Michel Dubé pour la première fois, vous découvrez très rapidement un personnage du patrimoine fransaskois, à la silhouette gracile et au sourire constamment présent. Avant d’aborder sa passion pour les bisons, il convient de rappeler succinctement son parcours professionnel. 

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Les plus grandes entreprises canadiennes souhaitent que les employeurs mettent davantage l'accent sur la formation de leurs employés et qu'il s'assurent que leurs connaissances soient les plus à jour possible. 

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Depuis plus de six mois, une collaboration étroite s’est développée entre le Conseil de la coopération de la...
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Dans le cadre de son processus de planification stratégique 2015-2020, le Conseil de la coopération de la Saskatchewan (CCS) a...
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LUMSDEN - L’aventure d'Over the Hill Orchards a commencé il y a quinze ans, et il est assez extraordinaire de constater...
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De plus en plus d’entreprises, tel Walmart, font appel au Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) pour diffuser leurs...
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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Système anglo, franco ou immersion?

Alors que des centaines de familles sont en pleine rentrée des classes depuis mardi dernier, des parents francophones et anglophones ont choisi d’inscrire leurs enfants dans l’autre système linguistique. Témoignages. 

 

Gildas Hélye et sa famille

Gildas Hélye et sa famille


Photo: Gildas Hélye (2015)
Des francophones dans le système anglophone

A bientôt 3 ans, le jeune Paol est déjà bilingue. Ses parents Gildas Hélye et Angéline sont Français et installés en Saskatchewan depuis quelques années. Mais malgré leurs origines, ils ont choisi d’inscrire leur fils à la garderie anglophone Open Door, à Regina. « Au début nous avions cherché une structure francophone, mais il n’y avait plus de place. Nous avons donc dû le mettre dans le système anglophone et nous n’y avons vu que du positif. Nous sommes issus d’un milieu majoritaire. Donc c’était une manière pour nous et notre fils de s’intégrer au sein des anglophones et de la culture majoritaire en Saskatchewan », explique Gildas Hélye.

Pour lui, Paol n’a aucune raison de perdre sa langue maternelle. Il reste immergé dans le français. « Nous travaillons dans un milieu francophone, la moitié de nos amis sont francophones, à la maison nous parlons français, donc nous ne voyions pas le problème de voir notre fils rattaché au système majoritaire. Mais je comprends les couples mixtes qui parlent anglais à la maison et dont le parent francophone veut que son enfant étudie en français », indique Gildas Hélye.  En tous les cas, malgré les coupures budgétaires et les baisses de services au sein des écoles fransaskoises, ce choix ne constitue en aucun cas une défiance vis-à-vis du système scolaire francophone. « Notre démarche n’est pas du tout une opposition, mais une volonté d’aller vers la culture majoritaire alors que notre quotidien est immergé dans le français. Néanmoins pour l’instant nous hésitons pour la suite, entre école anglophone ou d’immersion », conclut Gildas Hélye.

Lana Siman

Lana Siman


Photo: Sébastien Németh (2015)
Des anglophones dans le système fransaskois

Toutefois le mouvement inverse existe. Des anglophones choisissent le système fransaskois pour leurs enfants. C’est le cas notamment de Lana Siman, résidente de Regina, dont les cahiers et livres ont toujours été écrits en français. « Au départ, j’étais non ayant droit. Mon cas a été examiné par une commission scolaire, j’ai été acceptée et j’ai fait mes études en français. J’ai décidé que mes enfants suivraient la même voie. C’est un choix très conscient », explique-t-elle.

Ses deux garçons sont ainsi inscrits depuis leur plus jeune âge dans le système du CEF. Les voilà aujourd’hui en classes de 10e et 12e. Pour Lana Siman, le choix du français n’a rien à voir avec les opportunités de carrière qui pourraient découler du bilinguisme. C’est plutôt une volonté d’ouvrir ses enfants aux autres communautés. « Pour moi le monde est vaste, global, multiculturel. Étudier en français permet une meilleure compréhension de l’autre, une meilleure communication. Je n’ai pas choisi cette voie seulement pour faciliter un parcours professionnel, mais pour mieux comprendre les gens qui nous entourent. » 

Les filles de Karla Kloeble: Willow, Ivy et Autumn

Les filles de Karla Kloeble: Willow, Ivy et Autumn


Photo: Karla Kloeble (2015)
L'immersion de mère en filles

Le témoignage de Karla Kloeble, mère de trois enfants à Saskatoon

« J'ai fréquenté l'école d'immersion de la maternelle à la douzième année. Mon frère et ma soeur aussi. Mes parents disaient que c'était pour nous donner plus de choix dans la vie, pour un emploi, pour voyager. Ils avaient raison, parler français m'a donné beaucoup d'opportunités.

Quand j'étais en 11e année, j'ai pu bénéficier d'une bourse pour aller étudier le français à l'Université Laval au Québec. Ça m'a donné six crédits universitaires et j'ai eu la chance de vivre au Québec plus d'un mois. J'avais 18 ans et c'était formidable. Plus tard, en 2006, quand j'habitais à Ottawa, j'ai constaté que la connaissance du français était un atout important pour trouver du travail. C'est ce qui m'a permis de décrocher un poste à l'Institut de cardiologie.

Aujourd'hui, je suis une artiste indépendante. J'utilise les deux langues pour diriger des ateliers ou lorsque je présente des spectacles.

Il était naturel que j'envoie mes filles en immersion. Je veux qu'elles aient les mêmes opportunités que moi, qu'elles profitent de toutes les occasions pour enrichir leur vie. Nothing less in life for my kids than what I received. »



 

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Sébastien Németh (EV)Sébastien Németh

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