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Le point sur le RIF - Chronique du Réseau en immigration francophone de la Saskatchewan

Amélie Boutin, diplômée de l'École canadienne-française de Saskatoon

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Née à Saskatoon de parents francophones, Amélie Boutin a effectué tout son parcours scolaire à l’École canadienne-française, depuis la garderie jusqu’à la 12e année. Diplômée cette année, elle partira à la rentrée étudier les sciences en français à l’Université d’Ottawa. La finissante a adoré son parcours scolaire au CÉF et en parle généreusement.

La scolarité d’Amélie à l’École canadienne-française restera un beau souvenir. « Je ne serai jamais capable d’oublier nos relations avec nos enseignants. Ils sont toujours accessibles et là pour nous aider. On est une petite école, on a vraiment de la chance de pouvoir poser nos questions à nos profs. Je trouve qu’ils font beaucoup pour nous hors de la salle de classe. Ils rendent notre expérience scolaire encore plus agréable. »

Tout au long de sa scolarité, Amélie n’a pas boudé les événements francophones partout au Canada. « Non seulement ça m’a donné un sentiment d’appartenance à la francophonie canadienne, mais ça m’a aussi permis de rencontrer d’autres francophones et de faire du réseautage. Je suis très reconnaissante. » Elle a fait notamment partie du club de débat et a eu l’occasion de voyager à Vancouver en 9e année pour le débat national en français. « Ça m’a fait réaliser à quel point mon français pouvait m’ouvrir des portes. »

La jeune Fransaskoise se rend bien compte de la richesse de son éducation en français à l’École canadienne-française. « Ça m’a fait réaliser à quel point il n’y avait pas beaucoup de français dans la vie de tous les jours. On est une province majoritairement anglophone : en dehors de l’école, c’est difficile pour les jeunes de faire du réseautage. L’école m’a ouvert les yeux d’en vouloir plus ! »

Amélie est très impressionnée par les chefs de file de son établissement. « J’ai pu rencontrer des leaders de mon école, des personnes plus âgées que moi, qui étaient vraiment impliquées, qui avaient un esprit positif, qui parlaient tout le temps français. Ça m’a vraiment encouragée à vouloir donner plus, à faire plus pour ma communauté. J’ai été très inspirée par ces personnes-là. »

Amatrice de plein air, Amélie faisait partie du club des Franco-Voyageurs. « Ces activités ont aidé à briser la barrière que l’âge impose dans certaines écoles, surtout dans les grandes écoles, pour apprendre à tous nous connaître et à véritablement être une grande famille. » Chaque année, les participants font un voyage de canot-camping à La Ronge, au nord de la province, pendant quelques jours. Ski, planche à neige et randonnées pédestres sont aussi au programme selon la saison. « Ça nous permet de créer des amitiés en français. »

La communauté francophone lui manquera. « J’ai vraiment une bonne appréciation pour la fransaskoisie, alors je me vois revenir en Saskatchewan après mes études à l’Université d’Ottawa. Mais je garde l’esprit ouvert. On va voir où la vie me mène, je vais suivre le courant ! »