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Mad Max sur la planète 50-50

Auteur: Mychèle Fortin/10 mars 2016/Catégories: 2016, Société, Femmes, Coup d'oeil sur le monde

Jenny Beavan, gagnante de l'Oscar des meilleurs costumes en 2016

Jenny Beavan, gagnante de l'Oscar des meilleurs costumes en 2016

Photo: Page Facebook ABC (2016)
Vous avez regardé la soirée des Oscars? La statuette pour les meilleurs costumes est allée à la Britannique Jenny Beavan. Madame Beavan a une feuille de route impressionnante, 66 ans pas botoxés, des cheveux grichous et des kilos en trop. Au lieu de la robe avec décolleté plongeant jusqu'au nombril qui était de mise ce soir-là (il faut le dire, sur certaines c'était ben joli), elle portait des jeans en cuir, un blouson de cuir avec dans le dos une tête de mort sertie de pierres, à l'image des costumes qu'elle a créés pour les personnages du film Mad Max qui lui a valu l'Oscar. Le message était clair: je suis une artiste, une créatrice, je ne suis pas là pour être consommée. Elle avait l'air cool, forte, et pas sexy. 

La Journée internationale des femmes est née de la lutte des ouvrières pour de meilleures conditions de travail et de celle des suffragettes pour le droit de vote.  La  première Journée internationale des femmes a eu lieu le 19 mars 1911, en Europe et aux États-Unis. Officialisée par les Nations Unies en 1977, elle est placée cette année sous le signe du slogan Planète 50-50 d’ici 2030 : Franchissons le pas pour l’égalité des sexes.

Planète 50-50 "demande aux gouvernements de prendre des engagements à caractère national pour surmonter les difficultés qui empêchent les hommes et les femmes de développer leur plein potentiel", peut-on lire sur le site ONU Femmes.  "Au moment où le monde met en place un nouveau programme de développement, nous avons fixé notre objectif sur l’année 2030 comme date limite pour l’élimination des inégalités entre les hommes et les femmes".  Rien que ça!

L'élimination des inégalités hommes/femmes, dans le monde, d'ici les 14 prochaines années, je suis pour. J'en rêve en fait. Mais j'ai roulé ma bosse féministe assez longtemps pour être sceptique. Alors j'ai des doutes. Je regarde autour de moi, et un peu plus loin, et j'ai des doutes.  Plus mon regard se porte loin, plus mes doutes grossissent. 

Comment ne pas penser à ces pays où femmes et filles n'ont droit ni à la parole, ni à l'éducation, ni à la contraception, des pays où on les marie à 15 ans voire plus jeunes? Des pays où elles n'ont pas accès à la propriété, où leur valeur se résume au nombre de fils qu'elles peuvent enfanter?  Des pays où elles peuvent être battues, vendues, violées, défigurées, en toute impunité?

Alors je me dis, peut-être que "le monde" duquel seraient éliminées les inégalités d'ici 2030, c'est le monde occidental?  Parce qu'il faut le reconnaître, chez-nous, il y a en eu du progrès depuis les luttes des suffragettes et les grèves des midinettes.  À tous égards. Bien des portes se sont ouvertes aux femmes, bien des professions leur sont devenues accessibles. Elles sont de plus en plus nombreuses à occuper des postes décisionnels.  Évidemment, plus la sphère d'activité est prestigieuse, moins les femmes sont nombreuses. Mais quand-même, elles sont présentes. On ne s'étonne plus de voir une femme pdg, ministre, première ministre, présidente, chef d'orchestre.

Alors, 50-50 en 2030? Une véritable égalité hommes/femmes ne peut résulter uniquement d'engagements gouvernementaux, de lois et de mesures. Une véritable égalité passe par le regard que pose la société sur les femmes.

Ce qui me ramène à Jenny Beavan. Il fallait voir le regard méprisant de tous ces beaux messieurs habillés pareils alors qu'elle descendait l'allée pour aller chercher son prix. Les  Innaritu (cinéaste brillant dont j'admire le travail) et compagnie n'ont pas daigné applaudir. On regarde ça et on se dit que si le discours à l'égard des femmes a évolué,  les mentalités pas tant que ça.

Nous ne sommes pas si différents de nos voisins du Sud. Il y a l'image des femmes, il y a leur valeur en tant qu'être humain. Je me demande... Si les filles et les femmes autochtones disparues ou assassinées avaient été des garçons et des jeunes hommes, les pouvoirs publics auraient-ils fait preuve d'autant d'indifférence? 

"2030 comme date limite pour l’élimination des inégalités entre les hommes et les femmes"? Vraiment, ça m'étonnerait! Par contre, ça viendra. Plus rapidement à certains endroits qu'à d'autres. Mais ça viendra.

 

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Mychèle Fortin

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