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Pour une stratégie économique au service des communautés francophones et acadienne

La nouvelle secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, a troqué ses bureaux de chancelière de l’Université d’Ottawa pour ceux plus cossus des bords de Seine à Paris. Son principal objectif : transformer l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en un organisme plus ambitieux.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Jean-Pierre Picard

Le culte du silence

Nous vivons dans un monde où il est de plus en plus intimidant de dire les vraies choses. Monsieur Robert Buckingham, directeur général de l’École de santé publique de l’Université de la Saskatchewan, l’a appris à ses dépens. Il a perdu son poste lorsqu’il a pris position contre les mesures d’austérité budgétaires préconisées par son employeur. 


Quant à monsieur Pierre Allard, éditorialiste au journal Le Droit, il a été congédié après 45 ans de collaboration avec le journal, pour s’être prononcé dans son blogue contre la décision du propriétaire, la firme Gesca, de mettre fin aux éditions papier du journal et de l’intégrer électroniquement à La Presse+.


Que se passe-t-il? La liberté d'expression n'aurait-elle plus droit de cité? Notre gouvernement fédéral supporte mal la dissidence et de nombreux organismes canadiens se sont vus retirer leur financement pour avoir osé prendre position contre ses politiques.  De plus, les gestionnaires ou décideurs, ou même parfois les groupes de citoyens, semblent s'accommoder de cette manière de faire et, à l'instar des plus hauts dirigeants du pays, ils ont tendance à mettre au rancard le dialogue, l’échange d’idées.  


Le culte du silence devient de plus en plus la norme.  Du moins en public.  Au lieu de parler ouvertement, on rumine en silence. Et le mécontentement croît.  


Je pense à ce groupe de parents qui réclame la démission du Conseil scolaire fransaskois. Combien de non-dits a-t-il fallu pour en arriver là? Comment peut-on demander une mesure aussi radicale en n'offrant comme explication que des généralités?  Comment se fait-il que l'on se retrouve maintenant avec deux regroupements de parents qui ont de la difficulté à se parler entre eux, alors qu'ils partagent le même objectif, soit une bonne éducation en français pour leurs enfants?   


Pourquoi on ne se dirait pas les vraies choses, au fur et à mesure, au lieu d'attendre que ça déborde?  Il me semble qu'on peut travailler ensemble, qu'il est temps de s'attaquer aux VRAIS problèmes, et que cela nous serait beaucoup plus utile que de morceler nos rangs et transformer nos alliés en adversaires.


Collaboration: Michèle Fortin

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