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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Formation sur la diversification des sources de financement

Un expert partage son expertise avec les associations fransaskoises

Maurice Chiasson, expert-conseil en gestion stratégique et organisationnelle

Maurice Chiasson, expert-conseil en gestion stratégique et organisationnelle

Photo: Alexandra Drame (2015)
Monsieur Maurice Chiasson, expert-conseil en gestion stratégique et organisationnelle originaire du Nouveau-Brunswick et maintenant installé à Ottawa,  parcourt le Canada depuis plus de 20 ans pour essayer de donner des pistes aux communautés en difficulté. Dans ses formations en diversification du financement ou en gouvernance communautaire, il partage des bons coups et des petits trucs récoltés à travers le pays.

Comme le dit le célèbre proverbe, “l’argent ne fait pas le bonheur”. On y ajoute souvent “mais  il y contribue quand même”. Le tissu associatif communautaire ne déroge pas à cette règle. Le bénévolat et la bonne volonté ne suffisent pas pour maintenir les organismes en bonne santé financière. Certaines associations, déjà sous assistance respiratoire, ou proches de l’état comateux, craignent que le gouvernement ne débranche bientôt  la prise de courant qui les maintient en vie.

Cela n’arrive pas seulement en Saskatchewan: à travers tout le pays, multiples sont les communautés qui sont dans cette situation. Les associations francophones en milieu minoritaire sont bien sûr nombreuses mais que ce soient des petites municipalités au Québec, des communautés autochtones, des petites entreprises en milieu rural ou des associations anglophones, tout le monde cherche un moyen de diversifier son financement et ne plus dépendre principalement de fonds publics, qui deviennent de plus en plus aléatoires dans la fréquence aussi bien que dans le montant.

Maurice Chiasson était à Regina du 16 au 18 avril dernier, à l’initiative de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF), de l’Association des juristes d’expression française de la Saskatchewan (AJEFS) et du Collège Mathieu, pour donner des pistes de guérison aux organismes fransaksois. Il nous en dit plus sur la situation des communautés francophones en milieu minoritaire au Canada.

L’Eau Vive : Comment se situe la Saskatchewan par rapport aux autres communautés francophones du Canada?
Maurice Chiasson: J’ai eu l’occasion de venir plusieurs fois dans la province. J’ai travaillé au Réseau de développement économique et d'employabilité (RDÉE Canada) où j’appuyais les membres du réseau, dont le Conseil de la Coopération de la Saskatchewan (CCS) notamment. Pour moi c’était important que les rencontres nationales n’aient pas toujours lieu à Ottawa et nous en avons organisé à Regina. Par la suite, je suis revenu ici comme consultant.

En une décennie, j’ai pu constater une évolution, pas uniquement en milieu urbain mais aussi en milieu rural, grâce à la diversité culturelle apportée par l’installation de plus en plus de migrants franco-canadiens et d’immigrants de diverses origines. La Saskatchewan se démarque par rapport à d’autres milieux minoritaires au Canada de par la diversification de sa francophonie. Vous avez une francophonie à plusieurs accents, beaucoup plus diversifiée que dans d’autres régions. Et il y a aussi une grande ouverture du tissu associatif envers cette francophonie.

Au niveau macro-économique, il y un boom de l’Ouest canadien. On pense souvent à l’Alberta mais maintenant de plus en plus à la Saskatchewan aussi, ce qui explique l’augmentation de la population. Le dynamisme de l’économie se répercute sur la communauté francophone. La francophonie stagne en Nouvelle-Écosse et au Nouveau-Brunswick où l’économie est en ralentissement.

EV : Comment êtes-vous devenu expert-conseil auprès des communautés?
MC : En 1999, à Moncton au Nouveau-Brunswick, il y a eu un appel pour organiser un événement de découverte de la francophonie en milieu minoritaire en marge du sommet de la francophonie.

J’ai étudié les sciences politiques et le droit et après avoir donné cette première formation, j’ai constaté qu’on a certes des choses à apprendre du Québec, mais qu’il y avait des défis différents en milieu minoritaire.

Depuis une vingtaine d’années, j’ai été amené à voyager dans tout le Canada, de Terre-Neuve au Nunavut en passant par Edmonton ou Thunder Bay. Les défis, que l’on soit à l’ouest ou au centre, sont comparables. Je m’assure de partager les bonnes pratiques des autres régions. Quand on se compare on se console!

EV : Comment s’annonce l’avenir pour les communautés francophones en milieu minoritaire?
MC : Je suis un optimiste de nature! Je pense que si les communautés veulent vraiment changer les sources de leur financement, il faut d’abord un changement de mentalité! Je note que la stagnation des fonds publics a fait que des organismes ont développé une certaine culture entrepreneuriale. C’est dommage d’attendre d’être au pied du mur pour faire des changements. C’est fondamental d’avoir des gens sur les conseils d’administration qui sont prêts à faire ces changements pour que nos communautés ne restent pas fragiles.

La réalité d'il y a vingt ans n’est plus la réalité d’aujourd’hui. Le leadership est important pour s’assurer de faire le virage. Le changement ne doit pas venir seulement des employés, mais des dirigeants aussi.   

Avec un coup de pouce du CCS

Selon M. Chiasson, les organismes doivent trouver des partenaires privés et tenter d'instaurer une culture entrepreneuriale.

À cette fin, le directeur du Conseil de la coopération de la Saskatchewan, Robert Therrien, rappelle que le CCS est toujours là pour aider les organismes et les communautés à atteindre cet objectif.

Cependant il souligne qu’il leur revient de faire appel aux services du CCS. « Souvent les organismes ne veulent pas qu'on s'ingère dans leurs affaires, alors il faut attendre une demande de leur part. »

 

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Alexandra Drame (EV)Alexandra Drame (EV)

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