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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Taxe carbone , l’air de la discorde

Taxe carbone , l’air de la discorde

Depuis le 30 novembre, la COP 28 vise à mettre d'accord la planète entière sur la réduction des gaz à effet de serre. Pendant ce temps, le gouvernement de Scott Moe monte au créneau pour demander à Ottawa une exonération de la taxe carbone sur le chauffage des particuliers.

L'entente mondiale n'est pas pour demain, surtout quand on voit que même les provinces du Canada peinent à accorder leurs violons sur la taxe carbone.

La « diplomatie climatique » peine à se frayer un chemin au pays, butant contre les réalités économiques, politiques et environnementales parfois opposées des provinces et territoires.

En témoignent les annonces récentes du premier ministre Scott Moe : à partir de janvier 2024, SaskEnergy ne versera plus de taxe carbone à Ottawa sur le chauffage électrique et au gaz naturel.

Une pilule qui n'est jamais passée

C'est le sentiment d'injustice que plaide le premier ministre saskatchewanais. La décision récente du fédéral d’exempter le mazout, très utilisé en Atlantique, ne passe pas bien.

« Le gouvernement fédéral crée deux classes de contribuables en offrant une suspension pour le chauffage au mazout. Une telle exemption ne bénéficie réellement qu’à une seule partie du pays et exclut la Saskatchewan », a déclaré le premier ministre.

En vertu de l'Accord de Paris sur le climat, Ottawa vise à réduire les émissions de CO2 de 40 % entre 2005 et 2030. Et son plus gros outil s'appelle taxe carbone.

Mais depuis son instauration en 2018, la taxe carbone est une pilule difficile à avaler en Saskatchewan et chez sa voisine l'Alberta.

Aujourd’hui, les conservateurs réclament des exemptions pour aider les ménages à faire face à l’inflation, soutenant que la taxe carbone alimente l’augmentation des prix.

Cette fameuse inflation a le dos large. Scott Moe, tout comme ses homologues albertains, fait croisade pour défendre le consommateur des Prairies, mais est-ce si clair ?

En réalité, ce discours simpliste fait le bonheur des anti-libéraux et contribue à déformer les faits, voire à désinformer.

Car, quand on parle de taxe carbone, est rarement mentionné le crédit d'impôt qui lui est associé.

Le Paiement de l'incitatif à agir pour le climat (PIAC) est un montant non imposable versé aux particuliers pour les aider à compenser le coût de la tarification fédérale de la pollution.

Ce crédit est offert aux résidents de l’Alberta, de la Saskatchewan, du Manitoba et de l’Ontario. Il comprend un montant de base et un supplément pour les résidents des régions rurales et des petites collectivités. Le programme pour la Saskatchewan prévoit par exemple un crédit annuel de 680 $ pour un particulier.

Aujourd’hui, la taxe carbone fait toujours débat. Elle demeure mal comprise par manque d’information de la part de certains gouvernements et par une volonté politique de polariser la lutte contre le réchauffement.

Alors que la COP 28 vient juste de débuter, la fameuse « diplomatie environnementale » saura-t-elle convaincre, tant aux Émirats arabes unis que chez nous ?

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Hélène LequitteMarie-Lou Bernatchez

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