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En quelques mots

Les effets de la pandémie sur les francophones à l’étude

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Un atelier participatif sur l’impact de la pandémie sur les familles francophones en Saskatchewan a été présenté dans le cadre du Rendez-vous fransaskois le 5 novembre. La rencontre était animée par la docteure Anne Leis, accompagnée de la gestionnaire du projet Elyse Proulx-Cullen, étudiante au doctorat.

Anne Leis, professeure et directrice du département de santé publique et d’épidémiologie à l’Université de la Saskatchewan, tente de mieux saisir l’impact de la pandémie sur les familles fransaskoise, ainsi que le rattrapage nécessaire post-pandémie.

Une partie de son atelier a d’ailleurs sollicité la participation du public présent. « C’est quoi, pour vous, la santé mentale ? », a demandé la chercheuse d’entrée de jeu.

L’auditoire a été invité à répondre à la question par le biais d’une application mobile et les réponses s’affichaient anonymement sur l’écran de la présentation. Le sondage réalisé en direct a ainsi permis de former un nuage de mots dans lequel les mots bien-être et équilibre occupaient la place centrale.

Les détails de l’étude

Le projet de recherche d’Anne Leis a été financé par les Instituts de recherche en santé du Canada (IRSC) à hauteur de 146 845 dollars sur deux ans. De nombreux collaborateurs et chercheurs des provinces des Prairies y sont impliqués, dont les trois réseaux de santé en français, soit Réseau Santé en français de la Saskatchewan, Réseau Santé albertain et Santé en français Manitoba. 

Plus précisément, trois objectifs sont poursuivis lors de cette étude : co-construire un état des lieux sur le vécu de la pandémie et les besoins des familles francophones des Prairies, comparer et contraster les grands constats et les solutions envisagées, contextualiser et disséminer un portrait des familles francophones et des besoins post-pandémie en mobilisant les acteurs communautaires et gouvernementaux.

Une approche qualitative

Afin d’atteindre ces objectifs, la docteure explique qu’une approche qualitative intitulée World Café est envisagée. « Chaque province [l’Alberta, la Saskatchewan et le Manitoba] tiendra son propre événement virtuel en animant des conversations autour des mêmes questions », explique Anne Leis.

Par la suite, les conversations seront compilées et développées en sondage plus ciblé sur la réalité des familles francophones en milieu minoritaire. Ce sondage sera distribué en ligne au travers des associations communautaires francophones qui inviteront leurs membres à y répondre.

La chercheuse s’attend ainsi à recevoir les réponses d’au moins 150 répondants par province, ce qui permettrait d’identifier les priorités qui feront partie d’un plan d’action de redressement post-pandémie aux niveaux local, provincial et interprovincial.

 

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