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Le point sur le RIF - Chronique du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan

Francine Proulx-Kenzle se prononce sur la situation du CSF

Il faut dialoguer et rétablir la confiance

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Comme mamie fransaskoise, je suis très inquiète pour l’avenir de l’éducation en français dans notre communauté. Je reconnais que les défis sont nombreux et importants. Comment faire pour les relever?

 

À la mi-mai, j’ai pris l’initiative de contacter des représentants des deux groupes de parents (les parents mobilisés et les parents anciennement silencieux) pour mieux comprendre leurs points de vue. Ce qui est ressorti était intéressant, ils partageaient les mêmes objectifs : assurer une éducation de qualité pour tous les enfants et assurer une gestion scolaire saine, efficiente et efficace.  

 

À la suite de ces échanges, j’ai cru bon de créer un espace de dialogue pour les deux groupes de parents en les convoquant à une réunion le 25 mai dernier. En plus des parents participants des deux groupes, des représentants de l’Association des parents fransaskois (APF) étaient présents et ont gracieusement mis à notre disposition leur système de conférence téléphonique. Des représentants de l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) ont aussi assisté comme observateurs.

 

Durant la rencontre, les parents se sont exprimés ouvertement et ont fourni plusieurs clarifications. À la fin de la rencontre, les deux groupes semblaient avoir ressorti des points de convergence qui prévalaient sur les points de divergence. Avant de se quitter, les deux groupes ont constaté qu’ils devraient continuer le dialogue et m’ont demandé si je pouvais continuer à jouer le rôle de facilitatrice, ce que j’ai accepté. Jusqu’à maintenant, je n’ai pas reçu une telle invitation.

 

La situation empire : d’autres compressions viennent d’être annoncées et notre communauté est divisée. Je perçois le manque de solidarité entre les deux groupes de parents, le manque de collaboration entre les conseils d’école et l’Association des parents fransaskois, le manque de leadership du Conseil scolaire fransaskois et finalement, le manque de transparence en général.

 

Je souhaite que des représentants des deux groupes de parents, des conseils d’école, de l’APF et du CSF prennent le temps de dialoguer ensemble afin de rétablir la confiance et de dégager des solutions créatives pour atteindre les objectifs communs soulevés par les parents : assurer une éducation de qualité pour tous les enfants et assurer une gestion scolaire saine, efficiente et efficace.