Descendant d’un des combattants de Batoche, Ronald Jobin considère qu’il a le « plus bel emploi du monde » au Lieu historique national de Batoche ».
Photo: Jean-Pierre Picard (2014)
Le 11 octobre, le Lieu historique national de Batoche a accueilli ses derniers visiteurs de la saison jusqu’à sa réouverture au mois de mai 2015. Ronald Jobin, originaire de Saint-Isidore-de-Bellevue, à 10 km de Batoche, y travaille depuis dix ans et il considère qu’il a le plus bel emploi du monde.
Ce féru de généalogie est heureux de passer ses étés dans ce lieu imprégné d’histoire à l’ombre de l’église que fréquentaient Louis Riel, Gabriel Dumont et tant d’autres Métis qui voulaient simplement assurer une place équitable à leurs descendants dans ce pays qui se dessinait. L’arrière grand oncle de monsieur Jobin, Ambroise Jobin, faisait parti des combattants et avait été blessé à la jambe le dernier jour des combats en 1885.
Monsieur Jobin apprécie beaucoup l’enthousiasme des jeunes qui profitent des emplois d’été à Batoche. « Nous sommes vraiment chanceux de les avoir. Ils sont formidables. »
Tout comme monsieur Jobin, les jeunes apprécient travailler à cet endroit mythique. « Il y a une Fransaskoise, Nicole Detillieux, qui travaillait ici il y a dix ans. Elle amenait parfois sa petite sœur qui avait 9 ans. Elle aimait tellement ça que cette année c’est sa petite sœur qui est venue travailler ici. »
Panneau à Batoche
L’affichage est bilingue au Lieu historique national de Batoche, mais la qualité du français laisse à désirer.
Photo: Michèle Fortin