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Le CÉCS investit pour l’avenir

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Lutter contre le déclin démographique par la relance économique

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Nouvelles du CÉCS

La pression des compressions

Auteur: Jean-Pierre Picard/2 avril 2014/Catégories: Éditorial, Opinion

Après le Conseil des écoles fransaskoises, c’est maintenant au tour de l’Assemblée communautaire fransaskoise de jouer à l’équilibriste avec son budget. Une fois de plus, des employés vont écoper. Dépenses imprévues, financement qui n’est pas au rendez-vous, l’histoire se répète et, on peut le craindre, ça ne fait que commencer. Patrimoine canadien est en train de redéfinir les règles du jeu pour le financement et on peut prévoir que d'autres organismes ou associations devront à leur tour marcher sur la corde raide.

Les infrastructures fransaskoises nécessitent une injection annuelle de fonds qui dépasse largement 45 millions $ (en incluant le réseau scolaire). L'enjeu est de taille, et il serait sans doute pertinent de mettre en place un mécanisme qui assure la meilleure utilisation possible des sommes qu'il représente.

Les divers paliers de gouvernements font tous appel à un auditeur qui examine l’utilisation des ressources et qui souligne les avenues pour éviter le gaspillage et améliorer l’efficacité des opérations ou programmes. Pourquoi ne ferions-nous pas de même avec notre réseau associatif?

Malgré quelques rencontres de concertation périodiques, la majorité des employés d’organismes en savent très peu sur les activités ou projets de leurs collègues au sein des autres associations. Cela peut occasionner du dédoublement coûteux.

Un auditeur indépendant aurait le mandat de faire le tour des associations et de dresser un portrait annuel des points à améliorer, des mises en commun possibles en terme d'expertise, de gestion de ressources humaines et financières. Afin que le rôle de l'auditeur soit véritable utile et porteur de solutions, il faudrait évidemment jouer la carte de la transparence. Ce qui n’est pas gagné d’avance.


Élections au Québec : Loin des yeux loin du cœur?

La semaine prochaine, le Québec aura un nouveau gouvernement. Malgré des sondages défavorables, les troupes de Pauline Marois ont réussi le tour de force de semer l’inquiétude dans les rangs d’un peu tout le monde, y compris dans les leurs.

Rien ne va comme prévu pour le PQ. Ils n'ont pas prévu l'impact des débats entourant la mise au monde de la Charte de la laïcité. Ils n'ont pas prévu qu'avec l'entrée par la grande porte de Pierre Karl Péladeau, les indépendantistes « plus à gauche » s’inquièteraient de la dérive idéologique d’un parti qui se voulait social-démocrate, alors qu’une bonne partie de la population n'a nulle envie de parler de référendum, épouvail que brandit le Parti Libéral du Québec et la Coalition Avenir Québec.

Le Canada anglais, de son côté, voudrait bien déchirer sa chemise en dénonçant les briseurs de Canada qui risquent de prendre le pouvoir, mais on sent que cette fois-ci le cœur n’y est pas. Au Canada anglais aussi ont lit les sondages.

Les minorités francophones, quant à elles, font l’objet de réflexions alarmistes de la part de sociologues, professeurs, chercheurs et autres spécialistes de la réflexion abstraite. « Le départ du Québec du giron canadien sonnera le glas des minorités de langue officielle au Canada », clament-ils.

Avant l’existence du bilinguisme officiel et des programmes gouvernementaux pour l’appuyer, il y avait des francophones dans l’Ouest. De nombreuses initiatives, tels que le Collège Mathieu, les stations de radio privées, le Collège Saint-Boniface, etc. ont pu voir le jour grâce aux liens qu’entretenaient les francophones d’ici avec les Québécois.

Aujourd’hui les choses ont bien changé, et les démarches pour l’épanouissement de la francophonie s’arrêtent bien souvent sur les rives de l’Outaouais, dans les tours de Patrimoine canadien.

Que le Québec se sépare ou non, il faut solidifier les liens qui unissent les francophones d’un océan à l’autre.Il faut rappeler aux Québécois que nous existons et les inviter à partager notre culture qui est bien vivante.

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