Immigration Marc Miller : « La cible de 10 % d’immigrants francophones, c’est beaucoup demander à mon ministère. » L’immigration n’est pas l’unique solution pour rétablir le poids démographique des francophones hors Québec. Lire la suite
Old Man on His Back : destination de vacances d’été Date de l'événement [EasyDNNnews:IfExists:EventAllDay] - toute la journée [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] [EasyDNNnews:IfNotExists:EventAllDay] @ [EasyDNNnews:EndIf:EventAllDay] Dominique Liboiron 33272 of views L'alouette hausse-col En plus des bisons, nous voyons bon nombre d’oiseaux à Old Man on His Back, y compris l’alouette hausse-col. Photo : Dominique Liboiron Sans doute, vous songez à vos vacances d’été. Si vous n’avez pas déjà une destination en tête, je vous suggère un endroit peu connu, mais qui préserve l’héritage naturel de l’Ouest canadien. Il s’agit de l’aire de conservation Old Man on His Back (OMB). D’abord, le nom saute aux yeux. Il tire son origine des Premières nations qui, bien des années avant que de l’aire de conservation ait vu le jour, trouvaient que le plateau sur lequel elle est située ressemble à un vieil homme couché sur son dos. De nos jours, le plateau et l’aire de conservation portent tous les deux le nom de l’OMB. Avant de vous en dire davantage, je dois vous prévenir qu’il y a une chance que cette destination ne vous intéresse pas. Si vous aimez l’action et l’adrénaline, je ne vous conseille pas de vous y rendre. Je m’adresse surtout aux amateurs de nature ou d’histoire sans oublier les photographes et les gens pour qui des vacances se doivent d’être calmes, paisibles et, surtout, vivifiantes. Si vous vous comptez parmi ces gens-là, je n’ai pas l’ombre d’un doute qu’OMB sera à votre goût. L’objectif principal du site de l’OMB est le maintien d’un troupeau de bisons, mais préserver le bison exige aussi une préservation de l’herbe de prairie dont il se nourrit. La conservation de la prairie vierge, qui forme la majeure partie de l’écosystème des Prairies, permet également la sauvegarde de l’habitat de plusieurs autres espèces. Nous parlons ici d’oiseaux, d’insectes, de plantes et d’une longue liste de mammifères tels que l’antilope, le chevreuil, le coyote, le blaireau et parfois même le wapiti et l’orignal, pour ne pas tous le nommer. Les êtres humains en tirent avantage aussi parce que nous pouvons observer tous ces animaux à l’OMB. De plus, les expositions qui se déroulent au Centre des visiteurs nous informent au sujet des Autochtones qui habitaient autrefois le plateau et qui vivaient de ses plantes et de ses animaux. Les expositions expliquent également l’importance de la conservation de la faune et de la flore. Selon l’agriculteur Charlie Michel, qui possède un terrain à l’est d’OMB, et dont la famille, originaire de la Suisse, s’était fabriquée une résidence tout près du site, un nombre considérable de pionniers de ce territoire venaient de pays francophones. Parmi ceux-ci, il y avait des Belges, des Suisses et des Canadiens-français. M. Michel explique cependant que la sécheresse qui a accompagné la Grande dépression a entrainé la fuite de la plupart de ces pionniers. Les membres de la famille Butala, pionniers et originaires de l’Europe de l’Est, se sont consacrés à l’élevage de bétail, une pratique qui a protégé la prairie vierge du plateau Old Man on His Back. Au crépuscule de sa vie, le rancher Peter Butala a cherché à maintenir l’intégrité de la partie de la prairie qu’il possède et a évité qu’elle soit détruite pour y semer des céréales. En 2001, Peter Butala et son épouse, l’écrivaine renommée Sharon LeBlanc Butala, décident de léguer 13 000 acres, soit 20 sections de leur ranch à Conservation de la nature Canada, un organisme à but non lucratif qui parraine « les chefs-d’œuvre naturels du Canada. » Depuis, Conservation de la nature Canada gère le site et le Centre de visiteurs. Peter Butala est décédé en 2007. Caché au sud-ouest de la province, le site OMB est à 45 minutes au sud et à l’ouest d’Eastend. L’aire de conservation est probablement assez loin de chez vous. Compte tenu des heures de route, j’hésite à endosser OMB comme une destination en soi, mais je crois qu’il s’agit d’un bon complément de voyage si vous prévoyez déjà une excursion aux collines de Cyprès, à Eastend, ou au parc national Des Prairies situé près de Val Marie, ou si vous êtes de passage vers une autre destination. Pour de plus de renseignements, consultez le site web www.natureconservancy.ca/fr/nous-trouver/saskatchewan/projets-vedettes/old-man-on-his-back.html. Vous pouvez également téléphoner Alan Dumontel, le guide d’OMB, au 306-662-7809. Imprimer Galerie de photos Antilopes L’antilope habite les grandes étendues du sanctuaire Old Man on His Back. Il est l’animal le plus rapide de l’Amérique du Nord et peut courir jusqu’à 100 km/h. Photo : Dominique Liboiron Antilopes L’été, les antilopes vivent en petits troupeaux ou en solitaire. À l’automne, les mâles rassemblent des femelles pour l’accouplement et pendant l’hiver, les antilopes forment des troupeaux plus considérables. Photo : Dominique Liboiron Peter Butala En 2001, le rancher Peter Butala et son épouse, l’écrivaine Sharon LeBlanc Butala, ont légué 13 000 acres de leur terrain afin de créer l’aire de conservation Old Man on His Back. Peter Butala est décédé en 2007. Photo : Dominique Liboiron L'élevage de bétail Suite au peuplement de l’Ouest, la prairie vierge, qui allait devenir l’aire de conservation Old Man on His Back, servait à l’élevage de bétail. De nos jours, nous y trouvons des bisons. Photo : Dominique Liboiron Un site à la frontière américaine Old Man on His Back se situe à une quinzaine de kilomètres au nord de la frontière entre le Canada et les Etats-Unis. Une clôture en fil de fer barbelé et quelques obélisques séparent les deux pays. Ces obélisques portent le mot Canada d’un côté et United States de l’autre. Photo : Dominique Liboiron L'alouette hausse-col En plus des bisons, nous voyons bon nombre d’oiseaux à Old Man on His Back, y compris l’alouette hausse-col. Photo : Dominique Liboiron Un sanctuaire pour les bisons Old Man on His Back sert de sanctuaire de bisons, mais cette aire de conservation protège également des vestiges des grandes plaines d’autrefois. Photo : Dominique Liboiron Comments are only visible to subscribers.