Close
Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg

Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg

« On voit maintenant l’impact de l’économie francophone ». – Mariette Mulaire

31406

WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil d’administration.


Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

30829

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
31766
Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

OTTAWA – Bien que certains groupes, dont les organismes porte-parole des francophones vivant en situation minoritaire, estiment avoir...
23459
RSS
Première678911131415Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne

Un sommet sur l’économie en francophonie minoritaire se tiendra cet automne

Auteur: Francopresse/25 mai 2022/Catégories: Économie

FRANCOPRESSE – Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada) tiendra en septembre 2022 un Sommet national sur la francophonie économique en situation minoritaire. Pour le gestionnaire de la recherche et de l’analyse des politiques gouvernementales de l’organisme, Jean-François Parent, cet évènement sera l’occasion de faire un état des lieux et de s’assurer que la francophonie canadienne fasse pleinement partie de la reprise économique postpandémie.

Francopresse : Quel est l’objectif du Sommet qui se tiendra les 28 et 29 septembre à Ottawa et en quoi consistera-t-il?

Jean-François Parent : Le programme préliminaire devrait sortir vers juin, mais je peux déjà dire que la première journée prendra plutôt la forme de conférences, de panels et d’occasions de réseautage, et qu’elle se conclura par les Lauriers de la PME.

Image
Jean-François Parent est gestionnaire de la recherche et de l’analyse des politiques gouvernementales au RDÉE Canada. ) Crédit: Courtoisie

La deuxième journée sera plutôt centrée sur des ateliers pratiques. Ça sera l’occasion aussi d’alimenter le livre blanc sur la prospérité économique des communautés francophones, dont la première édition est sortie en 2016. On s’apprête à faire une deuxième édition revue avec les priorités du moment, qui va paraitre idéalement à l’automne 2022.

On aimerait également en tirer une série de recommandations, parce qu’il y a énormément de consultations qui sont menées en ce moment sur divers projets, politiques ou programmes du gouvernement fédéral qu’on voudrait alimenter. Je pense notamment au Plan d’action sur les langues officielles qui doit être renouvelé en 2023 et à toute la question de la cible en immigration francophone.

Comment l’idée d’organiser le Sommet est-elle venue?

C’est parti du fait qu’il n’y a pas eu d’évènement rassembleur du genre depuis au moins six ans – le dernier évènement d’ampleur en francophonie économique de portée nationale remonte autour de 2016. L’avant-dernier évènement datait de 2012.

Des rassemblements nationaux qui réunissent tous les acteurs et les actrices du développement économique francophone en situation minoritaire, c’est quand même quelque chose d’assez inusité. Qu’il y ait cette interrelation-là entre le monde académique, le monde du travail sur le terrain en entrepreneuriat, les agences de développement économique et différents ministères, ce n’est pas chose commune.

L’idée d’organiser un tel sommet était venue même avant la pandémie, mais on a dû attendre le bon moment et la possibilité de tenir un évènement en personne. C’était primordial pour nous pour permettre le réseautage.

Quels enjeux principaux seront traités?

Des enjeux liés à l’employabilité, l’immigration, les besoins en main-d’œuvre, la petite enfance – ce sont tous des sujets extrêmement chauds en ce moment dans l’actualité et ils nécessitent une lunette d’analyse particulière [pour la francophonie canadienne].

free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor free robux generaor

Plus concrètement, l’accès au capital pour les entrepreneurs demeure une question fondamentale comparativement à nos confrères anglophones. Dans le monde francophone, c’est un peu plus compliqué ; il y a des programmes spécifiques qui existent, mais l’accès demeure quand même limité. Comment peut-on trouver des solutions innovantes qui tiennent compte de la spécificité des entrepreneurs francophones?

En ce moment, on mène une vaste étude sur l’état des lieux de l’entrepreneuriat francophone en situation minoritaire, qu’on prévoit diffuser lors du Sommet. Il est temps de faire une grande mise à jour, le contexte économique ayant passablement changé dans la dernière décennie.

On mène aussi une étude sur la main-d’œuvre francophone en situation minoritaire et les enjeux liés au manque à combler, en collaboration avec l’Association des collèges et universités de la francophonie canadienne (ACUFC), la Fédération des communautés francophones et acadienne (FCFA) du Canada et DPM Research. Les résultats devraient paraitre au printemps 2022 et feront l’objet de discussions au cours du Sommet.

Dans un monde idéal, qu’aimeriez-vous voir pour l’économie francophone en situation minoritaire?

Je formule le souhait que le gouvernement canadien mette en place une stratégie nationale auprès des communautés de langue française en situation minoritaire sur la stimulation de l’entrepreneuriat.

C’est quelque chose qui se retrouvait dans les lettres de mandat ministérielles publiées en décembre dernier et j’imagine qu’on va voir ça mis en place éventuellement.

La lettre de mandat de la ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Taylor, et la lettre de mandat de la ministre du Commerce international, de la Promotion des exportations, de la Petite Entreprise et du Développement économique, Mary Ng, demandent aux deux élues de travailler ensemble et avec les ministres responsables des agences de développement régional pour «créer une stratégie pour soutenir les entrepreneurs des communautés de langue officielle en situation minoritaire par l’entremise des agences de développement régional».

 

Dans un monde idéal, il y aurait une prospérité renforcée pour toutes les communautés et on cesserait d’avoir des iniquités en matière de revenus, de salaires chez certains groupes de la population. Toute personne souhaitant se lancer en affaires et contribuer à l’essor de nos communautés pourrait partir sur un pied d’égalité.

Sentez-vous que le moment est propice pour tenter de mettre de l’avant ces suggestions?

On a déjà fait certaines rencontres politiques en mars et en avril et on constate un très grand intérêt envers notre évènement, autant de la part des élus que des partis de l’opposition. Les opinions peuvent différer, mais en général tout le monde a un intérêt à parler d’économie.

Image
Le RDÉE Canada a récemment rencontré la ministre des Langues officielles et ministre responsable de l’Agence de promotion économique du Canada atlantique, Ginette Petitpas Crédit: Twitter RDÉE Canada

Aussi, le gouvernement du Québec s’engage de plus en plus dans la stimulation des relations avec la francophonie canadienne, comme on l’a vu en mars avec la nouvelle politique en matière de francophonie canadienne qui profitera d’un budget de 8 millions $ sur trois ans pour sa mise en œuvre.

J’étais aussi présent à la Mobilisation franco 2022 de la FCFA et on est repartis avec l’impression qu’il y a un changement de discours : on aime moins le terme «francophonie hors Québec», on veut rétablir la francophonie at large. C’est un changement de dynamique par rapport à plus de 50 ans d’isolement et on sent que la vague est en train de changer. Les prochaines années vont être très, très intéressantes.

L’entrevue a été condensée et remaniée pour des raisons de longueur et de clarté.

Imprimer

Nombre de vues (4780)/Commentaires ()

Francopresse

Francopresse

Autres messages par Francopresse
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

Actualité économique

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4159
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5885
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
5005
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
5154
RSS
123456789Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top