Immigration Marc Miller : « La cible de 10 % d’immigrants francophones, c’est beaucoup demander à mon ministère. » L’immigration n’est pas l’unique solution pour rétablir le poids démographique des francophones hors Québec. Lire la suite
Tournée de la Saskatchewan oubliée Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 12946 of views Crédits : Dominique Liboiron Après un été durant lequel nous avons goûté et même joui d’une certaine liberté, durant lequel nous avons souhaité que la vie redevienne telle qu’elle était avant la pandémie, nous nous trouvons maintenant dans une nouvelle période d’incertitude et d’angoisse face à la progression de la COVID-19. Les prochains mois risquant d’être longs, pourquoi ne pas rendre visite aux bâtisses abandonnées de notre province ? J’aime me promener en campagne. Les chemins de gravier qui s’entrecroisent dans notre province mènent dans toutes les directions – je n’ai qu’à en choisir un et l’explorer. En conduisant, je garde l’œil ouvert, à l’affût des animaux sauvages, des beaux paysages et des fermes abandonnées. J’aime explorer les maisons abandonnées. Mais si elles sont trop délabrées, il vaut mieux ne pas y entrer. Crédits : Dominique Liboiron Par le passé, on trouvait de vieilles étables et des maisons délaissées un peu partout en campagne. De nos jours, ces anciennes structures sont plus rares. Un certain nombre d’entre elles ont été tranquillement aplaties, année après année, par le vent. D’autres ont été démolies pour céder leur place aux champs qui les entourent. Une région de la province qui se prête bien à l’exploration de fermes abandonnées se trouve près du village de Leader, une communauté agricole située à une heure et demie au nord-ouest de Swift Current. Cette région a subi un coup dur pendant la Grande Dépression qui a entraîné la faillite de beaucoup de fermes. Les anciennes maisons y sont toujours, surtout au sud du village. Elles se trouvent en relativement grand nombre et possèdent des styles architecturaux assez distincts les uns des autres, et assez uniques en Saskatchewan. À part les maisons, on peut visiter la St. John’s School, une ancienne école de campagne à une chambre qui se trouve à dix minutes au sud de Leader. La salle de classe est meublée comme à l’époque de l’avant-guerre. De plus, on y trouve une vieille église construite en 1915, très bien préservée. Avec sa grotte en pierre, sa belle cour et son cimetière doté de multiples croix en fer taillé, elle mérite une visite. Je vous en dirai plus lors de ma prochaine chronique. Quelques mises en garde Bien que l’on emploie le terme de « ferme abandonnée », les terrains et les bâtisses appartiennent toujours à quelqu’un. D’où l’importance, par simple courtoisie, de demander la permission avant d’y aller. De plus, le propriétaire saura si les bâtisses sont sécuritaires ou pas. Vous connaissez sans doute déjà les mesures de sécurité à garder en tête lors de l’exploration de ces lieux, mais un rappel ne fait pas de mal. Pensez à bien surveiller les planchers en raison de la présence de clous et de morceaux de verre tombés des fenêtres cassées. Il arrive aussi parfois d’entrer dans une vieille maison et d’apeurer une hirondelle ou un pigeon qui, à son tour, vous effraye en s’envolant près de votre visage pour sortir au plus vite. Voilà pourquoi je fais toujours un peu de bruit avant d’entrer. Imprimer Comments are only visible to subscribers.