Francophonie Des liens à repenser pour rapprocher les communautés Depuis 20 ans, la Fondation dialogue s’attelle à mettre la francophonie sur la place publique et à construire des ponts avec les autres groupes... Lire la suite
Écoles fransaskoises Écoles de proximité : un modèle à explorer pour les ayants droit ? Lire la suite
Sous terre et dans les airs, deux animaux du printemps gagnent la province Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 18450 of views L’arrivée d’oiseaux comme l’hirondelle annonce le changement de saison. Crédits : Dominique Liboiron Le printemps commence officiellement le 20 mars, mais l’apparition de certains animaux indique de façon officieuse que le printemps est déjà là. Deux symboles printaniers en particulier, le gopher (ou spermophile en français) sédentaire et l’hirondelle vagabonde, recèlent des particularités surprenantes. On retrouve le gopher pratiquement partout dans la zone agricole de la Saskatchewan. Malgré tout, la plupart des gens connaissent peu cet animal, beaucoup plus connu sous son appellation anglaise que française, surtout au niveau de sa vie sous terre. Les gophers vivent selon un horaire strict, celui du 3-23-29 : une fois réveillées de leur hibernation, les femelles attendent 3 jours avant de s’accoupler ; elles donnent naissance 23 jours plus tard à leurs petits ; enfin, les bébés émergent de la tanière 29 jours après. Symbole du printemps, le gopher ou spermophile vit une vie souterraine fascinante. Crédits : Dominique Liboiron Sous terre… Réglés comme des pendules, presque tous les spermophiles suivent cet horaire. En moyenne, on ne compte qu’une journée de plus ou de moins de décalage, et ce, en raison de la température ou de la différence entre les individus. Les adultes sont actifs pendant environ 110 jours et passent le reste de l’année en hibernation dans leur terrier, ce qui fait d’eux des animaux sédentaires bien différents des oiseaux migrateurs. …et dans les airs Au printemps, l’hirondelle nous arrive essentiellement du Mexique, du Brésil, de l’Argentine, ou d’autres pays d’Amérique latine. Sa migration s’étale sur des milliers de kilomètres. L’hirondelle se trouve presque partout en Saskatchewan. Grâce à sa longue queue fourchue et distincte, elle se classe parmi les oiseaux les plus faciles à identifier. D’ailleurs, cette queue élégante, presque exagérée, pousse à se demander pourquoi l’hirondelle dispose d’une traîne si longue. Les ornithologues se penchent encore sur cette question. Ils ont remarqué toutefois que le mâle et la femelle possèdent tous les deux de longues plumes au niveau de leur queue. Sa forme si particulière aurait une valeur aérodynamique aidant l’oiseau dans les airs. Cela dit, les plumes chez le mâle sont plus longues, servant certainement à attirer les femelles, comme on peut aussi l’observer chez le paon. L’hirondelle est membre de la famille des hirundinidés qui compte plus de 80 espèces dans le monde, dont sept au Canada. Seule l’hirondelle rustique possède une queue aussi fourchue. Avec la sortie du gopher sédentaire et l’arrivée de l’hirondelle vagabonde, le changement de saison est annoncé. Imprimer Comments are only visible to subscribers.