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Le CÉCS investit pour l’avenir

En se dotant d’un fonds d’investissement depuis la première fois de son existence, le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) compte bien donner un nouveau souffle pour l’entrepreneuriat fransaskois. Kouamé N’Goandi, directeur général de l’organisme, explique le but de l’initiative.

Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

L’augmentation des cibles en immigration et l’injection substantielle de fonds gouvernementaux se trouvent au cœur du deuxième Livre blanc sur la francophonie économique. Le Réseau de développement économique et d’employabilité (RDÉE Canada), qui signe le document, propose un plan de cinq ans qui mise notamment sur la création de programmes spécifiques en immigration et en...
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Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan

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Nouvelles du CÉCS

2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche de deux Conseillers/Conseillères en développement économique (CDÉ). Date de clôture : 17 décembre 2021 Plus de détails The post 2 postes à combler : Conseillers.ères en développement économique appeared first on CÉCS.

Poste à combler : Conseiller.ère en emploi

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un conseiller(ère) en emploi).  DÉTAILS The post Poste à combler : Conseiller.ère en emploi appeared first on CÉCS.

Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail

Le Conseil économique et coopératif de la Saskatchewan (CÉCS) est à la recherche d’un Coordonnateur/Coordonnatrice du programme Jeunesse Canada au Travail dans les deux langues officielles (JCTDLO). DÉTAILS The post Offre d’emploi : Coordonnateur.trice du programme Jeunesse Canada au Travail appeared first on CÉCS.
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Actualité économique

Bibliothèque des Amériques: 7000 ouvrages numériques en français

Aleksandra Grzybowska, responsable de la Bibliothèque des Amériques

Aleksandra Grzybowska, responsable de la Bibliothèque des Amériques

Lancée lors du Salon international du livre à Québec en 2014, la Bibliothèque des Amériques (BA) est unique. Créée par le Centre de la francophonie des Amériques (CFA), elle donne accès gratuitement à une foule d’ouvrages numériques en français à tous les francophones et francophiles qui résident dans les Amériques.

 

Au moment de son lancement officiel, l’auteur d’origine haïtienne et membre de l’Académie française Dany Laferrière, avait déclaré que « ce projet ouvre, pour beaucoup de gens dans ce monde gorgé d’inégalités, de fantastiques possibilités. Je me souviens d’un temps où je me sentais loin du monde, ne pouvant pas avoir accès aux livres dont j’entendais parler. Ce temps (…) sera grandement réduit, et cela grâce à cette bibliothèque numérique de langue française, dont je suis fier d’être le parrain ».

Depuis deux ans le succès est au rendez-vous. Plus de 7000 titres d’éditeurs francophones. Des milliers de lecteurs découvrent chaque jour la quarantaine de sections de la BA divisée entre les documentaires et la fiction.

D’ailleurs pour souligner ses deux ans, la BA vient de procéder en avril au lancement numérique de Nuit albinos (Mémoire d’encrier), dernier roman de Gary Victor, écrivain haïtien, au Salon international du livre de Québec.

Le but de ce lancement et de ceux qui l’ont précédé, comme l’explique Aleksandra Grzybowska, responsable de la BA, «est de donner la chance et la possibilité aux francophones, par exemple de l’Argentine, du Costa Rica, de la Louisiane, de découvrir et de lire les nouveautés littéraires au moment de leur parution. »

L’ancienne professeure de lettres à l’Université de Silésie en Pologne et auteure, entre autres, de la série Le Québec, connais-tu ? (publiée aux Presses de l’Université du Québec) et qui se définit comme « francophone de cœur et par choix » sait de quoi elle parle quand il s’agit de s’approvisionner en ouvrages francophones quand on est en situation minoritaire.

«Parmi les domaines principaux de mes recherches, se trouvait le roman contemporain québécois. Je me rappelle que c’était le début du virage numérique sur le marché européen et que je n’avais pas d’accès instantané aux livres qui m’intéressaient. J’ai dû attendre longtemps et payer cher - en frais postaux et en déplacements - pour acquérir les livres indispensables à mes travaux universitaires. »

Succès sans précédent au Québec

La BA est tellement populaire au Québec que le CFA refuse d’en faire la publicité. La promotion est davantage mise à l’extérieur du Québec.

Pour s’abonner à la BA, il s’agit de devenir membre du CFA et c’est d’ailleurs gratuit. Selon Mme Grzybowska les abonnés de la BA « habitent tous les coins des Amériques comme le Brésil, le Honduras,  la Colombie, Haïti, le Mexique, les États-Unis et bien sûr le Canada. »

Mais concrètement que fait le CFA pour attirer les lecteurs franco-canadiens ? « Le CFA achète tout ouvrage de langue française publié hors Québec, ce qui permet de garder notre collection à jour. Nous achetons donc tous les livres publiés par le Regroupement des éditeurs canadiens-français (RÉCF) qui rassemble seize maisons d’édition du Canada francophone. » C’est comme ça que des auteures franco-ontariennes comme Marguerite Andersen ou Andrée Christensen se retrouvent dans le catalogue de la bibliothèque numérique du Centre.

« Deuxièmement, le CFA parcourt les Amériques et va à la rencontre des auteurs, des éditeurs et des francophones du Canada, en organisant des ateliers, des tables rondes ou des rencontres littéraires lors des salons du livre ou des festivals littéraires.

« Dernièrement, la Bibliothèque des Amériques était présente au 23e Salon du livre de Toronto (Ontario) et au 31e Salon du livre d’Edmundston (NB), ce qui nous a donné la chance de rencontrer les francophones de ces provinces, de connaître leurs besoins et de les encadrer dans la procédure de mise en ligne des livres. »

Le CFA a aussi mis en place une politique d’acquisition des livres basée sur la demande de ses lecteurs. Ouverte aux suggestions de ses lecteurs, la BA achète plusieurs licences supplémentaires de prêt numérique pour chacun des ouvrages de la liste des livres les plus empruntés et les plus souvent réservés.

Comment ça fonctionne si un auteur veut que son livre soit diffusé dans la BA ? « Chaque cas est particulier explique Aleksandra Grzybowska. Le mieux, c’est de m’écrire en précisant la demande (aleksandra@francophoniedesameriques.com). Nous avons pu aider plusieurs auteurs francophones à rendre disponibles leurs œuvres pour la bibliothèque numérique. »

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André Magny (Francopresse)Francopresse

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