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Nouvelles du CÉCS

Un nouveau cap pour les Éditions de la nouvelle plume

Un nouveau cap pour les Éditions de la nouvelle plume

Auteur: Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse/3 décembre 2024/Catégories: Arts et culture, Littérature

À l’issue de l’assemblée générale annuelle des Éditions de la nouvelle plume (ÉNP), tenue le 29 octobre, Claude-Jean Harel a été élu à la présidence, succédant ainsi à Laurier Gareau qui occupait le poste depuis huit ans. Entré en fonction au début du mois de novembre, Claude-Jean Harel et son conseil d’administration comptent bien consolider les assises de la maison d’édition tout en lui donnant un nouveau souffle.

Dans quel état trouvez-vous les ÉNP ?

Les ÉNP sont une belle organisation avec des financements très stables. Je suis encouragé par ce que je vois et les conversations que j’ai avec les personnes qui ont amené les ÉNP où elles sont maintenant.

Je suis encore en train de me familiariser avec la machine, mais je trouve que j’hérite d’une organisation qui est efficace, bien rodée, et je bénéficie de l’appui d’un bon CA et de la sagesse d’un président sortant qui nous conseille dans la transition.

Le conseil d’administration (CA) compte cinq nouveaux membres. Cela marque-t-il un vent de renouveau pour la maison d’édition ?

Je pense que oui. Il y a des gens de plusieurs milieux, des auteurs, des gens de l’enseignement, des communications d’affaires, du théâtre. On va apprendre à se connaître et à travailler ensemble.

J’ai le rôle de président mais il y a d’autres voix derrière moi. On ne se lance pas dans une aventure comme celle-là si on n’y croit pas. Je pense que je peux contribuer et je vais apprendre beaucoup de choses.

Pensez-vous que ce soit difficile de remplacer Laurier Gareau qui a œuvré depuis huit ans au développement des ÉNP ?

Je n’ai pas l’intention de remplacer Laurier, on ne peut pas ! Mais on a besoin de lui. Il est président sortant et il agit comme conseiller, il va nous appuyer dans la transition pour qu’on puisse prendre le relai avec le plus de connaissances possibles.

J’ai beaucoup d’appréciation pour son soutien. Il y a une relation de confiance et de volonté d’appuyer l’organisation pour qu’elle puisse rayonner.

Envisagez-vous de doter les ÉNP d’une direction générale ?

Ce serait prématuré de parler de ça. Le CA n’a pas encore eu l’occasion d’en parler. L’organisation a beaucoup été portée par les bénévoles au cours des dernières années. C’est une réalité pour plusieurs organisations.

Quelle place occupent les ÉNP dans le paysage fransaskois selon vous ?

On a une maison d’édition qui a quarante ans d’histoire. Une centaine de livres ont été publiés et des auteurs francophones ont émergé grâce aux ÉNP.

Les ÉNP développent aussi des outils pédagogiques pour les salles de classe. On veut faire aimer la lecture auprès des jeunes, et pour cela, il faut outiller les enseignants.

Les livres, ce sont des pierres qui s’ajoutent aux fondations de l’espace public de notre communauté. C’est ce qui nous permet de consolider notre communauté et de créer des repères.

C’est une organisation précieuse pour notre communauté. Je crois sincèrement que notre société serait plus pauvre sans elle.

Comment les ÉNP pourraient-elles se développer à l’avenir ?

En ce moment, on publie quatre ou cinq nouveaux titres chaque année. Si on arrivait à en publier sept ou huit, on pourrait avoir accès à d’autres appuis financiers. Surtout que pour 2025-2026, on a déjà reçu trente titres de vingt-sept auteurs différents.

Si on augmente notre volume, ça nous permettrait d’avoir plus d’appui. Il faut viser l’autonomie. Une maison d’édition, c’est une entreprise. Même à but non lucratif, il faut s’assurer des revenus suffisants pour en assurer la pérennité.

Le milieu de l’édition est un monde très compétitif. Il faut se faire connaître, attirer des auteurs, avoir un réseau de distribution. Il s’agit de vraiment consolider les assises de l’organisation. On est sur la bonne voie.

N’est-ce pas trop difficile de concilier un emploi à temps plein avec la présidence des ÉNP ?

Je suis conscient des exigences que ça implique. C’est un engagement et je suis heureux de me voir confier ce mandat.

Peut-on s’attendre à de nouvelles publications dans les prochains mois ?

Oui, nous avons Une recette très spéciale d’Hélène Flamand, qui est déjà en vente et sera lancé début décembre dans la collection P’tits Copains.

On a aussi Le secret de Luca de Martine Noël-Maw, un roman jeunesse à l'intention des élèves de la 5e à 9e année qui s'inscrit dans la trilogie thématique du cowboy Will James. Le lancement est prévu à la mi-janvier.

Actuellement en production, il y a Maurice l’orignal et son aventure hivernale de Sophie Gareau-Brennan, dans une nouvelle collection à l'intention des élèves de la 2e à 4e année.

Et enfin, dans la même collection, notre cinquième et dernière publication de l’exercice 2024-2025 sera Tes mégots Hugo de Jean-Marie Michaud.

 

 Un nouveau conseil d’administration

 

  • Président : Claude-Jean Harel
  • Vice-président : Jean-Marie Michaud
  • Trésorier : Ousmane Ilbo Mahamane
  • Secrétaire : Michael Poplyansky
  • Conseillers : Yves Lafond, Denise Sirois et Shannon Lacroix

 

À propos de Claude-Jean Harel
Résidant en Saskatchewan depuis plus de 40 ans, Claude-Jean Harel travaille au Conseil des écoles fransaskoises (CÉF) depuis plus de 10 ans où il a occupé diverses fonctions. Ancien directeur des communications et enseignant, il est aujourd’hui le directeur de la vie étudiante à l'éducation internationale.

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Ghita Hanane

Lucas Pilleri – IJL-Réseau.Presse

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