Concentration en accès à la justice
Close
Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg

Le français, langue de travail au World Trade Centre Winnipeg

« On voit maintenant l’impact de l’économie francophone ». – Mariette Mulaire

31204

WINNIPEG - Fin avril 2015, les 300 membres de l’Association internationale des WTC ont élu Mariette Mulaire à leur Conseil d’administration.


Départ à la retraite de Robert Carignan Départ à la retraite de Robert Carignan

Départ à la retraite de Robert Carignan

30608

Après plus de 11 ans au service du CCS, Robert Carignan a fait le saut vers la retraite le 31 mars dernier.

En route vers l’authenticité locale En route vers l’authenticité locale

En route vers l’authenticité locale

ST-DENIS - Le dimanche 26 avril, après un dernière petite chute de neige imprévue (on l’espère), la ferme...
31480
Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

Le dernier budget Harper avant le retour aux urnes

OTTAWA – Bien que certains groupes, dont les organismes porte-parole des francophones vivant en situation minoritaire, estiment avoir...
23346
RSS
Première678911131415Dernière
Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

Le CCS sur Facebook

Nouvelles du CÉCS

Le droit de sécher

Auteur: Michel Vézina/30 août 2018/Catégories: Archives, 2018, En quelques mots

Corde à linge aux Iles de la Madeleine

Corde à linge aux Iles de la Madeleine

Photo : Michel Vézina (2015)
En juin dernier, lors du voyage organisé par la Fédération des aînées et aînés francophones du Canada (FAAFC) à Terre-Neuve, les participants ont eu l’occasion de se déplacer dans une grande partie de cette grande île, de la péninsule de Port-au-Port à la péninsule d’Avalon.

En regardant le paysage tout au long du voyage, j’ai pu voir des cordes à linge un peu partout où il y avait des maisons ou des communautés. La dernière corde à linge que j’avais pu voir était lors d’un arrêt à Havre-Aubert, en 2015, lors d’un autre voyage de la FAAFC en Gaspésie et aux Îles-de-la-Madeleine.

Cette vision me ramène loin en arrière. Lorsque j’étais jeune, la corde à linge faisait partie du décor. Toutes les habitations, maisons ou logements, avaient leur corde à linge. Il s’agit d’ailleurs de regarder les vieilles photos des grandes agglomérations urbaines, comme Montréal ou Québec, pour voir ces ruelles coincées entre les grands blocs d’appartements de l’époque – datant de l’ère industrielle – et traversées de bord en bord, et à toutes les hauteurs, par des cordes à linge.

À cette lointaine époque (je parle ici des années 1950 et 1960 surtout), tout était structuré et répondait à des normes immuables contrôlées par l’Église, le gouvernement et la société en général. Par exemple, le lundi, c’était le jour du lavage, pas les autres jours de la semaine, sauf en cas d’exceptions comme la maladie. C’était tout un spectacle de voir ces cordes à linge où pendaient toutes sortes de vêtements, du linge comme on disait à l’époque, des plus intimes aux plus flamboyants. On pouvait presque avoir une initiation à l’éducation sexuelle en regardant ce qui pendait le long de celles-ci. Je me souviens avoir entendu les commentaires de certains membres masculins de la famille, commentaires que je ne comprenais pas à l’époque, étant trop jeune, à propos de la dimension des sous-vêtements féminins de telle ou telle voisine.

Et puis, au malheur, s’il fallait que la température ne coopère pas, la maison se remplissait alors de sèche-linges ou de séchoirs en bois qui se pliaient ou dépliaient selon les besoins. Sans oublier tout ce que l’on pouvait accrocher aux cordes étendues un peu partout dans la maison. Et l’hiver, le rituel continuait quand même, mais lorsque le vent, l’humidité et le froid se combinaient, le linge humide accroché à l’extérieur devenait rigide et il fallait le faire « amollir » comme le disait ma mère.

Puis vint la sécheuse électrique. L’ancêtre de celle-ci remonte au 19e siècle, lors de l’expérience d’un dénommé Ponchon, en France, en février 1802. Mais la machine moderne telle qu’on la connaît aujourd’hui est l’invention de l’américain J. Ross Moore, originaire du Dakota du Nord, l’État voisin de la Saskatchewan. Ce dernier a créé, en 1935, un sèche-linge électrique automatique, communément appelé la « sécheuse ». Mal en point financièrement, il a cédé son invention à la Hamilton Manufacturing Company qui a lancé, à partir de 1938, la production en série de cette invention. En Saskatchewan, on m’a raconté que dès qu’on a pu utiliser cette invention, la sécheuse a trouvé sa place dans les maisons. Le vent et la poussière charriée par celui-ci rendaient difficile le séchage extérieur.

Quelques années plus tard, plusieurs municipalités au Canada et aux États-Unis ont établi des lois restrictives sur l’utilisation extérieure des cordes à linge. En Saskatchewan, je n’ai rien trouvé à ce niveau, mais je dois dire que je n’ai pas fait de recherches approfondies. Donc, je ne sais pas. Chez nos voisins américains, le mouvement « Le droit de sécher » (Right to dry) a fait son apparition et leur pression auprès des autorités a amené des États à alléger certaines lois à cet égard, particulièrement dans les copropriétés.

La sécheuse électrique est l’appareil de la maison qui consomme le plus d’énergie. À notre époque sensible aux enjeux environnementaux, la corde à linge redeviendra-t-elle à la mode en raison de son caractère écologique ? Qui étendra verra !

Imprimer

Nombre de vues (19185)/Commentaires ()

Michel Vézina

Michel Vézina

Autres messages par Michel Vézina
Contacter l'auteur

Comments are only visible to subscribers.

Contacter l'auteur

x

Actualité économique

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Le FDÉFP, une bouffée d’air pour la fransaskoisie

Grâce aux financements du Fonds de développement économique francophone des Prairies (FDÉFP), trois organismes fransaskois peuvent concrétiser...
4081
La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

La Belgique tisse des liens avec la Saskatchewan

L'ambassadeur de Belgique au Canada, Patrick Van Gheel, a effectué une visite officielle en Saskatchewan du 24 au 27 octobre afin de...
5532
Le CÉCS dresse le portrait des régions Le CÉCS dresse le portrait des régions

Le CÉCS dresse le portrait des régions

Disponibles sur le site du Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) depuis la mi-juin, six rapports statistiques offrent un...
4933
Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Gaspillage alimentaire : la Saskatchewan veut mieux faire

Depuis le 3 août, une nouvelle application, Too good to go, permet aux habitants de Regina et de Saskatoon de réduire leur gaspillage alimentaire....
4949
RSS
123456789Dernière
Conditions d'utilisationDéclaration de confidentialité© Copyright 2024 Journal L'Eau Vive. Tous les droits sont réservés.
Back To Top