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L'Écho du bel âge

Des parents chargent à nouveau le Conseil scolaire

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Jean de Dieu Ndayahundwa

Jean de Dieu Ndayahundwa

Photo : archives l’Eau vive
REGINA - M
oins de six semaines après une Assemblée générale extraordinaire plutôt houleuse, le Conseil scolaire fransaskois (CSF) est de nouveau attaqué.  Le Collectif des parents inquiets et préoccupés (CPIP), qui avait provoqué l’AGE d’août dernier, vient de sortir un communiqué critiquant à nouveau la gestion du Conseil.
Le président du CSF, Arthur Denis, avait conclu la rencontre du mois d’août en invitant les parents à utiliser les mécanismes de consulation disponibles pour maintenir un dialogue. À entendre Jean de Dieu Ndayahundwa, l’un des membres du CPIP, Il semble que le collectif de parents ne tienne pas à profiter de cette perche tendue. « Nous n’avons rien à discuter avec le Conseil scolaire fransaskois. Nous avons vu qu’il ne maîtrisait pas les dossiers! »

Six semaines après une AGE qui n’avait débouché sur rien, les doléances du CPIP restent immuables. Dans son communiqué intitulé « le système éducatif fransaskois à la dérive », le collectif parental reprend les reproches qu’il fait depuis des mois au CSF : absence de plan de redressement malgré la dette accumulée, manque d’actions pour maintenir les enfants dans le système scolaire francophone ou encore manque de fermeté par rapport au gouvernement.

« Il y a un sous-financement mais aussi de mauvaises décisions. » affirme  Jean de Dieu Ndayahundwa qui promet que des actions seront entreprises sans pour autant préciser lesquelles. « Nous explorons diverses pistes. Les recours judiciaires font partie des scénarios possibles. D’ici quelques jours, nous dévoilerons nos options mais nous cherchons aussi à mobiliser plus de personnes sur ce dossier. »

Le CPIP va-t-il lancer des procédures contre le gouvernement? Contre le Conseil scolaire? « Il ne faut rien attendre du pouvoir. C’est à nous d’aller défendre nos droits. Les francophones ne comptent pas dans l’électorat, le gouvernement apporte une aide seulement s’il y est contraint », confie un membre du collectif.

Depuis l’AGE du 26 août, les deux parties n’ont en tout cas établi aucun contact, et selon les parents, le CSF n’a entamé aucune démarche pour répondre à leurs revendications.

Interrogé sur ces questions, le CSF n’a pas souhaité commenter.

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