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À l’aide !

Parler ouvertement de la santé mentale

À l’aide !
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La tendance pour s’ouvrir et parler ouvertement de sa santé mentale continue à croître. Et pour ça, j’ai beaucoup de gratitude ! Grâce aux diverses campagnes de sensibilisation, les personnes peuvent doucement lâcher prise de leurs préjugés et de leurs incompréhensions vis-à-vis des problèmes de santé mentale.

Pourquoi est-ce si important de garder cette impulsion et de continuer à en parler ? Les statistiques sont frappantes : la Commission de la santé mentale du Canada (CSMC) rapporte que cette année une personne sur cinq éprouvera un problème de santé mentale.

À l’aide… de notre santé mentale

De plus, la CSMC indique que 20 % des congés maladie sont reliés à la santé mentale. Et cela ne tient compte que de ceux qui ont le courage de le dire à leur employeur. Souvent, une personne déprimée dira plutôt à son employeur qu’elle a la grippe, ou une migraine. Les problèmes de santé physique sont plus facilement acceptables, plus naturels à exprimer.

Notre communauté fransaskoise est sur la bonne voie. Grâce à l’initiative du Réseau santé en français de la Saskatchewan, les cours de premiers soins en santé mentale sont offerts activement en province. Ici, on parle de premiers soins. Les gestes AÉRIE sont prodigués jusqu’à ce que de l’aide professionnelle soit reçue ou que la crise soit passée.

On peut comparer cela à quelqu’un qui est formé en premiers soins de réanimation cardiorespiratoire (RCR). Cette personne va appliquer les techniques apprises jusqu’à l’arrivée des services médicaux d’urgence. Des gestes très importants qui peuvent sauver une vie.

Dans l’évaluation formelle de ce cours, d’autres bienfaits intéressants ressortent pour les participants : une meilleure compréhension des signes, symptômes et facteurs de risque écarte certains préjugés sur les problèmes de santé mentale.  Ceci augmente la confiance des participants à aider une personne en crise de santé mentale.

Un autre impact non négligeable est le fait que les participants font preuve d’un plus grand bien-être mental. Pensez-y : en étant mieux outillé, l’habileté pour prendre soin de soi est magnifiée. Un effet domino positif !

À l’aide… des autres

Un autre effet domino positif à notre portée : apporter de l’aide aux personnes dans le besoin, faire du bénévolat. La connexion avec la santé mentale ? Selon l’Association canadienne pour la santé mentale, « une bonne santé mentale compte les six composantes clés suivantes : estime de soi, but et sens de la vie, sentiment d’appartenance, participation, plaisir et résilience. »

Saviez-vous que le bénévolat peut contribuer à faire grandir ces composantes clés chez une personne ? C’est l’idéal bien sûr. La nature humaine peut nous jouer des tours. Ceci étant dit, prendre le risque de faire du bénévolat en vaut la peine ! Commencez par choisir un organisme ou une cause qui vous interpelle. Ou encore, vérifiez quels sont les besoins criants dans votre communauté. Quelles compétences pouvez-vous partager ? Ou quelles compétences voulez-vous approfondir ?

Quelle que soit la raison qui motive vos actes bénévoles, les résultats directs et/ou indirects sur les personnes sont palpables. Faire une différence positive dans sa communauté, améliorer une situation particulière, soutenir une cause importante, tout ça peut contribuer à une santé mentale positive. Tout compte, des plus petits gestes faits dans les coulisses jusqu’aux grands projets humanitaires.

À l’aide de notre santé mentale et des autres

Vous l'avez peut-être lu entre les lignes : le lien entre santé mentale et bénévolat est positif. Je le reconnais facilement pour en faire l’expérience moi-même.  Ça vous intéresse ? Les cours de premiers soins en santé mentale et les opportunités de bénévolat sont à votre portée.

Retrouvez plus d’informations sur le site du Réseau santé : www.rsfs.ca

Qu’est-ce que la santé mentale ?

« La santé mentale est la capacité de ressentir, de penser et d'agir de manière à améliorer son aptitude à jouir de la vie et à relever les défis. Il s'agit d'un sentiment positif de bien-être émotionnel et spirituel qui respecte l'importance de la culture, de l'équité et de la justice sociale, des interactions et de la dignité personnelle. » Définition de l’Agence de la santé publique.