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Le 7e art - chronique cinéma

La grande séduction (2003)

Un film de Jean-François Pouliot

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La grande séduction (2003)

La grande séduction (2003)

Un film de Jean-François Pouliot
La grande séduction est une comédie à propos d’un petit village fictif, Sainte-Marie-la-Mauderne, qui survit grâce aux ressources primaires. Les villageois vivent des allocations, et ils ne sont pas fiers de ce fait. Par bonheur, ils ont une occasion de construire une usine qui créerait des emplois pour la majorité des villageois. Malheureusement, il y a un problème. Ils ont besoin d’un médecin pour pouvoir construire l’usine. Après beaucoup de recherche, ils en trouvent un. Maintenant, ils doivent faire tout leur possible pour séduire le docteur Lewis.

Tourné dans le village de Harrington Harbour sur la Côte-Nord, le film évoque les épreuves des villageois et le mode de vie des personnes qui vivent dans les petites communautés au Canada. Le film est un peu stéréotypé, mais c’est fait d’une manière drôle, et les stéréotypes rendent le film plus authentique.

Le film évoque aussi le rôle des femmes dans un cadre conservateur. Les femmes occupent une place plus traditionnelle. Elles préparent les repas, nettoient la maison et les vêtements, et entreprennent d’autres tâches qui ne sont pas liées au monde du travail.

L'honnêteté est un autre aspect qui est très important dans ce film. Les gestes posés par Germain (le maire du village, joué par Raymond Bouchard) et ses concitoyens pour séduire le docteur Lewis (David Boutin) nous forcent à nous demander ce que nous pensons de l'honnêteté.

Les personnages sont drôles, dynamiques, et bien joués. Le protagoniste, Germain, est mon personnage préféré. Ses tics sont authentiques, et il ressemble à « un villageois typique ». Le jeu des acteurs, tout comme le récit, est un peu caricaturé. Ce n’est pas mauvais, simplement une observation. Les rôles ne sont pas exagérés par accident; ils contribuent à l’humour du film et ils sont bien faits.

Le film suscite les sentiments d’humour, d’intrigue, et de tristesse de temps en temps. À mon avis, c’est un point de vue original par rapport aux petites communautés du Canada. Grâce à cette comédie, nous explorons aussi des thèmes matures, qui touchent des gens un peu partout. 


*Jesse Wallace-Perkins est étudiant du cours FRN 220 AD :  Le Canada francophone au cinéma.

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