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En quelques mots

La revue À ciel ouvert prend du volume

La revue À ciel ouvert prend du volume
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Le 11e numéro de la revue littéraire À ciel ouvert a été célébré lors d’un cabaret littéraire virtuel le 12 mars. Ce numéro marque un moment charnière car, grâce à un nouveau partenariat avec le Regroupement des écrivains du Nord et de l’Ouest canadiens (RÉNOC), la revue élargit ses horizons pour désormais inclure des auteurs d’autres provinces.

Lors du cabaret littéraire, les auteurs publiés dans la revue ont lu un extrait ou un collage de leurs textes. Par la suite, l’auditoire a eu l’occasion de discuter avec eux de leurs créations.

La soirée n’a pas seulement mis en scène des mots, puisqu’elle a comporté une présentation de l’artiste visuel invité Michel Saint Hilaire, dont les œuvres illustrent plusieurs des textes de la revue, et une prestation musicale originale de Mychèle Fortin et Jean-Pierre Picard.

Tania Duclos, professeure assistante à l’Université de la Saskatchewan et membre du comité éditorial de la revue, a apprécié le dynamisme de la rencontre.

« J’ai beaucoup aimé. Je craignais d’avoir perdu l’habitude des événements en ligne, si fréquents en pleine pandémie, mais en fin de compte le format proposé a rendu l’activité très dynamique », témoigne-t-elle.

Tania Duclos a identifié non seulement de nouveaux horizons géographiques dans la revue, mais aussi une variété d’expérience de vie.

« Pouvoir entendre chaque autrice et auteur lire a révélé une dimension personnelle de leurs textes qu’il ne m’aurait pas été possible de connaître autrement. J’étais contente de voir une représentation non seulement de plusieurs régions, mais aussi de parcours de vie. »

Jean-Marie Michaud, artiste peintre muraliste et spectateur lors de ce cabaret, décrit l’activité comme « une soirée de partage et de découvertes enrichissantes ». Pour lui, les textes avaient « chacun une saveur et un point de vue uniques ».

Une nouvelle collaboration

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Revue littéraire La soirée a été préparée par le coordinateur de la publication Jeffrey Klassen et la représentante du Regroupement des écrivains de l’Ouest et du Nord canadiens (RÉNOC), Lyne Gareau. Crédit : Capture d’écran

Avec ce 11e numéro, À ciel ouvert passe d’une revue des Prairies à une revue du Nord et de l’Ouest canadiens.

Cette ouverture est rendue possible grâce à une nouvelle collaboration avec le RÉNOC.  Mychèle Fortin, membre du comité d’édition, se réjouit de voir que Lyne Gareau, représentante du regroupement, « est pleine d’idées et d’énergie sur le comité éditorial en plus d’être une bonne écrivaine ».

Lyne Gareau est heureuse de l’élargissement du mandat de la revue littéraire : « Dans les premières années de la revue, je souhaitais soumettre des textes en tant qu’autrice de la Colombie-Britannique. La direction de Jeffrey Klassen est vraiment extraordinaire et le résultat est une revue de grande qualité. »

La Franco-Colombienne ajoute : « L’élargissement du mandat me permet maintenant de participer et soumettre des textes. Dans cette 11e édition, il y avait des écrivains du Manitoba, de la Saskatchewan, de l’Alberta et du Nunavut. J’espère que les prochaines éditions vont inclure des gens de la Colombie-Britannique et des autres territoires. »

En outre, À ciel ouvert publie les textes gagnants du Concours de création littéraire de l’Ouest et du Nord canadiens (CCLONC) depuis 2022. Le CCLONC 2024 accepte maintenant des soumissions sur le thème Joie(s).

Mychèle Fortin est pleine d’espoir pour l’avenir de la revue : « Je voudrais que tout le monde connaisse À ciel ouvert, que ça donne le goût aux gens d’écrire et aussi de lire les auteurs de nos régions, que ça devienne une référence de la littérature de l’Ouest et du Nord. »

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