En quelques mots La culture et la guerre On ne voit pas nécessairement le lien qui existe entre la guerre et la culture, et pourtant il existe bel et bien. Lire la suite
Le camping au Canada : un mode de vie devenu loisir Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 14653 of views Balises Camping Les campeurs aiment le contact avec la nature, le temps passé avec leurs proches et les bouffées de rire autour d’un feu de camp. Photo : Drew Farwell Les Canadiens adorent camper. Chaque année, des millions d’entre nous fréquentent les terrains de camping. Mais savez-vous pourquoi le camping est devenu si populaire au pays ? Explorons l’histoire surprenante et tumultueuse de ce passe-temps qui constitue une partie de notre identité nationale. Commençons notre découverte avec une définition. Selon l’Encyclopédie canadienne, le camping se définit comme « une façon de vivre dans un abri temporaire ou mobile en plein air ». Cette interprétation s’applique non seulement au camping moderne, mais aussi au mode de vie des Premières Nations tel qu’il a existé pendant des milliers d’années. L’histoire du camping remonte donc à des temps bien lointains. Les explorateurs, les missionnaires et les voyageurs ont aussi été des campeurs. Mais, à la fin de leur ère, c’est-à-dire l’époque de la traite des fourrures, le camping subit un changement profond. Durant les années 1880, l’économie des fourrures se désintègre. L’excès de chasse pousse les bisons et les castors sur le seuil de l’extinction et la mine d’or que représentaient leurs peaux s’épuise. De plus, les Autochtones se voient confinés sur des réserves. Une destruction culturelle s’ensuit. Hormis quelques exceptions, le camping comme mode de vie n'existe pratiquement plus. Symbole d’un peuple, le tipi représente un mode de vie axé sur le camping. Le tipi symbolise également le camping tel qu’il existe aujourd’hui – un loisir populaire. Photo : Garrick Sangil Les Premières Nations se procuraient les peaux et les échangeaient pour des biens matériels avec des entreprises telles que la Compagnie de la Baie d’Hudson. Tout comme ses concurrents, cette dernière perd donc à la fois sa main-d’œuvre et sa clientèle. Conscients qu’ils doivent s’adapter ou disparaître, les différents manufacturiers de canots, de tentes et de sacs de couchage essayent alors d’attirer des clients de souches blanches en les ciblant avec des publicités qui encouragent le camping comme loisir. Des objets que l’on associait auparavant aux Autochtones, comme les fameuses couvertes en laine, se vendent désormais pour le camping récréatif. Les entrepreneurs ne sont pas les seuls à encourager le camping. La création du parc national de Banff par le gouvernement et la construction du Chemin de fer Canadien Pacifique en 1885 stimulent aussi le camping. Les premiers campeurs de l’époque appartiennent surtout à la classe aisée. Vers la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, nous assistons aux premiers camps organisés par les églises, les Scouts, les Guides ou le YMCA. Le camping devient un moyen pour approfondir sa foi, pour développer des amitiés et de l’autosuffisance, ainsi que pour améliorer la santé et le caractère des jeunes. C’est le début du camping pour la majorité des Canadiens tel que nous le connaissons aujourd’hui. Imprimer Articles connexes Le camping au Canada : un loisir devenu identité Des Fransaskois révèlent leur destination de camping préférée Comments are only visible to subscribers.