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Une nouvelle vie 
pour Les 100 noms

Société historique de la Saskatchewan

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REGINA - Durant les festivités de la Fête fransaskoise, la Société historique de la Saskatchewan a lancé Les 100 Noms, la dernière nouveauté de sa table à dessin.

En partenariat avec l’Eau vive, la Société historique de la Saskatchewan (SHS) publiera, au cours de l’année, dix portraits de personnalités francophones décédées de la province qui ont contribué à la vitalité de la communauté francophone et de la Saskatchewan. Les portraits sont répertoriés dans une douzaine de catégories et sont illustrés par un artiste professionnel.  Chaque biographie est présentée dans les deux langues afin d’atteindre un large public.  Le projet s’inspire d’un livre de Richard Lapointe publié en 1988 par la SHS. Intitulé Les 100 Noms, l’ouvrage se voulait être un petit dictionnaire bibliographique de personnalités franco-canadiennes de la Saskatchewan.

Le directeur de la SHS, Alexandre Chartier, veut profiter de ce projet pour démontrer la contribution des francophones à l’histoire de la province.

« Nous ne sommes pas juste des pionniers. Nous sommes là depuis longtemps, nous avons contribué et nous contribuons encore au développement de la province. […] Nous voulons faire connaître aux anglophones tous ces gens qui ont été impliqués. » explique-t-il.

De nos jours, rares sont les outils de référence historique expliquant l’histoire franco-saskatchewannaise. Monsieur Chartier aimerait que son projet devienne une référence bilingue qui serait utile à tous afin de promouvoir le fait français.

S’identifier

En créant ces affiches, la SHS espère que le public s’identifie à un des personnages et se l’approprie comme héros. D’ailleurs, les affichettes ont déjà fait fureur. Lors de notre entretien, monsieur Chartier a mentionné qu’il a reçu, de la part de ses employés, plusieurs rétroactions positives lorsque les affiches étaient installées à l’occasion  de divers évènements. Pour lui, le but ultime est « de démontrer que le rayonnement de nos actions va beaucoup plus loin que notre communauté. »

Onézime Dorval