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Les timbrés

Andrew Carnegie

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Andrew Carnegie (1835-1919) est né à Dunfermline en Écosse. Le commerce de son père frôle la banqueroute. La famille émigre à Allegeny en Pennsylvanie.  Andrew a 13 ans. Il s’embauche  comme  simple ouvrier dans l’industrie textile. Il cherche une meilleure éducation en fréquentant la bibliothèque de son voisinage. Ceci aura une influence marquée sur le reste de sa vie.

Il crée par la suite la Carnegie Steel. C’est l’époque de la construction des réseaux ferroviaires américains. Des rails sont en grande demande. La clé de son succès est sa méthode de produire en grande quantité des rails à très bon marché. Il fonde en 1885 la Keystone Bridge Co. Il participe également à la fabrication d’équipement ferroviaire avec la Pittsburg Locomotive and Car Works. En 1901 il vend ses entreprises commerciales à J.P. Morgan pour 480 000 000 $. On le surnomme l’homme le plus riche du monde.

Ce palmarès suffit pour perpétuer sa mémoire. Mais l’histoire nous le rappelle surtout pour sa philanthropie. Il a donné 350 millions$ à toutes sortes de fondations. À sa mort en 1919, il lègue le reliquat de sa fortune (30 000 000 $) à des œuvres de charité.

Sa fréquentation des bibliothèques pendant son adolescence a développé une place chaude dans son cœur. Pendant sa vie il a créé environ 2 500 bibliothèques à service gratuit portant son nom. La liste des parcs, des églises et des institutions culturelles qu’il a créés ou soutenus est trop longue pour citer ici.

Voici une citation qui résume sa philosophie de vie: « Puis-je avoir contribué à l’enrichissement et aux joies de l’esprit, à tout ce qu’ils apportent aux vies des laborieux de Pittsburgh, un peu de douceur et de lumière. C’est pour moi  le meilleur usage qu’on peut faire de la richesse. »

The Beaver, Canada’s History Magazine (avril/mai 2008) dans un article intitulé « Dubious Donation » adresse des critiques sévères contre celui qui a financé 125 bibliothèques au Canada. Toronto et Montréal ont refusé 400 000 $ en dons pour la construction de bibliothèques. Ces refus étaient motivés par des propos méprisants de Carnegie sur le Canada.  Par exemple: « Le Canada est une simple colonie et une colonie ne peut pas produire un livre, une invention, une statue ou une peinture ou rien de valeur autre que du bois, du blé d’inde et du bœuf. » (traduction du Timbré) 

En dépit du manque d’estime que Carnegie montrait pour le Canada, il a laissé des bibliothèques dans les villes suivantes: Victoria (CB), Calgary (AB), Winnipeg (MB), Dundas (ON), Fergus (ON), Fort Francis (ON), Grimsby (ON), Hamilton (ON),  Owen Sound (ON), Stratford (ON), Shellburn (ON) et St John (NB).

Postes Canada a essuyé les propos désobligeants de ce philanthrope et a montré un peu de reconnaissance et d’appréciation en montrant sur un timbre l’immeuble d’une bibliothèque financé par ses largesses.

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